Burkina/Dénonciation de certains accords de coopération : Dr Clarisse Mérindol Ouoba invite chaque responsable ou ancienne autorité de l’Etat à « assumer les actes »

Merci Madame pour cette franchise qui rejoint ce que certains d’entre nous réclament depuis des années de ceux qui ont pris l’engagement devant le peuple de dirriger le Burkina et ceux qui ont choisi de porter cette charge sans que quelqu’un les y invite.
Le mot clé est La RESPONSABILITÉ que chaque dirrigeant devrait avoir le courage d’assumer , que caque citoyen devrait avoir le courage et l’honnêteté de reconnaitre et d’assumer. Malheureusement, le populisme et la responsabilité sont incompatible, puisque les populistes proposent des solutions faciles à des problèmes complexes et les plus faibles ne peuvent resister à cette aléchante offre car la responsabilité est tout le différent du confort. Porter une responsabilité est une charge, s’en defaire, soulage. C’est ce que les masses font , c’est ce qui explique que rejeter toute responsabilité sur la France ou une tierce entité ne fonctionne facilement . Seulement la fin n’est jamais glorieuse quand on refuse de porter cette charge qu’est la responsabilité. Suivant cette logique, ceux qui loin des émotions déroutantes ont observé l’épisode du convoi francais traversant le Burkina se sont étonné du silence tonutruant du régime MPP face à la fronde orchestrée par une manipulation sournoise. Oui, le président Kaboré et son gouvernement n’ont pas eu le courage et la force de clarifier cette situation en situant les responsabilités. La suite , nous la conaissons. Le piétinement de la guerre antiterroriste n’a pas entrainé une prise de responsabilité de ceux qui avaient la responsabilité de ceux qui ont été mandatatés et fornis en moyens finaciers pour la mener ; Au contraire, certains se sont transformés en informateurs de complices tapis à l’intérieur comme à l’extérieur , juste pour ne pas avoir à porter cette charge de la responsabilité, ensuite suivront leurs irruption sur la scène politique , non pas pour clarifier les responsabilités mais plûtot pour se dérober d’elles. conséquence : nous galveaudons de putsch en putsch comme manifestation de l’acceptation des responsabilités personnelles et collectives ; des anciens et anciennes ministres se sont découvert un nouveau talent de populistes là où personne ne les a vu broncher 27 ans durant, juste pour quelques milliers de "j’aimes", oubliant que le Burkina c’est presque 22 millions . Les populations elles aussi préfèrent transmettre ce poids de la responsabilité au premier vendeur d’illusion. Conséquence : tout est melangé comme dirait l’autre, et nous ne sommes pas loin de subir les affres du populisme qui lui est dévastateur pour l’avenir de nos pays. Quels gâchis !!!

Passakziri