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Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

Publié le jeudi 7 mai 2020 à 11h02min

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Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

C’est une équation à laquelle l’autorité a du mal à trouver une solution. Coincé entre les impératifs de lutte contre le terrorisme (notamment les lourds soupçons qui pèsent sur certains réfugiés du camp de Mentao) et la volonté de respecter ses engagements internationaux, le gouvernement burkinabè a été mis devant les faits depuis le 2 mai 2020. Une attaque contre des Forces de défense et de sécurité, une course-poursuite contre les terroristes jusque dans le camp, et une avalanche de communiqués de toutes parts…

Certains Djibolais n’ont jamais vu d’un bon œil l’installation d’un camp de réfugiés à la lisière de la ville. L’on fait le rapprochement entre la descente aux enfers de la province et l’arrivée des premiers réfugiés depuis 2012. Pas par refus d’hospitalité et de compassion à la douleur de frères sahéliens qui ont fui des atrocités dans leur pays. Mais plutôt à cause des fréquentations « louches » de certains d’entre eux. Les années sont passées et le fossé de confiance est devenu plus abyssale. A Djibo, l’on entend souvent : « Tant que le camp de réfugiés sera là, la région ne connaîtra jamais la paix ». A tort ou à raison ?

A plusieurs reprises, des informations ont fait état de ce que des terroristes se sont réfugiés dans le camp après des attaques. Les Forces de défense et de sécurité qui assuraient la sécurité du camp ont essuyé plusieurs attaques et ont fini par plier bagages. Les écoles, les centres de santé, les organisations humanitaires qui facilitaient le séjour des « invités », rien de tout cela n’existe encore sur le site.

L’assistance humanitaire dont ils bénéficiaient se fait désormais de façon sporadique. Les ONG sont escortées depuis Djibo sur le camp. Et à plusieurs reprises, les FDS qui assurent l’escorte ont payé un lourd tribut.

Mais depuis le 2 mai 2020, ce qui couvait a été dénudé. Quatre gendarmes de la Brigade territoriale de la gendarmerie de Djibo subissent une attaque. Un pandore meurt, un autre est porté disparu. Selon un communiqué du gouvernement, « les FDS venues en renfort ont poursuivi des combattants armés qui se sont enfuis dans le camp des réfugiés. L’opération de ratissage qui s’en est suivie, s’est heurtée à la résistance de certains réfugiés, provoquant ainsi des incidents ».

Poussé à réagir

Très rarement, le gouvernement réagit à des faits de ce genre. S’il l’a fait cette fois-ci, ce n’est pas à cause de la gravité des faits. Prompt dans la réaction, c’est la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) qui a été le premier à donner de la voix, depuis Kidal au Mali. Le même jour que l’incident, le 2 mai 2020.

Dans un communiqué signé de Ag Eouegh Ibrahim Eouari, porte-parole, la CMA note que l’irruption des FDS dans le camp « s’est soldée par de multiples contusions ayant causé blessures et fractures (quatorze cas dont huit graves hospitalisés), adossées à un ultimatum verbal consistant à vider le camp dans les plus brefs délais, sans tenir compte ni des conditions encore moins des moyens ».

Plus loin, la coordination s’est dit « très préoccupée par le sort que subit une frange de la population azawadienne réfugiée dans un pays frère qui, de surcroît, s’est engagé à les soutenir et à les protéger à travers les instances nationales et onusiennes ».

C’est deux jours après, soit le 4 mai, que l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est monté au créneau. Elle a condamné les violences qui auraient été commises par les forces de sécurité sur des réfugiés maliens, faisant 32 blessés parmi les réfugiés. « Selon les témoignages de réfugiés, les forces de sécurité sont entrées dans le camp, à la recherche d’individus armés impliqués dans une attaque contre des soldats, plus tôt dans la journée », indique l’agence onusienne, ce qui ne contredit pas la version gouvernementale.

Ces sorties ont poussé le gouvernement à sortir de son silence. Point par point, il répondra au HCR, et subtilement à la CMA.

La carotte et le bâton

Quand le HCR fait savoir que les réfugiés se sont vu accuser de complicité avec les assaillants non-identifiés et qu’on leur a ordonné de quitter le camp dans les 72 heures, sous peine de mort, le gouvernement dément toute information sur un éventuel ultimatum donné aux réfugiés pour quitter le camp. Quand l’organisme onusien demande l’ouverture urgente d’une enquête sur cet incident, l’exécutif burkinabè acquiesce et s’engage à ouvrir une enquête pour établir les responsabilités de part et d’autre.

Et ce n’est pas fini. Le HCR réitère son appel au gouvernement à autoriser la relocalisation des réfugiés vivant dans le camp vers un endroit plus sûr, et offre son appui aux autorités. Là également, l’exécutif s’aligne. Il « est disposé à effectuer la relocalisation des réfugiés du camp de Mentao dans les meilleurs délais et procéder au renforcement de la sécurité des camps de réfugiés avec le concours de ses partenaires ». Voilà qui ressemble fort bien à du yes man afin d’éviter de se mettre à dos « la communauté internationale ». Les assurances du gouvernement sont allées plus loin.

« Le gouvernement tient à rassurer les communautés réfugiées, les demandeurs d’asile, les populations hôtes, l’ensemble de la communauté humanitaire, l’opinion nationale et internationale, les pays frères et l’ensemble de la communauté internationale, qu’il ne ménagera aucun effort pour tenir ses engagements en matière du respect du caractère civil et humanitaire des camps de réfugiés, garantir la protection internationale et les droits des réfugiés , garantir la protection internationale et les droits des réfugiés sur son territoire », peut-on lire.

En revanche, dans sa réponse, le gouvernement n’a pas manqué de sortir les griffes, comme pour ne pas désavouer les FDS qui auraient conduit cette mission punitive. Il a tenu « à rappeler que les espaces humanitaires ne sauraient servir de base ou de refuge pour des terroristes ».

Par conséquent, le gouvernement invitait « les personnes sous protection internationale à se départir de tout acte incompatible avec leur statut et en appelle à l’ensemble des acteurs en charge de la gestion de ces camps à plus de rigueur et de vigilance ».

Une situation bien embarrassante pour le gouvernement qui veut respecter ses engagements internationaux pour continuer certainement à bénéficier de certains avantages, mais qui doit aussi faire face à d’éventuelles brebis galeuses qui portent le manteau protecteur de réfugiés.

Se donnera-t-il enfin les moyens pour mener à bien l’enquête annoncée afin de se laver de tout soupçon et pouvoir enfin bander les muscles contre les « réfugiés terroristes », ou « protecteurs de terroristes » ? C’est ce qu’il aura de mieux à faire pour avoir des coudées franches, même face aux partenaires techniques et financiers qui le marquent à la culotte dans cette affaire.

Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 6 mai 2020 à 23:14, par Amidou En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Ce sont les FDS qui affrontent le mal. Ce sont les FDS qui payent le plus lourd tribut par des sacrifices ultimes. Au lieu de les soutenir, "les autorités", de leurs salons feutrés, pondent des communiqués allant dans le sens de la "communauté internationale".

    Le jour que les FDS vont déposer les armes par démotivation, nous allons tous chier. Et j’espère vraiment qu’en ce moment, "les autorités" vont demander l’aide de la "communauté internationale" !

  • Le 7 mai 2020 à 04:08, par Indjaba En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Ici moins R M C K doit prendre la parole :
    - S’excuser, condamner et promettre des enquetes pour l’incident (diplomatie oblige)
    - Relever les bretelles du HCR car ce dernier est aphone et bien conscient que les locataires de ces camps ne sont pas calmes et blancs comme neige dans le terrorisme. En effet il y’a des gens labas qui après avoir changé leur identité, caché leurs passeport et leurs armes dans le sable burkinabè ou malien beneficient du statut de refugié pour la 5 fois en 20 ans. Certains d’entre eux continuent de travailler à distance comme hommes d’affaires au Mali et repertorié comme refugiés au Burkina. Ils ont leS contacts telephoniques des grandes medias, des dirigeants des ONG etc. Brefs ils sont complices de pleins de ’’trucs’’.
    - La plupart des refugiés qui sont à majorité Peul et Touareg sont corrects et il n’y a que quelques uns qui gatent l’image des Peulhs.
    - R M C K , il faut delocaliser le camp de Mentao et l’envoyer dans des provinces loin de la frontiere malienne et où il y’a moins de Peul et de Touareg. Ils seront plus faciles à surveiller et ne pourront pas se confondre facilement aux villageois hotes apres leurs forfait. C’est urgent.
    - Felicitatiosn au FDS. Vue que la guerre est asymetrique et l’enemie invisible , pour certaine Operations, je vous recommande des tenues Civiles avec neanmoins des signes qui vous permettront de vous reconnaitre. Là on seme aussi la confusion en niant expres certains fais. Courage !

  • Le 7 mai 2020 à 05:07, par Sergy En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Nous sommes une nation hospitalière mais nous ne saurons offrir le gîte à nos propres bourreaux.La CMA est une organisation terroriste, elle qui a pris les armes contre son propre pays donc n’a pas de leçon d’hospitalité à donner au Faso.Kidal est sécurisé par les nations unies le gouvernement gagnerait à faire rapatrier ces réfugiés terroristes.

    • Le 7 mai 2020 à 14:06, par Tilaï En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

      Tout à fait d’accord avec Sergy !
      Voilà des terroristes de l’Azawad qui ont divisé le Mali avant de s’approprier Kidal, provoquant des réfugiés au Burkina, qui veulent nous parler d’hospitalité ! Ces réfugiés n’ont-ils pas fui leur pays par la faute de l’Azawad et de ses alliés ?...
      Il faut démanteler ces poudrières et renvoyer chacun dans son pays !

  • Le 7 mai 2020 à 06:43, par On est où En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    HCR’ CMA relocaliser ces réfugiés au Mali
    Ce n’est pas la place qui manque.
    Est ce que vous demandez des comptes au USA sur leur agissements en Syrie Irak..
    Gouvernement burkinabè Gendarmerie soutient total.nous ne sommes pas dans une guerre classique soit c’est eux soit c’est nous.
    Le Burkina Faso a toujours été un pays d’hospitalité mais la faut pas abuser.qu’ils reparte a Bamako c’est pas la place qui manque la ba et personnes ne viendra leur chercher querelle.
    Tu es chez moi où tu me respecte ou tu dégage.

  • Le 7 mai 2020 à 07:47, par Vérité indiscutable En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    L’Azawad n’est pas un pays et ne le sera jamais. Le Burkina est un pays frère du Mali, pas de l’Azawad français.
    Je dis haut et fort qu’il n’y a pas d’autorité au Burkina. Toutes ces organisations internationales sont des mafias obscènes chez nous. Ils veulent que cette situation perdure. En leur disant oui, nous resterons dans la merde. Et on est étonné de voir les populations burkinabé se défendre elles-mêmes.
    Nous regardons en tout cas.

  • Le 7 mai 2020 à 08:04, par papa En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Nos autorites´ doivent etre ferme pour ne pas ceder au chantage et aux ingerences des ONG qui en realite´ sont les protectrices des terroristes . Ce camp de refugie´ doit etre delocalise´ tres loin de la frontiere du Mali et du Niger et le plus tot serait le mieux. Imaginez quel serait votre reaction lorsque vous pourchassez votre voleur qui se refugie chez votre voisin, vous tentez de penetrer dans la cour pour prendre votre voleur et voilä que ce voisin bande ses muscles en vous interdisant d´acceder dans sa cour, ce voisin n´est rien d´autre que le complice du voleur. Des voix s´etaient dejas levees´ pour reclamer la delocalisation du camp de Mentao mais nos autrites´ font la sourde oreille et voilä le resultat . Tout le monde sait que ce camp est infeste´ de terroristes et les autorites´ meme le savent . La population de Djibo doit organiser une grande manif pour exiger la delocalisation de ce camp pour la stabilisation de la region.

  • Le 7 mai 2020 à 09:07, par warzat En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    On remarque que quand, il y a une tragédie dans un pays, ce n’est pas tout le monde qui peut fuir et se réfugier dans un autre pays. Le citoyen lambda, qui vit au jour le jour n’a pas les moyens de fuir. C’est donc ceux qui ont les moyens qui peuvent fuir et la plupart du temps, c’est leur comportement qui est à l’origine de la tragédie.

  • Le 7 mai 2020 à 09:10, par Stalinsky En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Il faut cesser de jouer aux hypocrites. Ces organisations internationales dans la pratique sont complices de certains des réfugiés qui sont des terroristes venus créer la désolation au Burkina. Vous voyez la CEMA parle de population Azawadienne. En réalité ces gens considèrent Djibo, Dori, Gorom-Gorm comme faisant partie de l’Azawad. Les déplacés du Centre Nord ont une fois reconnu leurs assaillants qui sont des réfugiés Maliens et ils l’ont dit. Il faudrait que le gouvernement de Roch cesse de jouer aux peureux et demander aux refugiés Maliens de repartir au Mali. On peut les regrouper et les transporter jusqu’à Bamako, en charge pour le gouvernement malien de les trouver un site. Nous ne pouvons plus tolérer de voir des terroristes camouflés dans des camps de refugiés et venir tuer lâchement nos soldats pour qu’ensuite les journalistes bourgeois viennent faire des reportages de publicités pour ces criminels et traiter le Burkina Faso de maillon faible du G 5 Sahel. Il faudrait que Roch comprenne que ces facteurs vont jouer pour sa réélection à venir. Même si on est plus révolutionnaire , il faut être courageux quand même. En tout cas nous, en pays Lobi-Dagara nous l’avons compris et c’est pourquoi nous allons chasser de chez nous, ces Dhihadistes islamiques.

    • Le 7 mai 2020 à 10:10, par doobag ninmè+ sinsin=porc au four +beignets En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

      Soutien total à Stalinsky. Je suis de koudougou mais né en pays dagara plus précisement à Ouessa. On allait à Hamélé faire le marché et on partait en meme temps au Ghana. J’ai fait l’école à Ouessa dans les années 1975. On dansait avec nos copains dagari aux sons de balafons. On mangeait du porc au four et avec des beignets. On s’aimait très, très, très bien. On faisait la chasse ensemble les jeudis. On allait s’amuser à la volta noire aujourd’hui Mouhoun. Mais quelqu’un ne veut vivre cette fraternité, qu’il s’en aille. Nous autres, on a la nostalgie du passé. Je prie Dieu que nous retrouvions l’amour du prochain. Salut Mr Stalinsky.

  • Le 7 mai 2020 à 09:31, par Très Intrigué En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Une attaque se produit sur nos éléments le 2 mai 2020. Ce même 2 mai 2020, <>. Question, qui a renseigné des terroristes se trouvant au mali au moment de faits se déroulant au Burkina Faso, a tel point que ces terroristes dans leur communiqué donne le nombre de blessés et le type de blessure ? Ce camp de réfugier a en son sein des réfugier, mais tous les réfugier sont-ils de vrai réfugier ? Parlant du HCR, le HCR fait savoir que les réfugiés se sont vu accuser de complicité avec les assaillants non-identifiés et qu’on leur a ordonné de quitter le camp dans les 72 heures, sous peine de mort. Cher HCR,quel est votre camp ? Ne pensez-vous pas que la complicité est établie entre certains éléments du camp et leurs amis du mali qui savent combien de blessés il y a eu et même le type de blessures ? Cherchons l’erreur.

  • Le 7 mai 2020 à 10:31, par Kaka En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Humm, les fonctionnaires des HCR ont quel statut ? Il faut bien que la fonction s’éternise, sinon, comment des réfugiés installés depuis 2012, huit ans après, il n’y a toujours pas de solution. Étant donné que le BF vit la même situation que le Mali depuis 2016, et si on ne peut pas contrôler les "réfugiés", pourquoi ne pas retourner chez eux ?

  • Le 7 mai 2020 à 11:03, par la sentinelle En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    il faut les rapatrier au mali le plus vite, sinon !!!

  • Le 7 mai 2020 à 11:07, par Madock En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Bonne analyse du journaliste. Je supporte la position du gouvernement. Il faut la carotte et le baton. Il faut convoyer les refugies vers la brousse de Boromo, et faciliter rapidement leur rapatriement dans leur pays. Le camp de Mentao est a fermer.

    Cordialement.

  • Le 7 mai 2020 à 13:03, par @@GOG En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Chers internautes ,nos dirigeants ont l’air naïfs.Et les terroristes exploitent cette faiblesse.C’est le HCR qui soutient les terroristes .Tant qu’il aura des réfugiés ,les fonctionnaires du HCR s’enrichiront de la situation .C’est à cause des réfugiés qu’ils sont dans les camps.Ils ne peuvent pas ne pas supporter les réfugiés quand bien mème ces derniers sont complices des terroristes leurs frères.Ces fonctionnaires gagnent beaucoup dans ces camps de réfugiés et n’ont pas intérêt à épauler les gouvernants.Tout ces éclats pour faire comprendre qu’ils travaillent .Ces fonctionnaires sont complices des attaques terroristes au Burkina -Faso.Il est temps d’agir , sans quoi il y aura davantage d’attaques confuses .

  • Le 7 mai 2020 à 13:10, par Trump En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    N’oubliez pas que ce sont les autorités Burkinabé de l’époque qui ont nourrit, logé, habillé ces Touareg contre le Mali. Quand on élève des serpents on doit pas être surpris d’être mordu un jour. Tous ceux qui sont aux affaires aujourd’hui ont vu ces Touaregs se pavaner à Ouaga sans piper un mot.

  • Le 7 mai 2020 à 13:38, par cube En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Quand ces réfugiés arrivaient au Burkina, il n’y avait pas la guerre dans notre pays. Maintenant que le Burkina aussi est en guerre, avec même des déplacés internes, il est grand temps que ses gens soient renvoyés chez eux. Nous on saura se gérer entre Burkinabès.

  • Le 7 mai 2020 à 17:45, par Yamsoba En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    « »Il ya simplement une responsabilité à prendre sinon le chien ne change jamais sa manière de s’asseoir. La fermeture et le déplacement du camp de Mentao est une solution urgente à la lutte contre le terrorisme. Il sert sans aucun doute de refuge voir de base d’appui aux terroristes et voire si certains ne l’étaient depuis leurs pays d’origine. C’est simple, on les délocalise et on les surveille. S’ils refusent qu’ils s’en aillent car Kidal est suffisamment vaste pour les accueillir. On a trop tardé et DIEU vient de les lâcher, pourquoi nous les humains on va les tenir pour des gens sincères. En démantelant ce camp on verra la suite et plus d’un comprendra la gravité que représente ce fameux camp de réfugiés. Ils n’ont pas un permis urbain d’habiter ni le droit de refuser de changer de site. En fermant les yeux sur la vérité nous allons tous mourir de la perfidie de ces mécréants. Quelqu’un qui prend des armes contre son propre pays n’a pas pitié des enfants d’un autre pays. La lumière est faite agissons. Sinon les HCR et autres tirent leurs gros salaires de la présence des réfugié et ne peuvent que souhaiter qu’ils perdurent au Burkina pour leur bonheur. AGISSONS ET VITE

  • Le 7 mai 2020 à 18:09, par Mami En réponse à : Affaire réfugiés de Mentao : Le gouvernement entre le marteau et l’enclume

    Ils ont joué ils ont perdu , maintenant que tout est claire ils faut les rapatrier à Bamako même ceux de Goudebou . Ils sont tous acteurs et complices ! le gouvernement doit être ferme avec le HCR et ces bébés gâtés.

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