Burkina/Dénonciation de certains accords de coopération : Dr Clarisse Mérindol Ouoba invite chaque responsable ou ancienne autorité de l’Etat à « assumer les actes »
17 août 2023, 22:16, par
Vérité Indiscutable
Evidemment, si quelqu’un dans le passé a applaudi un mauvais accord juste pour sauver son poste, il est fort condamnable. Il n’y a aucun doute en cela. Mais je ne crois pas au "Individuellement engagé certes, mais collectivement responsables !" ; je crois plutôt le contraire : Collectivement engagés certes, mais individuellement responsable. Ceux qui signent les accord sont responsables mais les accords engagent toute la nation. Si les accords nous font gagner, on les garde et la continuité a un sens. Mais si ces accords ne nous font pas gagner ; on ne devrait pas donner une continuité à de telles clauses qui sapent dans la durée les intérêts de tout un peuple. Je ne partage donc pas l’affirmation selon laquelle "Le principe de continuité de l’Etat impose le respect du consentement préalablement donné par ses acteurs. Toute remise en cause bien que légitime, doit s’inscrire dans la courtoisie et la réciprocité y relative." Je ne la partage pas parce que dans un premier temps l’expression "impose" est malpropre. Dans un second temps, et dans le cas des accords avec la France notamment, la partie française n’est ni courtoise, ni respectueuse ; pour quelles raisons ce sont les Burkinabè qui doivent obéir à la LETTRE aux principes de diplomatie appris en classe et qui nous gardent aliénés ?
Souvent, je lis et j’ai honte de nos intellectuels, qui sont souvent ou ont été de surcroît nos dirigeants.
Bref, sans le respect nécessaire, aucun accord ne vaut.
Evidemment, si quelqu’un dans le passé a applaudi un mauvais accord juste pour sauver son poste, il est fort condamnable. Il n’y a aucun doute en cela. Mais je ne crois pas au "Individuellement engagé certes, mais collectivement responsables !" ; je crois plutôt le contraire : Collectivement engagés certes, mais individuellement responsable. Ceux qui signent les accord sont responsables mais les accords engagent toute la nation. Si les accords nous font gagner, on les garde et la continuité a un sens. Mais si ces accords ne nous font pas gagner ; on ne devrait pas donner une continuité à de telles clauses qui sapent dans la durée les intérêts de tout un peuple. Je ne partage donc pas l’affirmation selon laquelle "Le principe de continuité de l’Etat impose le respect du consentement préalablement donné par ses acteurs. Toute remise en cause bien que légitime, doit s’inscrire dans la courtoisie et la réciprocité y relative." Je ne la partage pas parce que dans un premier temps l’expression "impose" est malpropre. Dans un second temps, et dans le cas des accords avec la France notamment, la partie française n’est ni courtoise, ni respectueuse ; pour quelles raisons ce sont les Burkinabè qui doivent obéir à la LETTRE aux principes de diplomatie appris en classe et qui nous gardent aliénés ?
Souvent, je lis et j’ai honte de nos intellectuels, qui sont souvent ou ont été de surcroît nos dirigeants.
Bref, sans le respect nécessaire, aucun accord ne vaut.