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Attaque meurtrière au Niger : La CEDEAO se dit consternée, exprime sa solidarité et appelle au retour à l’ordre constitutionnel

18 août 2023, 10:01, par ALARAMA iSSA

Voici ce que le Burkina apporte à l’économie française depuis 63 ans.
ACCORD n⁰ 2 :

LA CONFISCATION AUTOMATIQUE DES RÉSERVES FINANCIÈRES NATIONALES.

C’est-à-dire que les pays africains doivent déposer leurs réserves financières auprès de la Banque de France. Ainsi, la France « garde » les réserves financières de quatorze pays africains depuis 1961 : le Bénin, le Burkina Faso, la Guinée Bissau, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal, le Togo, le Cameroun, la République centrafricaine, le Tchad, le Congo-Brazzaville, la Guinée Équatoriale et le Gabon.

Ainsi, la gouvernance des politiques monétaires reste asynchrone et incomplète du fait qu’elle soit pilotée directement par le gouvernement français, sans aucun lien avec les autorités financières des pays tels que CEDEAO ou la CEMAC.

Ainsi, du fait des conditions qui lient les banques des 14 pays des zones économiques et financières CFA , elles sont obligées de garder 65 % de leurs réserves de change dans un compte d’opérations tenu par le Trésor français, ainsi que 20 % supplémentaire afin de couvrir « les risques financiers ».

En plus, les banques des zones CFA imposent une limite de crédit à chaque pays membre, équivalent à 20 % des recettes de l’état dans l’année budgétaire en cours , bien que le BEAC ou la BCEAO aient des possibilités de retraits supérieurs auprès du Trésor français. Ces retraits doivent faire d’abord l’objet de l’accord du Trésor français.

La décision finale revient donc au Trésor français qui a lui-même investi les réserves des pays africains sur la place boursière parisienne.

En d’autres mots, 85 % des réserves financières africaines, sont déposées sur un compte d’opération contrôlé par l’administration française.

Les deux banques de la zone CFA sont africaines de par leurs noms, mais ne décident aucune des politiques monétaires par elles mêmes.

Le pire est que les pays eux-mêmes ne savent même pas quelle est la part de réserves financières qui leur revient

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