Demande d’extradition de François Compaoré : La Cour européenne des droits de l’homme s’oppose

Manger le gâteau et l’avoir en même temps :

Nabiiga n’y croit pas vraiment. Extrader François ne peut se réaliser que dans un cadre de coopération diplomatique car François n’est chez lui à Ouaga mais bien à Paris. Nos putschistes, (Nabiiga refuse de les qualifier des autorités) passent le claire de leur temps chaque jour à diaboliser la France, à l’appeler par tous les noms d’oiseau, lui impute tous les maux de nos jours et lui prie même de plier baggage pour quitter notre territoire chèrement reconquis des mains des terroristes. Tout cela est bien beau, seulement voilà, on a toujours besoin de ce pays pour une chose ou d’une autre telle l’extradition de François.

Ils feront mieux de demander à la Russie, le Nicaragua ou encore le Vénézuela de voir à ce que François soit extradé ipso facto de France vers le Burkina. Voilà ce qui arrive quand on manque une vision globale de coopération internationale.

Pauvre Burkina ; deux petits pas devant, 2,000 en arrière ; le tout sous prétexte d’une révolution longtemps usée pourtant. Le monde a beaucoup changé. De nous jours, ce n’est plus le poigné fermé et levé mais bien les échanges commerciaux, le développement etc, même si ceux-ci doivent se faire avec un ennemi juré, qu’il en soit ainsi.

Au Burkina, très pauvre Burkina, il faut tout détruire et après, se mettre à mordre les doigts dans la quête de solution aux problèmes, telle l’extradiction de François et bien d’autres. À la place de la famille de Norbert, je poursuivrais les putschistes en justice d’avoir, par un manque d’expérience aiguë, ont causé la non extradiction de François au Burkina ; lui François qui a assassiné froidement Norbert, afin qu’il réponde de son acte.