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Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

Publié le mardi 29 septembre 2020 à 23h58min

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Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

Il a déposé au premier jour (28 septembre 2020) son dossier de candidature à la fonction de Président du Faso. Dr Claude Aimé Tassembédo, candidat indépendant, veut briguer la magistrature suprême afin de « changer » la situation actuelle du Burkina.

A l’issue du dépôt de son dossier, il s’exprime devant la presse : « Ce n’est pas évident de réunir toutes les pièces pour être candidat à la présidentielle, mais j’ai pu le faire et pour moi, c’est déjà une bonne chose. » Le Burkina actuel n’est plus le havre de paix qu’il a été auparavant. Ainsi pour lui, toute personne « honnête » qui fait une analyse « sérieuse » de la situation nationale « doit » reconnaître que rien ne va. « Moi je suis-là pour changer les choses » a-t-il martelé.

Lors de l’annonce de sa candidature, il avait lancé un appel « aux Burkinabè à le rejoindre pour une révolution démocratique et citoyenne ». Un véritable procès fait aux dirigeants : « Depuis de nombreuses années, certains gouvernants du Burkina Faso ont cumulé incompétence, médiocrité et cupidité dans l’action politique.

« Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple », s’est écrié feu le Président Thomas Sankara. Feu Norbert Zongo, pour sa part, disait en substance ceci : « Il n’y a pas d’avenir pour qui que ce soit dans un pays sans avenir ». Et feu le Professeur Joseph Ki-Zerbo de renchérir en ces termes : « nan lara an sara ».

L’analyse de la situation socio-politique et économique de notre très chère patrie, le Burkina Faso, permet de constater une morosité et un déclin vertigineux. A cela s’ajoute une crise sécuritaire déprimante pour les populations et révoltante pour les forces de défense et de sécurité qui ne sont pas accompagnées à la hauteur des sacrifices et des défis qui sont les leurs.

Au regard de cette situation inquiétante à plus d’un titre qui nous interpelle tous, Moi, Docteur Claude Aimé Tassembédo, refuse la démission et invite tous les citoyens burkinabè au Faso et partout dans le monde, épris de paix, de patriotisme, de progrès social et d’idéal panafricaniste, à me rejoindre pour une révolution démocratique et citoyenne aux élections couplées du 22 novembre 2020. (…) Quoi qu’il advienne, je m’engage pour le sacerdoce dont le but est et reste la servitude à Dieu, à la Nation, à l’Afrique et pour un monde à visage humain ».

Pour y parvenir, il faudra d’abord que sa candidature soit validée par le conseil Constitutionnel. Pour cela, il peut attendre le 11 octobre prochain, la date de publication de la liste des candidats retenus. Une fois cette étape franchie, Dr Tassembédo devra encore convaincre les Burkinabè à le conduire à la victoire finale au soir du 22 novembre 2020.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 29 septembre 2020 à 12:50, par Lom-Lom En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

    Bravo ! J’invite les journalistes de Lefaso.net à présenter entièrement les candidats à la Présidentielle
    . Celui-ci est docteur dans quelle discipline ? Certainement que son analyse tient aussi de son secteur d’activité. Sinon, on est habitué aux "diarrhées verbes" de ce qui n’ont rien de neuf à dire !

  • Le 29 septembre 2020 à 15:00, par Ka En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

    Oui ! Comme je le disais, il y eu une élection présidentiel dans notre pays, ou toute la presse écrite de notre pays et le monde entier écrivait que Blaise Compaoré cherchait un candidat en face de lui sans résultat ? En 2020 Roch Kaboré aura en face de lui des candidats de toutes les sauces, (pimentés, salés, exct)… Déjà je retiens de ce candidat qui utilise nos propres frères déguisés en terroristes pour déstabiliser notre pays comme font d’autres dans les pays de la sous-région dont on n’a pas de solution pour les éradiquer, et faire sa révolution et sa motivation en récitant les célèbres phrase de nos martyrs comme : « Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple », s’est écrié feu le Président Thomas Sankara. Feu Norbert Zongo, pour sa part, disait en substance ceci : « Il n’y a pas d’avenir pour qui que ce soit dans un pays sans avenir ». Et feu le Professeur Joseph Ki-Zerbo de renchérir en ces termes : « nan lara an sara ».

    Malheureusement tous ceux-ci ne sont que des propagandes a deux bales pour... sans citer aucun mot de la justice qui devait sauver l’honneur de Thomas Sankara et de Norbert Zongo ou de faire revenir les fuyards par la justice.

    Les candidats timides qui ont fréquenté leurs ex-alliés pendant plusieurs années, donc on les connaît bien, et on les a vu à l’œuvre, n’osent pas parler de justice dans leur programme : Car, la première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa justice ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa justice, et pour une réconciliation nationale durable pour faire avancer dans l’émergence comme veut le Burkina de 2020, il faut parler de justice. Pour l’instant un seul candidat a mis l’accent sur la justice et l’applique, et même si tout n’est pas parfait, nous pouvons dire que le pays est gouverné de nos jours "dans la justice et l’équité". La preuve est qu’un ministre groupie en prison, du jamais vu dans notre pays : Car un douanier avec des cantines pleines des billets de banques chez lui est laissé en liberté par un autre régime.

    Parler d’une autre révolution au Burkina sans un mot de la justice, ou faire revenir les criminels au Burkina par la justice n’est pas une révolution. Oui les Burkinabé savent que les révolutions qui surviennent dans notre pays ne se ressemblent pas, car chaque révolution apporte son originalité qui la distingue des autres. Révolutionner par ce que nos frères comme dans les autres pays sont déguisés en terroristes et tuent pour des miettes, et que même la communauté internationale avec leur puissance ne peut rien, aucune révolution sans parler de justice qui mettront en prison ceux qui les donnent les miettes ne sera pas une révolution. Sauf à l’exemple de la révolution d’Aout 1983 qui était une révolution qui représente un double caractère démocratique et populaire, et qui avait pour tâche primordiale la liquidation de la domination de ceux comme aujourd’hui ont volé les caisses de leurs états et financent les terroristes déguisés pour déstabiliser leurs pays, ou l’épuration de la campagne de toutes les entraves sociales, économiques, et culturelle qui la maintiennent dans un état d’arriération. Cette révolution-là, était vraiment un exemple de révolution pour faire avancer le pays que nous aimons toutes et tous. Sans rancune et Bonne Chance candidat Dr. Claude Aimé Tassembédo.

  • Le 29 septembre 2020 à 16:23, par songdo En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

    La France a tué beaucoup DE PRESIDENTS Africains,quittons le Fcfa qui est une monnaie NAZIE,une,monnaie de servitude.La FRANCE EST UN PAYS DE SANG.

  • Le 29 septembre 2020 à 18:26, par Manuel En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

    Bonjour
    Homo ridiculus circulus !
    Tout le monde veut être Président, mon Dieu aide nous !
    Comme si le paysan de mon village n’avait aucune ambition pour ce pays, Docteur par ci, Professeur par là et quoi encore ?
    N’est pas Sankara qui veut !

  • Le 29 septembre 2020 à 19:22, par Nassara En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

    Pour repondre, celui ci se dit docteur en psychologie meme si le doctorat nest pas gage de compétence dans la gestion de lachose publique. En effet on a vu des politiques qui ont peu de diplôme et qui ont fait le travail correctement , tout comme des docteurs qui ont tous échoué, suivez mon regard. Il ya aussi les conditions dans lesquelles les foctorats ont été acquis... Bonne chance à tous les candaidats.

  • Le 29 septembre 2020 à 19:26, par Le Vigilent En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

    Le diagnostic du Dr Tassembedo est sans appel : « absolument rien ne va dans ce pays ». Il y a même de faux docteurs dans ce pays, si ce n’est tous ceux, sauf évidemment lui-même, qui s’est présentent comme tels. Même legaso.net et tous les autres médias (j’écris, radio, télé et autres journaux en ligne) ne fonctionnent plus. Tous les hommes politiques, sauf l’éminent Dr Tassembedo, sont nuls. A la longue notre alchimiste finira par décréter que même le soleil ne se lève plus au Burkina.

  • Le 30 septembre 2020 à 08:22, par Ka En réponse à : Présidentielle de 2020 au Burkina : Dr Claude Aimé Tassembédo « veut changer les choses »

    Oui ! Comme je le disais, il y eu une élection présidentiel dans notre pays, ou toute la presse écrite de notre pays et le monde entier écrivait que Blaise Compaoré cherchait un candidat en face de lui sans résultat ? En 2020 Roch Kaboré aura en face de lui des candidats de toutes les sauces, (pimentées, salées, exct)… Déjà je retiens de ce candidat qui utilise ce que nos propres frères déguisés en terroristes pour déstabiliser notre pays comme font d’autres dans les pays de la sous-région, dont on n’a pas de solution pour les éradiquer, et faire sa révolution et sa motivation et citant les célèbres phrase de nos martyrs comme : « Malheur à ceux qui bâillonnent leur peuple », s’est écrié feu le Président Thomas Sankara. Feu Norbert Zongo, pour sa part, disait en substance ceci : « Il n’y a pas d’avenir pour qui que ce soit dans un pays sans avenir ». Et feu le Professeur Joseph Ki-Zerbo de renchérir en ces termes : « nan lara an sara ».
    Malheureusement il manque le mot (justice) qui devait sauver l’honneur de Thomas Sankara et de Norbert Zongo, ou de faire revenir les fuyards par la justice.

    Les candidats timides qui ont fréquenté leurs ex-alliés pendant plusieurs années, doivent se réveiller et parler de justice dans leur programme : Car, la première cause qui mine le développement d’un pays, c’est sa justice ! La première cause qui crée des crises sociales dans un pays, c’est sa justice, et pour une réconciliation nationale durable pour faire avancer dans l’émergence comme veut le Burkina de 2020, il faut parler de justice. Pour l’instant un seul candidat a mis l’accent sur la justice et l’applique, et même si tout n’est pas parfait, nous pouvons dire que le pays est gouverné de nos jours "dans la justice et l’équité". La preuve est qu’un ministre groupie en prison, du jamais vu dans notre pays : Car un douanier avec des cantines pleines des billets de banques chez lui est laissé en liberté par un autre régime.

    Parler d’une autre révolution au Burkina sans un mot de la justice, ou faire revenir les criminels au Burkina par la justice n’est pas une révolution. Oui les Burkinabé savent que les révolutions qui surviennent dans notre pays ne se ressemblent pas, car chaque révolution apporte son originalité qui la distingue des autres. Révolutionner par ce que nos frères comme dans les autres pays sont déguisés en terroristes et tuent pour des miettes, et que même la communauté internationale avec leur puissance ne peut rien, aucune révolution sans parler de justice qui mettront en prison ceux qui les donnent les miettes ne sera pas une révolution. Sauf à l’exemple de la révolution d’Aout 1983 qui était une révolution qui représente un double caractère démocratique et populaire, et qui avait pour tâche primordiale la liquidation de la domination de ceux comme aujourd’hui ont volé les caisses de leurs états et financent les terroristes déguisés pour déstabiliser leurs pays, ou l’épuration de la campagne de toutes les entraves sociales, économiques, et culturelle qui la maintiennent dans un état d’arriération. Cette révolution-là, était vraiment un exemple de révolution pour faire avancer le pays que nous aimons toutes et tous. Sans rancune et Bonne Chance candidat Dr. Claude Aimé Tassembédo.

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