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On en parle : Seydou Zagré, le directeur de cabinet du président du Faso, devant la justice pour blanchiment de capitaux

18 juin 2021, 16:03, par Ka

Je vais être indulgent dans ma modeste critique : Mais je confirme que voilà un tableau qui est, hélas, fort bien peint dans notre pays depuis son indépendance. ’’’La corruption et les blanchissements d’argent à ciel ouvert par ceux qui sont au sommet de l’état.’’’ Tant qu’il n’y aura pas de vraie justice dans ce pays pour punir sans pitié ces malsains, le pays n’avancera pas. Et si nous en sommes là avec quelqu’un qui a déjà eu maille avec la justice et devient un directeur de cabinet, ce sont quelques magistrats corrompus qui vendent la justice Burkinabé au plus offrant et qui ne disent pas le droit.

En lisant cette analyse, je trouve que tout ça, c’est du verbiage. Tant que les "élus" surtout au sommet de l’état pourront piller les caisses, biens et ressources de l’Etat en toute impunité, cette conception du pouvoir et ses conséquences néfastes perdureront.
Des serviteurs de l’état ventriloques, nous font que de nous mentir tout le temps ! Honte à ces malsains !
C’est pourquoi je confirme que ceux qui ne se rappellent pas du passé sont condamnés à le répéter. Et c’est ce qui se passe exactement en ce moment avec des villas construites a des milliards dans les villages, et maintenant des soupçons de blanchissement d’argent dans un pays ou 99% de la population n’ont pas un bon repas par jour. Nous vivons dans un éternel recommencement, malgré tout ce que nous avions vécu dans le passé avec l’ancien régime, nous faisons toujours les mêmes erreurs comme si ces problèmes n’avaient jamais existés.

Et comme je ne cesse de l’écrire dans ce forum de Lefaso.net, ’’’notre problème en Afrique est la conception que nos dirigeants bornés ont du pouvoir politique, on veut garder le pouvoir aussi longtemps que possible et même à vie pour mieux piller les caisses de l’état et s’enrichir : Aussi l’EXECUTIF en place, va utiliser tous les moyens légaux et illégaux pour mettre autour du président des incompétents, ceux qui ont des longues ongles pour gratter son dos, et pouvoir voler en toute impunité le denier public. Et Tant que nos dirigeants politiques instrumentaliseront de cette façon le jeu politique que pour voler, le Burkina avancera à reculons.

Nos décideurs a ne citer que le premier Burkinabé, doivent se poser une seule question : ’’’Quel Bilan faire, 60 ans après ? Comment un pays qui possède des richesses potentielles de son sous-sol aussi colossales peut-il être tombé si bas ? Nos militaires devenus de la chair à canon manque d’armes, tant dis que d’autres blanchissent de l’argent, ou des ministres affairistes et milliardaires. La colonisation était une malédiction mais l’indépendance... c’est encore pire.
Décideurs du pays des hommes intègres, descendez sur terre en choisissant, car vous devez faire ce qui est bien pour le pays sans tenir compte des états d’âme des uns et des autres, surtout pas seulement vos amis, vos frères et autres. Seules devait compter, la paix et la stabilité pour aller vers le progrès et l’émergence du pays pour le bonheur du peuple primaire.

La vérité rougit les yeux, mais ne les casse pas : Avec cette histoire au sommet de l’état, on ne peut plus passer toute sa vie à chanter sur tous les toits "Tout va très bien Madame la Marquise" en ignorant ce qui se passe. Car, avec cette histoire la réalité des faits deviennent évidente à tout le monde.

Je persiste et signe : Ce ne sont pas les lois qui mettront fin à la corruption. La corruption est un état d’esprit, dont la matérialisation physique se fait dans les administrations comme dans les commerces. C’est un état de conscience vis à vis de soi et des autres. S’il est vrai que la loi vise à réduire en silence les foudroyer d’économie et décourager les éventuels aventuriers, le vrai travail d’une nation, c’est de lutter contre la corruption dans l’esprit des uns et des autres, et il faut une vraie stratégie de communication entre administrés et gouvernants, par des exemples de punitions sévères.
La réussite de la lutte contre la corruption est uniquement une question de volonté politique. Malheureusement, dans la plupart des cas, on n’assiste qu’à quelques timides gesticulations pour se donner bonne conscience ou améliorer quelque peu son image vis-à-vis de la communauté internationale, ou, pire encore, à une instrumentalisation minutieuse aux fins de neutralisation de l’opposition.

C’est pourquoi, j’en appellerais à un sursaut national afin que tous les fils et filles du pays, dans une volonté commune, aillent contre les décideurs qui choisissent des collaboratrices et collaborateurs malsains qui pillent le denier public dans l’impunité.


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