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Gestion durable des aires protégées en Afrique de l’Ouest : Le programme PAPBio passé en revue par les acteurs à Ouagadougou

30 janvier 2023, 14:57, par Fretback

« Au niveau du Burkina Faso, il y a le complexe Wap, le parc national de Pô, la réserve de Nazinga et la forêt classée de la Sissili. " Ben voyons ! WAP, a bana, c’est un champ clos de djihadistes dans lequel tout ce qui bouge, vole, court, rampe est systématiquement massacré. Comme les Hommes, uniformes et civils - cils, c’est mieux, plus facile - pour les uns comme pour les autres combattants... La ’viande de brousse’, c’est nutritif pour pouvoir durer dans la brousse, deh ! Plus exporter le rentable (peaux, dents, os de félins, ivoire, dents) pour empocher et se réarmer ! Le commerce de la faune est, avec celui de la drogue et des ’migrants’ ce qui rapporte le plus aux fous d’Allah. Parc national de Pô ? Cela fait bientôt 40 ans que l’aire a été renommée ’PN Kaboré Tambi’, d’un garde-forestier ’officiellement’ abattu par des braconniers (la réalité étant hélas plus terre à terre et ’sentimentalement jalouse’, dira-t-on...). Mais le coordinateur ne le savait pas, comme c’est drôle... A part quelques éléphants venant de Nazinga et d’immenses brasiers vus de très loin via satellite, je ne sais trop ce qui y survit encore après tant d’années de non-gestion et de mal-gestion !? Même les barbus s’y étaient récemment installés avant d’en être laborieusement délogés, outre les brigands qui y sévissent depuis oulala... Nazinga et Sissili de feu Norbert ? Depuis la Covid, rien ne va plus (très bien) : plus de chasseurs pour l’un ; de moins en moins de gros animaux pour l’autre, vu le braconnage transfrontalier qui y a pris les positions peu à peu abandonnées par ceux qui devaient défendre l’entité... Encore un de ces projets pompeux sertis de perdiems et d’envolées oniriques... Bref, côté ’biodiversité’, ce pays a tout perdu aussi après plus d’un demi-siècle de désintérêt étatique. Seuls les privés nassaras et quelques gestionnaires cynégétiques avaient permis de faire du pays l’ultime bastion faunistique de la bande sahélo-soudanienne à l’ouest du Tchad. Hélas, c’en est fini. Définitivement. Ne gaspillez plus votre argent, votre salive, vos arrangements et comédies urbaines. Alea jacta est. C’est de ma faute, évidemment. D’autant que, pour les Burkinabè comme la plupart des Africains dits francophones, la Nature c’est l’ennemi (comme aurait dit l’inénarrable français Attali). L’avenir c’est Wogodogo (en camp bientôt retranché survivant dans sa bulle), la ville est tellement belle et agréable !


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