2e Sommet « Russie-Afrique » : Le Président de la Transition Ibrahim Traoré à Saint Pétersbourg

Bonjour Kwilga le gaulois,
Comme il semble aisé, en tant que nouvel arrivant sur ce forum, de porter des jugements sur d’autres internautes dont on ignore tout, surtout quand on le fait, bien planqué depuis Paris, loin du terrorisme et de la misère qui frappe le Faso.
Comme vous êtes nouveau, je vais prendre la peine de me justifier, ce qui, je le dis très sincèrement, à le don de m’agacera à la longue.
J’interviens très régulièrement sur ce forum, depuis les prémices de réforme de l’article 37, à laquelle je me suis opposé de façon virulente.
De la même manière, je me suis insurgé de la mollesse de Roch et des arrangements de son clan, écrivant fréquemment : "plus rien ne sera comme avant... se sera pire".
Pendant que la plupart des internautes se félicitaient de la prise de pouvoir de Damiba, j’étalais ma défiance à l’égard des coups d’état et des capacités de gestion équitable de nos militaires.
En fait, au cours des dix dernières années, le seul régime qui n’ait pas exacerbé mon esprit critique est celui de la transition conduite par Michel Kafando. Peut-être aurais-je du l’être davantage, mais j’étais alors empli de l’espoir qu’avait fait naitre ce soulèvement populaire.
Donc, avec le régime actuel, personnellement, je n’ai rien perdu ni rien gagné, par contre, les terroristes avancent à quelques dizaines de kilomètres de Koudougou, au nord et à l’ouest et je constate quotidiennement autour de moi la détresse, quand ce n’est pas la misère de la population qui s’accroit...
Mais tout ça est peut-être plus difficile à constater depuis Paris ou Toulouse, où l’on peut se permettre de jouer au grand idéaliste.