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Burkina : Le pouvoir doit résister aux appels à se battre contre les institutions

20 août 2023, 01:54, par Salvatore

Promotion des droits de l’Homme : Le rapport alternatif de la CNDH soumis à des échanges à Ouagadougou

Abdoul Gani Barry Envoyer un courriel il y a 1 jour0 2 minutes de lecture

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La Commission nationale des droits humains (CNDH), tient une pré-session nationale, ce jeudi 17 août 2023, à Ouagadougou, afin de partager les résultats de son rapport alternatif, avec les organisations de la société civile et les représentations diplomatiques présentes au Burkina Faso. Il s’agit ici, pour les différents acteurs ayant soumis des contributions, de présenter et discuter le contenu de leur rapport étant donné qu’ils ne prendront pas part à la session prévue du 28 août au 1er septembre 2023. Ce rapport alternatif de la CNDH a été élaboré en prélude au 4ème passage du Burkina Faso devant les droits de l’Homme des Nations unies en novembre 2023.

LA SUITE APRÈS CETTE PUBLICITÉ

Dans le cadre de l’Examen Périodique Universel (EPU), le Burkina Faso, pour la 4ème fois, fait son passage en novembre 2023, devant les droits de l’Homme des nations unies. A ce titre la Commission nationale des droits humains (CNDH), et la société civile ont élaboré un rapport alternatif, lequel rapport a été présenté ce jeudi 17 août 2023 à ces même acteurs de la société civile et les représentants diplomatiques.

L’objectif de cette présentation est selon Gonta Alida Henriette DA, Présidente de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) de créer une occasion pour les différents acteurs ayant soumis des contributions, de présenter et discuter le contenu de leur rapport afin de faire des recommandations. En gros, toujours selon ses dires, c’est pour permettre une meilleure collaboration entre la CNDH avec les acteurs de la société civile pour une meilleure prise en compte des recommandations issues du rapport alternatif.

« L’objectif ici c’est surtout de porter le plaidoyer auprès des chancelleries et partenaires techniques et financiers du Burkina Faso autour des préoccupations et recommandations majeures afin que celles-ci soient portées à l’attention du pays lors de l’examen. Nous nous sommes attelés à pouvoir remettre ce rapport pour que ces acteurs puissent en discuter », a indiqué la présidente de la CNDH.

Ce rapport soumis aux échanges, évoque 7 points essentiels, à écouter Gonta Alida Henriette DA. Il s’agit entre autres du renforcement institutionnel, de l’impact de la situation sécuritaire sur les droits humains, de la situation de l’orpaillage sur l’impact de l’environnement, sur les expressions de liberté. Pour les échanges, ils sont présentés par les acteurs de la ligue des consommateurs, de ceux du CISC, etc.

Gonta Alida Henriette DA, Présidente de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH)
L’élaboration de ce document a été possible grâce au soutien de HCDH et IDLO. Le mécanisme de l’EPU a été établi par l’Assemblée générale de l’ONU le 15 mars 2006 suivant la résolution 60/251. Depuis sa création, le Burkina Faso a pris part aux différents cycles.

La CNDH est une institution nationale de promotion, de protection et de défense des droits humains du Burkina Faso, créée par la loi n°001-2016/AN du 24 mars 2016 modifiée par la loi N°002-2021/AN du 30 mars 2021.

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