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Fonds de développement de la filière anacarde : Les acteurs dénoncent un accaparement du ministère du Commerce

28 janvier 2021, 18:41, par Brave paysant

C’est quelle histoire encore cette affaire ! On est où là ? Notre pays ne se développera jamais ! C’est toujours un pas en avant et un pas ou deux pas en arrière ! Il faut vraiment avoir du courage pour ne pas se décourager dans ce pays. Le Gouvernement a pris l’option claire sans ambiguïté aucune de faire du SECTEUR PRIVÉ LE MOTEUR DE LA CROISSANCE ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE ET SOCIAL DE NOTRE PAYS. C’est dire que le rôle de l’Etat se limite à ses fonctions régaliennes a savoir essentiellement à créer des conditions favorables à l’épanouissement des activités du secteur privé créateur de richesses et d’emplois dans les secteurs porteurs. Donc le partage des rôles est très clair. Maintenant on vient créer une super structure bureaucratique publique avec un Conseil d’administration, un PCA et autres DG et on commence bâtir un empire public pour régenter le fonctionnement de l’interprofession de l’anacade ! Il serait intéressant de voir tous les moyens mis à la disposition du CBA. Et d’où viennent ces ressources ? Certainement des prélèvements sur les exportations de la noix ! Ou sont passés les milliards engrangés par cette opération et qui devaient servir à contribuer à l’amélioration globale de la performance de la filière ? Par une amélioration de la productivité par de meilleurs plants, a apporter appuis- conseils à tous les acteurs de la filière : producteurs, commerçants, transformateurs, exportateurs etc. Il se trouve que les prestations de service de la fameuse CBA ne font que dupliquer ceux que les acteurs sont en droit d’attendre des Ministères techniques tels que l’Agriculture, l’environnement et même du MCIA ! Ce qu’il aurait fallu c’est une structure légère d’appui-conseil où les acteurs peuvent trouver réponses à leur préoccupations quitte à ce que cette petite structure aille porter les problèmes au niveau des services techniques des Ministères concernés. Et une partie des ressources des prélèvements sera utilisé en appui aux activités de cette structure légère . Entendons-nous bien. L’ETAT a un rôle à jouer dans le développement de la filière. Mais il ne s’agit pas de ces interventions intempestives contre l’avis et sans le consentement des principaux acteurs. Il est important de privilégier le dialogue fructueux entre l’interprofession et le gouvernement représenté par MCIA. Il ne s’agit pas d’une démarche solitaire qui ignore les principaux concernés. Mais de créer un cadre d’échanges pour trouver des solutions concensuelles aux problèmes auquels font face les acteurs de la filière anacarde au Burkina Faso qui a un énorme potentiel en terme d’emplois pour les femmes et les jeunes et la création de revenus pour des millions de Burkinabe. Mais il faut au préalable clarifier l’utilisation qui en a été faite des sommes importantes mobilisées par les prélèvements. La confiance passe aussi par là car il était prévu une répartition judicieuse de cette mane entre l’interprofession et l’Etat. Où en sommes nous ? Ce nest que dans la mesure où chacun joue son rôle bien compris dabs le respect mutuel que la filière anacarde connaîtra un développement harmnieux au bénéfice de tous y compris l’Etat.


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