Niger : Le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme regrette la détention de Mohamed Bazoum

Monsieur le Haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, tout ce que vous trouvez à regretter dans la situation actuelle du Niger, c’est "la détention de Mohamed Bazoum" ? C’est normal, puisque vos amis, ceux qui comptent pour vous et que vous écoutez, n’ont pour seule préoccupation que le confort et l’honneur de leur compère, homme de main et/ou complice qu’est Mohamed Bazo um.
Que dites-vous des millions de nigériens qui peinent à satisfaire le premier et le plus élémentaire des besoins pour la survie de tout être vivant qu’est la nourriture ? Ne vous a-t-on pas encore informé de la situation du peuple nigérien qui, aux dires d’Alassane Ouattara président de la Cote d’Ivoire qui s’en réjouissait, « manque déjà de nourriture », du fait des sanctions injustes que les chefs d’état de la CEDEAO ont prises à son encontre ? Peut-être que le sort des millions de nigériens (les citoyens ordinaires), qui souffrent de la faim et risquent d’en mourir, préoccupe beaucoup moins, ou pas du tout, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme, que celui de Mohamed Bazoum, qui boit et mange à sa faim, mais dont la résidence ne bénéficie pas d’une fourniture permanente d’électricité et d’eau courante.
Avez-vous connaissance de ce qu’en application des sanctions prises par la CEDEAO contre le peuple nigérien, l’état du Niger a perdu 70% du disponible en énergie électrique correspondant à ce que lui fournissait le Nigeria ? Quoi de plus étonnant que la résidence de Mohamed Bazoum connaisse de temps en temps des coupures d’électricité, tout comme les citoyens nigériens ordinaires, qui eux subissent beaucoup plus fréquemment ces coupures ?