Vente de céréales au Burkina : Voici les prix maximum fixés pour le maïs, le mil et le Sorgho

Je partage votre analyse. Il faut en plus que le gouvernement fixe un prix minimum de vente d’un sac de 50kg ou 100kg de tel ou tel speculation.
Pour éviter que le pauvre paysan ne brade sa récolte pour faire face aux dépenses de scolarité et autres.
La question du prix de l’engrais a été telle cette année que je connais des producteurs qui ont réduit la superficie à emblaver parce qu’au prix de 22 000fcfa le sac de NPK de 50kg, la charge pour 1ha est devenue insupportable.
Même pour l’aide apportée par l’Etat, je connais des producteurs qui n’ont reçu que 50kg en tout et pour tout pour 1ha. Où est passé le reste ? Cela est en deçà des standards des itinéraires techniques par exemple pour le maïs.
Enfin ce que montre les reportages de la télévision avec ou sans le Ministre de l’Agriculture ne sont que des morceaux choisis et ne reflètent donc pas la réalité du terrain qui est beaucoup plus dramatique pour bon nombre de paysans.
Il faut aider sérieusement les paysans en fixant des prix justes qui leur permettent de faire face aux charges qu’exigent le mode de consommation dans lequel ils sont embarqués. Le monde paysan n’a pas de syndicat pour obtenir quoi que ce soit par la grève. Alors…
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