Conduite de l’Etat : Nous, on vous regarde

Cher Sayouba Traoré

Tout d’abord un grand merci pour cette participation. Personnellement, je préfère celui qui fait en se trompant que celui qui ne fait rien par peur de se tromper.

Vous semblez ne pas vouloir revendiquer le mérite caractérisant toute de personne travaillant à murir le sens du faire et du vivre ensemble, valeurs importantes pour le bien être d’une "nation", par humilité peut-être. Tout compte fait, c’est à votre honneur.

Cependant, la vie d’une nation est ses différents thématiques restent une continuité. Les anciens d’aujourd’hui sont les jeunes d’hier. Ce qui, par ricochet, peut laisser penser que les jeunes d’aujourd’hui sont les conséquences de la bonne ou mauvaise pédagogie des anciens d’hier que sommes ou sera demain et on aura jouer notre rôle de transmetteurs de bonnes ou mauvaises valeurs.

Si on est d’accord que la transmission est faite, alors, il faut de manière lucide, courageuse et sans honte accepter notre part de responsabilité dans le tourment et les travers de notre société actuelle.

Les supposés errements de la jeunesse d’aujourd’hui ne saurait être les conséquences des actes de cette même jeunesse car, avant cet état de fait, il y a d’abord les causes qui ne sont visiblement pas l’action de la jeunesse mais des anciens que nous sommes et sera demain.

L’idéal serait de corriger ce que nous avons pu faire de travers dans le passé quand on était jeunes, qui résulte difficilement aujourd’hui, en se serrant les coudes avec les jeunes d’aujourd’hui pour que demain soit plus détendu, paisible avec de bonnes valeurs.

C’est la raison pour laquelle je suis d’accord avec vous lorsque vous dites : "Se diviser en chapelles irréconciliables, alors que l’ennemi cerne nos villes, c’est une sottise."