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Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

Publié le vendredi 24 juillet 2020 à 23h14min

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Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

Le cheikh de Tanwalbougou, Amadou Bandé, s’est exprimé ce vendredi 24 juillet 2020 à Ouagadougou sur les événements tragiques survenus le 29 juin 2020 dans sa localité. Face aux accusations de complicité dont il dit faire l’objet depuis l’apparition du terrorisme au Burkina Faso (en 2015), le guide spirituel brise le silence et donne sa position sur le terrorisme.

« J’ai tenu aujourd’hui à rompre le silence que m’imposent mes lourdes charges de guide religieux pour m’exprimer sur le drame humain que vivent les habitants de Tanwalbougou, et singulièrement les événements tragiques survenus le 29 juin 2020 qui ont causé la mort de sept personnes et fait plusieurs blessés », a introduit le cheikh de Tanwalbougou, Amadou Bandé.

En revanche, il n’a pas tenu à se prononcer sur le volet judiciaire de la situation. Il s’est agi tout simplement de « donner sa lecture des évènements ».

Pour le cheikh, sa position sur le terrorisme est claire : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme ». Et d’ajouter : « Je rejette toute forme d’extrémisme violent. J’ai la conscience tranquille et j’ai fait de mon mieux pour sensibiliser sur les méfaits de l’extrémisme violent ».

En ce qui concerne la politique, Amadou Bandé se dit neutre et ne milite pas dans un parti politique.

Nourou Dicko (à droite), le porte-parole du cheikh, a lu la déclaration en français

« Il faut agir sur la base des informations crédibles »

Le maître coranique d’obédience Tidjani, Amadou Bandé, a rappelé qu’il soutient la lutte engagée par l’armée nationale contre le terrorisme.
Toutefois, des dérives sont vécues par les ressortissants de Tanwalgougou, dans la région de l’Est. C’est pourquoi, le cheikh propose la vigilance et la vérification des sources d’informations. « Cette lutte contre le terrorisme doit être menée avec beaucoup de discernement pour ne pas verser du sang innocent. Je ne protège aucun de ceux qui ont porté des armes contre le pays, fut-il mon propre fils. Mais il faut agir sur la base d’informations crédibles et vérifiables et respecter la présomption d’innocence afin de préserver le socle social du vivre-ensemble hérité de nos ancêtres », a-t-il affirmé.

« Il faut impliquer les notabilités de toutes les communautés dans cette lutte. Car le revers de la médaille (…) renforce les terroristes. Le recrutement devient alors facile malheureusement », a-t-il ajouté.

Une vue des proches du cheikh durant le point de presse

La situation à Tanwalbougou

Comme promis, le guide spirituel est revenu sur les évènements du lundi 29 juin à Tanwalbougou. Dans son récit, il a évoqué une visite surprise des Forces de défense et de sécurité (FDS) avec une douzaine de véhicules, une trentaine de motos et un char de combat, à 6h du matin.

Pendant trois heures chrono, toutes les maisons ont été fouillées. La maison d’Amadou Mandé n’a pas été épargnée. « Même les poulaillers ont été fouillés. Rien n’a été trouvé et rien n’y sera jamais trouvé car nous n’avons aucune sympathie pour les terroristes », a-t-il rapporté.
Par la suite, le cheikh a indiqué que des pièces d’identité ont été retirées et emportées. Ses proches ont été violentées et douze personnes ont été embarquées manu militari.

Pour sa sécurité, le cheikh Amadou Bandé dit se confier entre les mains de Dieu, qui le protège.

Le lendemain, c’est-à-dire le 30 juin, cinq rescapés sont venus les informer de la mort des sept autres. « Le communiqué ministériel confirme qu’ils sont tués par balles », a précisé le cheikh. Par ailleurs, il a annoncé que la « Journée de dialogue intercommunautaire pour la paix (JDIP) » de Fada (tenue les 14 et 15 juillet 2020) a pris une résolution sur la nécessité d’offrir une sépulture aux restes des sept tués « dont les corps ont été abandonnés aux charognards et aux chiens ».

Les violences à Tanwalbougou ont occasionné le déplacement de plus de 500 personnes dans le quartier du cheikh Amadou Bandé. A ce jour, il a laissé entendre qu’ils ont quitté Tanwalbougou, fermant ainsi la moquée et l’école fréquentée par plus de 140 élèves.

Durant son point de presse, le cheikh a tenu à retracer sa généalogie. L’on retient que le guide spirituel, qui est connu sous le surnom « Tokora Mobbo », est l’arrière-petit-fils de Belko Bandé. Il appartient au clan Ba des peulh ayant vécu longtemps dans la ville de Ouagadougou, dans l’ex-quartier de Bilbambili. « Mon aïeul Belko fut un des conseillers de Naaba Boukari Koutou. Belko Bandé fut aussi l’imam de la mosquée alors située au sein de la gare du train, et les vestiges de cette mosquée sont toujours présents », a-t-il narré.

Cryspin Masneang Laoundiki
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 24 juillet 2020 à 12:05, par Jean de Dieu En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Paix des cœurs au Burkina Faso !
    L’armée doit s’efforcer à rester républicaine, et ne pas paniquer . Notre ennemi commun n’est pas Peul, arabe, musulmans ou autres . Notre plus grand ennemi c’est la désunion !
    Restons unis et le terrorisme sera vaincu !
    Vive le Faso des Peuls, Mossis, Lobi… et même des bwabas ce peuple sauvage buveur de Dolo

  • Le 24 juillet 2020 à 12:10, par Indjaba En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Faites attention à ceux qui viennent habiter chez vous. Faites attention à ceux Qui disparaissent et qui reviennent. Identifier les correctement. Courage pour votre implication à la lutte contre le terrorisme. Sensibiliser les jeunes de la localité. Mettez fin à la promotion des écoles de ’’garibou’’ car ces jeunes garibous sont endoctriner et n’apprennent qu’à mendier et quand ils ont 16 ans, ils deviennent une proie facile pour les recruteurs de terrorisme.

    • Le 24 juillet 2020 à 15:30, par Le Financier En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

      Je suis d’avis avec vous. Chaque fois que je vois ces enfants mendiants agglutinés aux feux tricolores, je me pose toujours la même : que deviendront ils demain. Ils ne peuvent pas avoir à leur majorité un mode de vie sain parce qu’ils n’auront rien appris. Ils ne pourront pas être par manque de fonds de commerce, ils ne pourront pas être de bons cultivateurs parce qu’ils n’ont pas appris à se courber pour tenir la daba. Que feront-ils demain pour satisfaire leur besoin, celui de la femme qu’on leur aurait donné et des enfants qui naîtront de cette union. La lutte contre l’Hydre terrorisme ne doit pas être seulement la lutte armée mais aussi des actions préventives donc autres le cas de ces petits talibés. Pourquoi ne pas créer des centres de formation dans les provinces, où ils seront internés et formés en menuiserie, couture, mécanique, poterie, etc. Avec les recettes de vente de leur production, ouvrir un compte d’épargne pour chacun, qui leur permettra à leur majorité de s’installer à leur compte.

  • Le 24 juillet 2020 à 12:52, par bwaza En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Je soutiens l’internaute indjaba, car la région refuse la mendicité. Quoi qu’on dise , l’État doit ouvre l’œil et le bon pour suivre les écoles religieuses . Notre pays , étant un pays laïc, il est temps de réglementer ces écoles qui , peuvent ,à tort ou à raison , constituer des couvents propices à la radicalisation religieuses (chrétienne ou musulmane). Les bergers(pasteurs et imams ) doivent pensent autrement leur mission pastorale afin de donner plus de chance au peuple de dieu dont ils ont la lourde charge. Par exemple, il fraudait allier foi religieuse à l’apprentissage d’un métier pratique. Comme çà, les apprenants sortiront des écoles avec double compétence leur permettant de se débrouiller dignement dans la société.

  • Le 24 juillet 2020 à 13:09, par SOME En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Tiens c’est maintenant que tu retrouves bizarrement la parole . Tu étais où quand ces faits se sont passés. Il fallait sortir en ce moment et parler et dissiper tout malentendu éventuel. Non la démarche elle même laisse soupconneux
    SOME

  • Le 24 juillet 2020 à 13:54, par Ka En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Assumons nos responsabilités pour mieux éradiquer nos propres frères déguisés en terroristes et tuent même leur propre famille avec la complicité des uns et des autres. 90% de la population et l’état sollicitent tout en chacun de dénoncer autour de lui tout mouvement suspect pour notre sécurité. Si les forces de l’ordre ce sont pointé chez ce monsieur, ce n’est pas pour rien. Ils n’ont rien trouvé d’accord, mais la prudence est un chemin d’or. Bravo a nos forces de l’ordre.

  • Le 24 juillet 2020 à 13:57, par Boussou biiga En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    La neutralité est en réalité une complicité. Si vous êtes dans une zone infesté par les Jihadistes, vous jouez les neutres, vous voyez mais vous ne dénoncez pas, vous savez mais vous ne dites pas ; vous dites que vous êtes neutre et vous avez des fidèles qui font le mal, vous le savez , alors moi je dirai que vous êtes un complice. Je dirai que vous avez choisi votre camps. Et il faut le dire, beaucoup de religieux, par peur jouent les équilibristes ou pire, penchent du coté de l’ennemie. Alors chers militaires, fouillez les, traquez les et arrêtez les.

    • Le 25 juillet 2020 à 01:58, par Burkinabe En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

      Il n’as pas dis qu’il est neutre contre le terrorism, il est neutre en term de politique parce qu’il n’est affilier a aucun parti politique. Il a dis clairement qu’il est contre le terrorism.

  • Le 24 juillet 2020 à 14:10, par BURKINDI En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    En ce moment , il faut éviter d’herberger des gens ou du moins faire une declaration ou signaler

  • Le 24 juillet 2020 à 14:24, par Neekre En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Je suis vraiment d’accord avec l’internaute Bwaza : il faut rendre obligatoire l’apprentissage d’un métier quand les enfants sont dans les "ecoles religieuses". ça peut resoudre pas mal de problemes.

    • Le 25 juillet 2020 à 11:28, par Sènan En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

      Nous manquons de courage. Disons haut et fort la triste vérité que ces écoles dites religieuses ne servent à rien sinon abrutir nos enfants. #notre_peuple_doit_se_parler.

  • Le 24 juillet 2020 à 14:54, par Le réaliste En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Je pense que les uns et les autres doivent être réalistes dans notre lutte commune contre le terrorisme. Toutes les ethnies habitant le territoire national sont des Burkinabè au même titre. Celui qui choisit de s’enrôler dans le terrorisme n’implique point son ethnie. Cependant, lorsque plusieurs individus d’une même ethnie s’engouffrent dans cette sale besogne, cela peu faire tache d’huile sur celle-ci et c’est bien notre cas actuellement.
    En effet, sur le terrain tout dans nos lieux de détention des acteurs terroristes, une ethnie et bien largement majoritaire, mais ceci ne signifie vraiment pas qu’elle ne regorge que des terroristes car, diverses autres ethnies (Mossi, Samo, Bwabwa, Malinké, Sénoufo, ect...) y sont également représentées.
    Pour le cas de Tanwalbougou, il faut de la prudence pour ceux qui manigancent dans cette affaire pour jouer à la victimisation ou prétendre à la stigmatisation car la réalité semble être autre chose sur le terrain.
    Rappelons de ce Amadou Kouffa faisait comme prédication dans la zone de Djibo, et qui nous a causé ce tout le monde sait. Faisons attention à ces soit disant Cheick ou prédicateur isolé dans les zones sensibles au terrorisme comme Tanwalbougou.
    Il semble que des postes de contrôles gérés par des individus armés d’une ethnie Burkinabè étaient installés sur les principales voies menant à la résidence de ce Cheick situé carrément à l’écart (environ 4 km) de Tanwalbougou.
    Il faut qu’on évite d’impliquer systématiquement nos FDS qui peinent déjà à faire face à ce phénomène très complexe, dont nos propres frères (de l’intérieur comme de l’extérieur) sont majoritairement des principaux acteurs de terrain comme de l’ombre.
    C’est facile pour une certaine presse de suivre des instigations de certaines structures aux objectifs peu orthodoxes pour rester à Ouagadougou et recueillir des interviews ou pondre des écrits irréalistes. C’est plutôt bon d’investiguer indépendamment auprès des populations paysannes de Tanwalbougou. Journalistes, inspirez-vous du journalisme d’investigation que menait feu Norbert ZONGO pour honorer notre presse et attirer l’engouement du public.
    Que Dieu bénisse le Burkina Faso

  • Le 24 juillet 2020 à 15:33, par ALVIN En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    JE PENSE QUE C’EST LE SYSTEME CLASSIQUE QUI DOIT CHERCHER LES VOIES ET MOYENS POUR FAIRE DE CES FOYERS CORANIQUES DES NIDS N’APPRENTISSAGE POUVANT DEBOUCHER SUR L’INSERTION DES APPRENANTS DANS LA VIE REPUBLICAINES. CREER DES CURRICULATS ET LES POSSIBILITES DE DEBOUCHER SUR UN BOULOT DANS LE PRIVE OU LE PUBLIC. CELUI OU LE FOYER QUI NE SE CONFORME PAS A CETTE REGLEMENTATION DOIT ETRE PUNI.

    • Le 26 juillet 2020 à 03:29, par TTFT En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

      Tres bobbe idée @ ALVIN. En plus la mandicité doit tres interdite surtout si elle vise a collecter des ressource pour le maitre coranique à qui on devra faire payer des impots d’ailleurs.

  • Le 24 juillet 2020 à 15:36, par Albert En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Dieu bénisse le Burkina !
    Chaque burkinabè devrait se démarquer de toute connivence avec les djihadistes et travailler surtout à les dénoncer et à les combattre.
    Un proverbe moaga dit que ’ la hyène attrape ce qui ressemble à la chèvre’.
    Je souhaite beaucoup de courage au cheick et qu’il ne s’offusque pas de la descente musclée à son domicile mais qu’il soit fièr de sortir blanchi des soupçons qui pesaient sur lui.
    C’est Unis que nous construirons le Faso .
    Nous devons châtier avec toute la rigueur du moment les fils égarés .J’imagine combien il est douloureux de couper soi même
    son membre gangrené !!!
    Courage à tous !!!

    • Le 24 juillet 2020 à 17:55, par Albert2 En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

      Ce ne sont pas seulement les membres gangrénés qu’il faut couper, il faudra également inciser ces nombreux cœurs haineux et ethnicistes...
      Des individus qui ne connaissent même plus la route de leur village mais qui disent connaître qui héberge qui dans nos campagnes.
      Le Cheick Bandé est bien connu et respecté dans la région de l’Est. C’est seulement des tortionnaires déguisés en sauveurs qui induisent souvent nos FDS en erreur...
      Tôt ou tard, chacun paiera de sa cruauté et de sa haine !

  • Le 24 juillet 2020 à 17:50, par EXODUS En réponse à : Violence à Tanwalbougou : Le cheick brise le silence

    Aux internautes ayez connaissance d’une situation avant de vous exprimez , le Cheick de Tanwalbougou est celui qui a participer à la construction de la gendarmerie de Tanwalbougou ,l’équipe en meubles et équipements solaires photovoltaïque avec une TV led 32 pouces avec abonnement canal sat en 2016 ( Le Lieutnant Drabo chef de la gendarmerie de fada de l’époque en est témoin). Il a fait équipe le CSPS de Tanwalbougou en lits et matelas , équipé l’École primaire en tables bacs. Les politiques de ce pays ( Opposition et majorité ) ont voté une loi pour armer des civils appelé VDP (au détriment des policiers beaucoup plus nombreux et avec les meilleures renseignements ) parmi les VDP il y’a d’anciens délinquants et surtout des haineux et prédateurs de terres qui profitent régler les comptes . Notre pays souffre plus de d’insécurité, de conflit communautaires , des problèmes fonciers que de terrorisme. Le Burkina est le plus petit pays du G5 Sahel et nous sommes incapables de sécuriser 274.200km². Armer des civils s’est créer d’autres problèmes maintenant et après la fin du terrorisme. Wait and See.

  • Le 24 juillet 2020 à 20:53, par Ka En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    Mon ami SOME je cautionne ? Donner des leçons a posteriori, ça me semble tout aussi dérisoire. Outre, la pauvreté on sait à quel point elle peut nous conduire : Il y a une base familiale et religieuse qui est habilement exploité par les Djihadistes des temps nouveaux, et même les drones des américains ne pourront pas trouver aucune trace des Djihadistes dans les demeures de ces familles. Les non musulmans n’osent pas aborder franchement la question ou dénoncer ce qu’ils savent, de peur d’être taxé d’anti-Islam. Quelques musulmans, comme toi SOME veut nous faire savoir avec ta courte phrase, jouent à l’Autruche, se disant ne pas être concernés, car les terroristes ne sont pas de vrais musulmans.

    Et souvent, je me demande comment quelques musulmans raisonnent pour ne pas comprendre des choses aussi simples en se complaisant des arguments aussi puérils qu’un enfant de 3 ans démonterait par une succession de questions à son père. Papa pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? à ne pas en finir. Finalement papa répondra je ne sais pas. Ce qui veut dire que c’est un mensonge, une affabulation faite pour soumettre l’Humanité au désir de Satan. Pourtant l’Islam que je connais est une religion de paix et sans violence.

    Conclusion : Je dis à nos frères déguisés en terroristes et que quelques musulmans ne veulent pas les dénoncés, que nul n’a le droit de tuer son prochain pour quelques causes que ce soit. Les terroristes Djihadistes, en tuant massivement des innocents, nul n’a le droit de monter une histoire à dormir debout qui ne vienne pas du coran qui enseigne la paix, pour tuer ses semblables. Les autres qu’ils ont tués, ont également le même droit à la vie qu’eux.

  • Le 24 juillet 2020 à 21:19, par F7 En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    Faites attention à ceux qui viennent habiter chez vous. Faites attention à ceux Qui disparaissent et qui reviennent. Identifier les correctement. Courage pour votre implication à la lutte contre le terrorisme. Sensibiliser les jeunes de la localité. Mettez fin à la promotion des écoles de ’’garibou’’ car ces jeunes garibous sont endoctriner et n’apprennent qu’à mendier et quand ils ont 16 ans, ils deviennent une proie facile pour les recruteurs de terrorisme.
    Je suis parfaitement d’accord avec cette analyse du frère Ndjaba.

  • Le 25 juillet 2020 à 09:24, par Le petit tranquilos En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    Il faudrait que la majeure partie de nos cheikhs et maîtres coraniques reconnaissent qu’ils ont échoué leur mission. Regardez la quantité de talibets qui pullulent nos grandes agglomérations. Il y a même des familles toutes entière dont c’est leur profession la mendicité.
    J’ai l’impression qu’ils maintenir certains de cet état d’esprit afin de pouvoir venir faire leurs sacrifices et offrandes.
    Changeons Svp.

  • Le 25 juillet 2020 à 09:25, par David Mare En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    c’est une très bonne chose que certaines personnes acceptent parler. C’est aussi une solution au problème, ça permet aux gens de libérer ce qu’ils ont de gros dans leur cœur. L’imam a donné une piste de solution à la lutte contre le terrorisme pour ceux qui savent lire entre les lignes. Toutefois il faut comprendre la dynamique du phénomène pour en discuter.

  • Le 25 juillet 2020 à 10:27, par abdoul En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    a mon avis les ne veulent pas perdre leur statut dans leur société même si sa fait mal au pays,le probleme de notre société est que les tètes ne veulent pas s’assumer,pourtant les membres vont vers ou se dirige la tète,
    mon preuve est qu’une village dans le nord majoritairement une ethnique,le chef a fait un discours mettant en garde a chaque famille que celui qui aura engager ou coopérer ou héberger quelqu’un mal intention dans son village il aura affaire a lui, je vous en sure jusqu’à la son village est Epargne

  • Le 25 juillet 2020 à 14:03, par caca En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    Dans l’islam, le mal est communautaire quand un seul se comporte mauvais le système ne condamne jamais. Il y a des musulmans qui ne sont pas des terroristes ou ne sont pas des djihadistes, mais ces derniers ne condamneront jamais de manière publique. Ils se contenteront à dire qu’ils ne sont pas de vrais musulmans.
    En plus, l’enseignement coranique demeure archaïque dans les interprétations des textes anciens. Une compréhension éhontée de ces textes amènent à des application désordonner. Quand l’islam se prétend une vérité absolue et une religion vraie par rapport autres ? Comment dans ce contexte certains de l’esprit faibles n’agiront pas pour que la doctrine islamique soit respecter de tous ? Le cheik peut n’est pas être terroriste, mais il ne va jamais condamner ceux qui commettent de tels actes odieux au nom de l’islam.

    • Le 26 juillet 2020 à 17:17, par Nabiiga En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

      @ Caca :

      Absolument Caca. Je suis parfaitement d’accord avec toi quand tu parles des condamnations des actes odieux commettent par des djihadistes. On assiste seulement à des phrases puériles comme : Ceux qui commettent des actes terroristes ne sont pas des terroristes, sont des infidèles, des mécréants, ne le font pas au nom d’Islam, islam est une religion de paix ;{{}} De paix ? Mon œil !!! D’accord, mais condamnez-le, voire même vous joindre aux forces de l’ordre pour combattre ceux qui gâtent le nom de votre religion car après tout, c’est votre croyance qui est attaquée par ces soldats d’Islam. Et, si vous créez des associations de défense du nom d’Islam pour s’occuper de déminer les têtes de ces soldats d’Islam ? Qui s’opposera à une telle initiative ? Au contraire, ces associations pourraient bénéficier de l’appui, tant financiers que logistiques, des gouvernements. Mais sortir devant des micros comme l’a fait ce soi-disant Cheik pour se disculper des actes commis au nom de votre religion dans cette partie de notre territoire, me laisse sans voix.

  • Le 25 juillet 2020 à 18:56, par Fotougo En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    C’est déjà une très bonne chose que le cheikh condamne le terrorisme et l’extrémisme violent qui prétend agir au nom de l’islam. C’est son devoir et celui des autres cheikh de condamner le terrorisme et surtout leurs chefs kouffa et dicko. Le silence des différents cheikh pouvait être interprété de caution ou de complicité au terrorisme. Et la, il n’ont pas le droit de se taire devant la barbarie de ces ignares que rien sauf le mercenariat ne peut justifier.

  • Le 26 juillet 2020 à 08:00, par warzat En réponse à : Violences à Tanwalbougou : « Je ne suis ni terroriste, ni complice des terroristes, ni bras financier du terrorisme », déclare le cheikh

    Chez nous au Burkina, la lutte contre les voleurs de bétail, les bandits de grand chemin est très complexe. Quand on se cherche à connaitre l’identité de ces malfrats, on revient indubitablement à des jeunes sans emploi , sans perspective qui envient les autres, qui veulent avoir les mêmes biens sans en payer le prix. Ces jeunes sont des rebuts de notre société des 30 dernières années.(période où la morale a disparu dans notre pays) Autrement un jeune ne peut pas rejoindre les voleurs s’il a vécu une enfance, une adolescence heureuse avec des perspectives prometteuses pour sa vie future d’adulte fondant une famille.
    Chez nous on dit ’’que c’est ce qu’il y a chez les peuls, qu’il y a aussi chez les mossis’’. Le métissage est ancestral et il y a même toute une ethnie intermédiaire, avec son terroir, ses us et coutumes : les silmimossés.
    Et quand on a une petite nièce peule, en petite section de maternelle qui comme sa mère à son âge pour prononcer le mot lioula(oiseau en moré) prononce lila, qui comme sa mère au même âge prononce’’ cocodile’’ quand on lui montre le crocodile sur le fameux T-shirt, on est très prudent dans son comportement d’adulte par rapport à cette situation. On opte plutôt clairement pour l’éradication des bandits, on ne se tait pas, on ne ruse pas. L’expérience aidant, on sait que partout dans le monde, les voleurs de bétail n’ont pas gagné.
    Un corps de métier comme la gendarmerie a radié 93 de leurs éléments pour indiscipline, ce même corps peut-il admettre des tueries d’innocentes personnes ? Si innocent, il y a, dans la vie, il y a rarement des crimes restés impunis. Il y a encore des nazis qui sont jugés et punis de nos jours et un dicton peul dit d’ailleurs ceci :’’quand la justice tarde à venir, c’est qu’elle est allée au loin, chercher un bâton flexible pour mieux châtier le coupable’’.
    Les bandits ou pseudo-terroristes, ne sont pas seulement des peuls et c’est connu, les gendarmes ne sont pas uniquement des mossis, il faut donc éviter la facilité qu’a certains opportunistes médiocres à orienter le débat dans le sens qui corrobore leurs insuffisances et qui arrange ceux qui nous divisent pour mieux nous asservir. Pour finir, il me revient que les peuls ont occupé le perchoir dans le royaume mossi, ils sont chez eux au Burkina, c’est un fait historique qu’aucune personne honnête ne peut troquer. Il faut que les peuls le sachent. Le mossis ne peuvent se passer des peuls, les peuls ne peuvent pas non plus se passer des mossis. Ceux qui diront qu’ils le peuvent ne savent pas d’où, ils viennent et sauront pas où lls vont. Que dire de vos parents à plaisanteries, les bobos ? Il faut absolument que les jeunes peuls sachent qu’ils sont chez eux au Burkina et c’est aux adultes de le leur dire.

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