Burkina/Dénonciation de certains accords de coopération : Dr Clarisse Mérindol Ouoba invite chaque responsable ou ancienne autorité de l’Etat à « assumer les actes »

Il est urgent que certains et certaines intellectuelles, bardés de leurs titres universitaires sortent de la mélasse juridique qui empeste l’atmosphère médiatico-politique au pays et dans la sous-région où de nouvelles dynamiques et lignes de ruptures géopolitiques sont à l’œuvre !
Oui, on dit bien que « … c’est le terrain qui commande la manœuvre » !
Et il faut bien croire que la roue de l’histoire tourne ! Et que chaque génération accomplit ou trahit sa mission pour paraphraser Frantz Fanon !
Acceptez Mme de reconsidérer la diversité des positionnements idéologiques et de classe de nos aînés, prédécesseurs et parfois mêmes acteurs clés de nos indépendances formelles néocoloniales ; et certains, par inaptitude idéologique et intérêt de classes compradores réactionnaire et par inculture historico- juridique, ont malheureusement fait prévaloir, consciemment ou inconsciemment, des paradigmes contraires à l’intérêt suprême de la Nation voltaïque et burkinabè même plus tard, lors de négociations et signatures d’accords avec la France !
Et c’est plus qu’indiqué que ces accords soient dénoncés ou remis à plat !
On est même étonné que ces accords soient passés intacts sous les radars de la RDP de Thomas Sankara !
Et il est donc temps que nos élites intellectuelles et politiques sortent de la mélasse juridique qui nous empêche de procéder à des ruptures radicales contre l’Impérialisme français et le néocolonialisme compradore !
Arrêtons de nous Dépigmenter et de nous Défrisez pour penser autrement notre histoire et nous-mêmes en Renaissance panafricaine de souveraineté populaire et anticoloniale !
Na an lara, an sara !
La patrie ou la mort !