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Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

Publié le samedi 1er février 2020 à 23h55min

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Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

La concession de l’exploitation de Sitarail au groupe Bolloré, la loi sur le quota et la réconciliation nationale ont été abordées par l’ancienne ministre en charge de la Femme, actuellement directrice exécutive du Centre de recherche et d’intervention en genre et développement, Dr Nestorine Sangaré/Compaoré à Ouagadougou , au cours d’une interview accordée à Lefaso.net et Le Quotidien, vendredi 24 janvier 2020.

A la suite de la concession de l’exploitation de Sitarail au groupe Bolloré, des voix se sont élevées, parmi lesquelles, la vôtre. En quoi consiste votre combat ?

Je suis pour une nationalisation de Sitarail. Le chemin de fer était géré par l’Etat quand, dans le cadre des programmes d’ajustement structurel, la Banque mondiale a imposé que cela soit privatisé. C’était au début des années 90. Depuis cette privatisation, tout le patrimoine ferroviaire est détruit sans que l’Etat n’obtienne les retombées financières escomptées de la privatisation. Ce chemin de fer est construit depuis 1919 sous la colonisation grâce aux travaux forcés. Et aujourd’hui, c’est un fils de colon qui est l’actionnaire majoritaire qui l’exploite.

Pendant 25 ans, il ne paie pas les redevances et les droits d’usage comme convenu avec l’Etat burkinabè. Il passe le temps à réviser le contrat de concession et accumule les dettes sur les droits d’usage et les redevances à l’Etat. Au moment où on cherche l’argent par tous les moyens pour faire face aux dépenses publiques de santé, d’éducation et d’investissement, comment peut-on laisser une multinationale venir exploiter l’unique chemin de fer que nous avons pour repartir tranquillement ? Il y a des privés nationaux qui sont actionnaires, mais ils sont minoritaires.

La privatisation a entrainé un licenciement massif et les emplois dans le secteur ferroviaire ont presque tous disparu. Plusieurs employés licenciés attendent encore d’être payés, malgré une décision de justice en leur faveur. Depuis plus de 10 ans, ces employés se battent en vain pour obtenir les réparations. C’est une catastrophe au plan social. Je pense que le privé conduit par Bolloré a montré amplement ses limites.

J’invite donc la Banque mondiale à revenir faire le bilan de la privatisation et nous dire comment sortir de ce cercle vicieux. Il vaut mieux remettre la gestion totale de notre chemin de fer à l’Etat pour qu’il trouve les meilleures solutions de gestion fructueuse pour le pays. Depuis 25 ans, la gestion privée du chemin de fer Abidjan-Ouaga se fait au détriment des intérêts nationaux. Depuis 2007, nous avons maintenant des compagnies minières qui transportent de gros matériels par le chemin de fer. Et tout l’enrichissement lié à cela, c’est Bolloré qui en profite le plus à travers sa filiale Sitarail. Il a obtenu en 2018 un cinquième avenant/révision de son contrat de gestion pour atteindre 2048.

Dans le contrat qu’il vient de signer, il devait commencer la rénovation du chemin de fer à la mi-avril 2019. Quand il a appris qu’un nouveau chemin de fer sera construit pour joindre Accra et Ouaga, il n’a pas encore commencé les travaux. Les clauses prévoyaient qu’après deux mois de retard, le contrat soit arrêté. Nous allons boucler bientôt un an de retard. Pendant ce temps, l’exploitation du chemin de fer se poursuit à 1 F symbolique car il n’y a pas de révision de la concession pour prendre en compte ce refus d’exécution. Je ne sais pas quelle pression empêche le chef de l’Etat de trancher sur ce dossier.

A chaque fois que je parle de cette affaire de chemin de fer, on me dit que c’est dangereux comme si quelqu’un interdit d’en parler. Chaque année, je publie des choses sur ce dossier parce que j’aimerais que les choses changent. Nous avons créé un consortium regroupant plus de 200 personnes qui suit le dossier avec les anciens employés de Sitarail.

Il nous faut défendre notre chemin de fer car l’avenir économique de notre pays en dépend. Sitarail/Bolloré a un contrat avec des clauses. Si la première convention n’a pas été rompue malgré les manquements observés, la deuxième devrait l’être pour défaillance et manque de compétences et de professionnalisme du gestionnaire et mauvaises retombées économiques pour le pays. Si Bolloré ne respecte pas les conventions successives et qu’on ne met pas fin à son contrat, c’est que quelqu’un l’aide à narguer, à abuser de tout le peuple burkinabè et de ses dirigeants.

Faut-il aller ou pas à la réconciliation nationale et comment ?

La question ne se pose même pas pour un pays qui se respecte. La réconciliation est nécessaire et urgente. Pour moi, c’est comme le jour de l’accouchement. Même s’il faut pleurer, on ne peut pas ne pas y passer. Et il faut aller à la réconciliation le plus tôt possible car nous avons assez souffert de nos égos. Puisque tôt ou tard, il faudrait aller à la réconciliation, pourquoi tirer en longueur pour maintenir la haine, la division et les souffrances qui en découlent ? A qui profite cette situation ?

Il faut qu’on s’unisse vite pour faire face plus efficacement à des défis urgents qui mettent en péril notre survie en tant que Nation souveraine. Comme d’autres peuples avant nous, les Burkinabè doivent s’asseoir, se parler, pour que chacun dise ce qu’il reproche à l’autre face à face. Sur cette base, on pourra réparer les torts, se pardonner et se réconcilier. Et si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes. Je ne sais qui manque de volonté pour la réconciliation. Et je demande pardon à tous ceux qui sont impliqués, qu’ils pensent aux conséquences négatives de cette situation car l’histoire retiendra les actes posés.

Manque de volonté de quel côté ? Il y a manque de volonté. Depuis longtemps la CODER parle de réconciliation, mais on l’a disqualifiée comme acteur pouvant demander la réconciliation. Il y a le Médiateur du Faso dont le budget a été augmenté sans actions visibles sur la réconciliation nationale. On a mis ensuite plusieurs structures dont le HCRUN (Haut conseil pour la réconciliation et l’unité nationale). Pourquoi toutes ces structures n’arrivent pas à engager le processus et organiser la réconciliation nationale ? Elles doivent définir un calendrier, les étapes clés et organiser les acteurs pour aller au dialogue et la réconciliation.

L’adoption de la loi sur le quota genre continue de soulever des fantasmes au sein de l’opinion politique burkinabè. En l’état actuel, a-t-elle répondu à vos attentes ?

J’ai été beaucoup engagée dans le processus d’adoption de la première loi entre 2003 et 2009. En comparant les 2 lois, je me réjouis, d’une part, de ce qu’on a engrangé comme acquis, mais je déplore, d’autre part, ce qu’on perd. Dans ce qu’on gagne, il y a maintenant le principe des listes alternées. Et quand ce sont des listes alternées, c’est comme si c’était la parité, un homme et une femme, qu’on a obtenue sur toutes les listes de titulaires et de suppléants. Le quota reste un quota neutre parce que c’est pour l’un et l’autre sexe. Il respecte la Constitution en ne visant pas les femmes seulement.

Il est prévu au moins 30% de l’un ou l’autre sexe sur les listes et dans le positionnement, des améliorations sont observées. C’est une avancée réelle. Ce qu’on perd, cependant, c’est la nature du quota. L’ancienne loi visait le résultat de 30% d’élus. Certes, c’était un quota de liste, mais il y avait une sanction positive au résultat. Si un parti arrivait à obtenir 30% d’élues femmes, il obtient la moitié des financements qu’il a reçus de l’Etat au titre du financement de la campagne. Et celui qui n’appliquait pas la loi perdait la moitié du financement qu’il devait recevoir pour la campagne.

Avec cette nouvelle loi, il n’y a pas de sanctions négatives pour les partis qui ne vont pas appliquer la loi. On dit que ceux qui appliqueront auront un surplus de financement issu de 20% de l’enveloppe allouée par l’Etat. Un décret pris en Conseil doit préciser comment le partage sera fait par parti ayant appliqué la loi. Cette sanction positive n’est pas assez incitative et attractive pour les partis, comparée à l’ancienne loi. Je pense qu’il fallait dire aux partis politiques de faire l’effort d’atteindre un certain résultat pour pouvoir bénéficier du surplus de financement.

J’aurais souhaité qu’à défaut de rejeter les listes non conformes au quota, qu’on retire 50% ou la totalité du financement aux partis qui n’appliquent pas la loi. Ils perdront un peu à cause de la retenue globale de 20% de l’enveloppe globale. Je ne pense pas que le mode de calcul sera au prorata pour rendre justice aux partis qui appliquent la loi et la perte est vraiment infime et non suffisante contre ceux qui ne le font pas. C’est vraiment une régression qui en dit long sur la volonté des acteurs politiques. Le quota de liste alternée peut ne pas atteindre les résultats escomptés d’au moins 30% d’élus de l’un et l’autre sexe qui est l’objectif et la finalité de la loi.

On a vu avec l’ancienne loi que des partis ont préféré perdre une partie de leurs subventions au lieu de mettre des femmes sur les listes en prétextant ne pas en trouver. Cette nouvelle loi risque de subir le même sort si dès son adoption, les partis ne se mettent pas à recruter et/ou former les candidates qualifiées au niveau de leurs militantes. Ils ont plus de 10 mois pour préparer l’application de la loi. A cause du positionnement alterné, les partis n’ont pas le choix que de préparer des candidates capables de gagner les élections.

Au moins, ils ne pourront plus faire figurer des femmes en queue de liste pour se donner bonne conscience. La réussite du quota incombera aux partis mais surtout aux femmes elles-mêmes. Nous allons prendre ce qu’on a et commencer à travailler avec ça surtout à l’intérieur des partis politiques. C’est là-bas que le problème se pose le plus souvent. Si les partis politiques acceptent de jouer le jeu, on peut même dépasser 30% de femmes élues aux législatives et communales. Mais, s’ils refusent de jouer le jeu comme par le passé, pour aller chercher des femmes sans aucune qualification politique pour venir faire de la figuration, il y aura problème parce que cela discrédite le quota.

Au-delà du nombre de femmes élues à atteindre, nous voulons que les femmes qui arrivent puissent être en mesure de contribuer qualitativement et d’influencer le jeu politique au sein de l’hémicycle ou dans les conseils municipaux. La qualité de la représentation est un enjeu crucial sur lequel nous voulons que les partis politiques puissent réellement faire du sérieux. La loi a été adoptée et les partis politiques doivent commencer à recruter des femmes et filles compétentes, pour les former et les positionner au moment venu. C’est comme cela que les partis politiques vont montrer leur sincérité. Je répète qu’il ne faut pas attendre la veille des élections et dire qu’il n’y a pas de femmes pour positionner dans tout le Burkina Faso.

Ceux qui disent cela ne savent pas de quoi ils parlent. Je viens de dire clairement qu’il ne faut pas que les leaders des partis placent des femmes marionnettes pour remplir le quota demandé. Cependant, il faut savoir que ce ne sont pas non plus tous les hommes qui se font élire qui sont les plus méritants au sein des partis. Qui peut me démontrer le contraire ? J’observe que pour constituer les listes, ce ne sont pas ceux qui sont compétents qui sont prioritaires. Il y a d’autres critères comme l’origine sociale, le pouvoir des parrains au sein du parti, le pouvoir économique et financier et autres. La méritocratie est un faux argument qui sert à décrédibiliser et à disqualifier les femmes. Cette fois-ci, la capacité de mobilisation de l’électorat doit figurer parmi les critères. En ce moment, beaucoup de femmes leaders communautaires vont être choisies au détriment de certains hommes qui ne peuvent pas mobiliser un rat dans leurs circonscriptions.

Propos recueillis par Edouard Samboé
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 31 janvier 2020 à 14:39, par YAMITIORE En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Merci Mme SANGARE de nous éclairer sur ce crime planifié
    Je crois que si quelqu’un l’aide à narguer, à abuser de tout le peuple burkinabè et de ses dirigeants, c’est d’arbord le Chef de l’Etat et compagnies avec la pression de la france dommage que nous n’avons pas de dirigeants couragés comme THOMAS SANKARA ils sont tous des valets locaux de la france

  • Le 31 janvier 2020 à 15:04, par mkak En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Merci Grande soeur, c’est très courageux ed votre part et je vous en felicite. On comprend pourquoi certains nous rabachent les oreilles sur leurs pretendues depenses pour proteger le sahel mais font tout pour ne pas ébruiter ces "vols" a col blanc. Malheureusement c’est le courage qui manque le moins. Mais je persiste à croire que pour l’interet meme de ses compatriotes ce monsieur devrait etre traduit en justice pour corruption active ou passive je sais pas mais qqch. Au lieu de parler de ça ils nous font des conférences des presse pompeuses pour nous montrer ce qu’on ne peut voir ( eh oui, on est aveugle mes frères,on ne sait pas tout le benefice que ces instutions font pour nous et pour le bien de leurs compatriotes en delicatesse avec les impots). On ne peut comprendre que ce genre d’escroquerie existe par des gens qui celèbrent "les droits de l’homme " et la "democratie" et de l’autre on nous demande d’aimer leur pays par la force c-a-d en interdisant des manifestations anti.

    • Le 31 janvier 2020 à 17:52, par Pleures oh pays bien aimé En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Internaute @mkak, un proverbe moaga dit ceci : si le chien de dehors arrive à avoir l’os de la maison, c’est sure que c’est par le chien de la maison qu’il l’a eu. C’est simple, au lieu chaque fois d’accuser autrui, regardons nous même au miroir pour savoir vraiment à quoi nous ressemblons.
      Pour nos dossiers d’importations, exportations et transports, nous avions COTECNA qui faisait un travail correcte avec des archives exploitables mais on a tout fait pour les enlever pour mieux faire du mouta-mouta, qui à broncher ?
      un autre proverbe moaga dit : si tu laisse qu’on te porte une corde au cou, alors accepte qu’on te traine avec cette corde !

  • Le 31 janvier 2020 à 15:25, par Made En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Crime planifié par qui ? Quand elle était ministre du regime ayant planifié ce crime, qu’avait-elle denoncer à l’époque ? Parce ce que le regime qui vous a porté sur fonds baptismaux n’est plus au affaires ?

  • Le 31 janvier 2020 à 15:37, par RAK En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    J’ai toujours eu du respect pour cette dame. Ces analyses sont justes.Courage Madame SANGARE !

  • Le 31 janvier 2020 à 16:07, par M.S. En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Expliquez moi un peu plus la loi sur le quota genre. Peut-être que je n’ai pas la bonne compréhension. Comment peut on appliquer en même temps d’une part "la liste alternée" ( c’est comme si c’était la parité, un homme et une femme) qui nous conduirait inéluctablement à une représentation théorique de 50% de l’un ou l’autre sexe sur les listes) ; et d’autre part "le quota de 30% de l’un ou autre sexe sur les listes" ?
    J’ai le sentiment que pour l’équité dans la représentativité, on gagnerait plus avec les listes alternées que le quota de 30% sur les listes (surtout que les 30%, ce n’est pas aux résultats mais à la constitution des listes). J’ai le sentiment qu’avec les listes alternées, on aura aux résultats plus de 30% de l’un ou l’autre sexe, immanquablement ...Expliquez moi mieux ...

  • Le 31 janvier 2020 à 16:14, par Mahamadi En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    "Selon des sources lenfant du président travaille à bolloré côté divoire comme chef de service. Ou personnelle."
    Vous compreniez pourquoi bolloré ne paient rien et est toujours la .
    Et après tu sort dire que tu veux coupe salaire des fonctionnaires.
    Je penses quil a failit et il veut que tous le monde se mettent dans la rue comme en 2014 pour le chasser . Sinon on ne pe pas diriger un pays sans integrité. Et pendant cet temps ils fds sans sii équipés

  • Le 31 janvier 2020 à 16:21, par TTIENFO En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Merci au Dr Nestorine Sangaré pour son combat par la sensibilisation et la prise de conscience. C’est clair que les dirigeants africains ne croient plus à leur programme de développement ; Rien que du folklore. Rien que du tapage pour un ou deux mandats et laisser à d’autres. La politique est devenue une véritable scène de théâtre où chacun jouer son rôle et barrer les poches. Les dirigeants actuels sont en peine de vision et d’idéaux pour faire avancer leur pays. Incapables de rompre des contrats et des engagements non tenus avec avec cette pléiade de magistrats dont regorge le pays. Le vieux KI-ZERBO l’a dit et s’en est allé, qu’il repose en paix « Nan laara, an sara ». Dommage qu’on est toujours sourds à ce message

  • Le 31 janvier 2020 à 16:37, par Moro En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Une fois encore merci madame SANGARE pour ce combat que vous menez pour une transparence dans la gestion du seul chemin de fer dans notre pays. Et vous voyez, l’opisition politique, les syndicats, les OSC, tous sont aphones par rapport à cette question de CITARAIL. Chacun a peur de rater un jour son visa pour rentrer la France.
    Au peuple Burkinabé, je dis que ce combat, nous devons le méner ensemble. Norbert Zongo avait toujours fait cas du désastre économique que la privatisation de ce chemain de fer allait occosionner aux populations des localités traversées par la voie. En plus de la pauveté infligée aux population, l’Etat même perd sur toute la ligne. Nous devons continuer ce combat jusqu’à la rupture de ce contrat avec ce groupe mafieux
    Merci Madame et que Dieu vous bénisse.

  • Le 31 janvier 2020 à 18:13, par jeunedame seret En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Vraiment, les voleurs savent bien comment nous endormir et nous voler sous les nattes et matelas. Donc il y a beaucoup de choses que nous ignorons et que nos grands s’évertuent à nous cacher. Il faut qu’on fasse des cours de patriotisme à nous et à nos dirigeants. Et qu’on ouvre une occasion de voix de femmes. Juste pour nous éclairer. Sinon, nous resterons artisans complices de notre pauvreté. Fasonet, va loin dans les débats avec les femmes aussi. Merci NESTO.

  • Le 31 janvier 2020 à 18:31, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    A vrai dire, quand je lis ou ecoute Mme Nestorine Sangare/Compaore cela me fait sourir,. parce que l’heritage politique, social, economique dramatique que nous observons a ete laisse par le regime de Blaise compaore dont elle meme etait tres proche.En outre, les gouvernants actuels du MPP n’ont fait que continuer la trajectoire neocoloniale et de la soumission aux interets imperialistes au detriment des interets nationaux. De meme, la nature du regime de Rock Marck Christian Kabore et celui de Blaise compaore est la meme, c’est etre naif de croire que nos dirigeants actuels peuvent de facon radicale opter pour la defense des interets du peuple contre leurs propres interets et ceux des exploitants etrangers. Du reste, Mme tout reste a faire au Burkina Faso pour sortir notre peuple integre de la servitude economique, sociale et culturelle que des politiciens sans ideale soumis a l’exploitation et aux interets etrangers causant la pauperisation continue et l’arieration economique et sociale des masses. Quelle solution ? Il faut du courage soutenu pour reactualiser le discours d’orientation politique, economique, social et culturel de feu le President Thomas Sankara, car si des pays asiatique y sont arrives, notre pays qui est dote des hommes et des femmes competentes peut egalement y parvenir. Seulement, sont’ils dotes du profond d’eux memes d’une politique progressiste et revolutionnaire ; seule capable de nous liberer en acceptant des sacrifices que cela requiert ? C’est la question principale et essentielle. Que Dieu sublime nous donne un Dirigeants de la trempe de Sankara. Salut.

  • Le 31 janvier 2020 à 19:36, par Le petit tranquilos En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Merci Mme. En tout cas a vous lire il y a de la sincérité dans vos propos. C’est ce que j’admire. Comme le ministre des transports ou le PM ne veulent pas communiquer sur le sujet, je pense qu’il faudrait un grand meeting pour imposer le point de vue des Burkinabè.
    Même si boleret ne pas faire toute la ligne au moins que le budget national s’occupe de la partie Ouaga Kaya que nous avons construit au moment de la révolution. Même les osc n’en parlent même pas. Pour ça je trouve que le mieux mettons sur le ministre des transports pour obtenir des infos ou bien il part.
    C’est énervant. Moi j’attends le mot d’ordre et on fonce. Même des militants du MPP épousent l’idée.

  • Le 31 janvier 2020 à 20:30, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré.

    Madame Nestorine Sangaré-Compaoré, ‘’’’l’alternance n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement (pas plus que l’"émergence", d’ailleurs). Vous ne nous faites pas rêver avec votre fonds de commerce qui est la réconciliation sans demander au peuple le pardon de votre égarement qui a semé le désordre le 31 Octobre 2014 !
    La position de victimes qu’a adoptée l’ancien régime dont vous étiez ministre gaspilleuse du denier publique, car on vous a vu inviter vos amies a Banfora pour la journée de la femme avec des millions, est votre fonds de commerce. Demander pardon au peuple serait un sacrilège pour vous autres membres de la CODER qui veut la réconciliation sans la justice.

    Prenant l’exemple d’Ablassé Ouédraogo qui accuse le responsable de l’opposition Z.Diabré, votre stratégie consiste à rejeter la faute sur tous les autres afin de s’exonérer, et c’est encore mieux quand vous pouviez le faire sur le dos de la majorité. Vous les dignitaires de l’ancien régime vous vous considérez des anges, blancs comme neige et vierges comme je ne sais pas quoi.

    La réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs et il leur suffira d’en prendre acte. Ce que vous oubliez, c’est que qu’il y a des abcès purulents au sein du microcosme politique, et y fait la pluie et le beau temps : Et tant qu’il subsistera des foyers de haine profonde et viscérale comme on en voit encore, la réconciliation ne pourra avoir lieu.

    Madame Sangaré, personne au pays des hommes intègres n’a la solution pour la réconciliation sans la justice : Ce que je veux dire c’est, ‘’’ou bien on est réellement réconcilié, ou bien on n’est pas réconcilié du tout, cette affaire de "réconciliation démagogique instrumentale" sans la justice c’est de la foutaise. Il faut que votre mentor Blaise Compaoré vienne s’expliquer devant la justice.

    En vous lisant sur la réconciliation, ‘’Oui,’’ la fameuse "réconciliation" tant souhaitée est devenue une véritable escroquerie à la fois morale et politique au Burkina. Tout le monde veut l’évoquer pour se faire un capital politique, sans plus. Mais la réalité est qu’aucun politicien, aucun parti politique ne réussira à "réconcilier" les Burkinabé sans la justice. La réconciliation doit concerner tout le monde sans exception. Que ceux qui doivent a la justice payent leurs dettes, et ensembles nous devons avoir des gestes d’apaisements, de rapprochement, de respect mutuel, de considération, d’intégration, de paix, etc..

    Malheureusement madame Sangaré, ce n’est pas ça qui se passe. La violence sous toutes ses formes est à déplorer au quotidien, y compris à travers les médias et les réseaux sociaux.
    Conclusion, la vraie réconciliation, sincère, profonde, ça ne se décrète pas et ça ne se fait pas en un jour sans la justice.

    • Le 1er février 2020 à 13:42, par Le Roi En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Parfaitement d’accord avec vous ka.
      C’est le même profile d’individus qui embouchent la trompette de la réconciliation : il s’agit le plus souvent des groupes d’individus suivants : anciens dignitaires de la Compaorose , journaliste en rupture de banc avec la société , Membres d’OSC achétés en FCFA et surtout ceux pour qui le succès du coup d’État foireux du 15 septembre était un salut !
      Ce qui est rangeant c’est le fait de vouloir banaliser les différents actes de crime et d’assassinat par eux commis.

      • Le 4 février 2020 à 14:37, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

        Mercie ’’’Le Roi’’’ de me lire : En lisant madame Sangaré sur la réconciliation, je m’étouffe. Car, pour moi, dans l’amorce d’une réconciliation nationale, madame Sangaré et ses amis du CDP ne se reprochent de rien du désordre dans notre pays dû à leur tentation de tripatouiller l’article 37 pour s’éterniser au pouvoir.

        Alors en quoi ils se sentent concernés par le niveau d’avancement de la réconciliation ? Seraient-ils les victimes ? Alors qu’ils exposent leurs conditions en voulant éviter la justice et jouer les réconciliateurs ! Je comprendrai si madame Sangaré parlait de la réconciliation entre les sicaires du CDP qui se déchirent pour encore berner le peuple. Malheureusement pour la réconciliation nationale, madame Sangaré s’’accroches a ce qui la convienne et la favorise à la fois.

        Sur cette sortie de madame Sangaré pour laver le linge sale afin qu’on oublie le passé, je la dis que ce qui est sûr et indiscutable, c’est que quand c’était sale on sait qui était devant et qui était derrière. Aujourd’hui que le régime mouta mouta commence à homologuée le sale comme propre, voilà que d’autres comme madame Sangarè veut passer devant en oubliant qu’ils étaient totalement derrière : Mais le peuple mûri par les crimes gratuits, la corruption à ciel ouvert durant 27 ans n’oublie pas.

        Conclusion : Que se passe-t-il maintenant madame Sangaré ? Le peuple pour se réconcilier attend de savoir par la justice ‘’’Qui a fait quoi, qui doit faire quoi à qui, qui sont des questions fondamentales pour aller à la réconciliation. Qui a menti à qui au commencement semble être le fondement de la vérité qui a fait tomber le château de carte et les convictions qui furent à la base de tout. Et si vous êtes sorti avec la réconciliation sans la justice, c’est qu’à l’approche des élections de 2020, ces élections aideront les urnes à répondre a toutes ces questions.
        Pour l’instant, on ne peut pas se réconcilier dans l’état actuel des choses, où la démocratie est bafouée par votre désir irrépressible le retour au pouvoir du CDP pour la continuité.

  • Le 31 janvier 2020 à 21:14, par Dedegueba SANON En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Rien à redire. En effet il faut du courage pour "dénoncer les pratiques de Bollore. Personne ne peut nier que la privatisation de ce chemin de fer est un échec. Pourquoi on ne fout pas dehors cet armateur ? Il faut aller chercher la réponse dans notre classement dans les pays les plus corrompus du monde. Lorsque les hommes manquent de courage, ce sont les femmes qui montrent le chemin.
    Et cette femme là est " femme garçon ".
    Du courage à elle.

  • Le 31 janvier 2020 à 21:46, par anj En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    souvenez vous de votre dernière presentation de voeux a Chantal Compaore.
    J’espere que la sagesse et l’humilité exige que vous restiez un peu en retrait par rapport a cette réconciliation tant prônée.
    Merci

  • Le 1er février 2020 à 10:21, par Bowo En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Comme certains anciens sbires, Nestorine veut qu’on oublie tout. par exemple, si elle était la fille de Norbert Zongo, elle allait dire : " on oublie l’assassinat de mon père et sa crémation dans sa voiture et on fait comme s’il n’y avait rien eu".

    pas besoin que qui que ce soit lui demande pardon.

    par ailleurs, cela signifie implicitement que si on dit aujourd’hui : tous les crimes passés sont oubliés, automatiquement, il n’y aura plus une seule attaque. cela veut-il dire que ceux qui attaquent sont ceux qui crient à la réconciliation ???? Donc tant qu’on ne rendra pas à certains leurs privilèges d’avant, aucune paix n’est possible. ça nous donne limage de l’état d’esprit de ceux qui nous ont dirigés. soit je suis au pouvoir, soit je sème ce que vous voyez

  • Le 1er février 2020 à 14:47, par Hamid En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    La gestion des investissements structurants publics par l état n’a jamais développé un pays. Les pays se développent à travers le secteur privé qui crée l emplois . Si Bollore ne respecte pas le termes du contrat il faut plutôt regarder de ce côté et aussi voir si le dispositif de supervision de ce contrat est en place et opérationnel et que le plan d’investissement présenté par le privé pour avoir le marché est mis en œuvre . Il peut se passer que simplement l état ne joue pas son rôle de suivi du contrat et de rappel à l ordre et Bollore versé dans le laxisme voyant cette faille .....

  • Le 1er février 2020 à 23:30, par Oeil En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Merci énormément Mme SANGARE pour ces éclairages et avis.
    La situation qui prévaut à la Sitarail est vraiment déplorable. Oui certes il manque du cran à nos gouvernants mais il faut d’abord que la majorité de ces derniers aient des comportements exemplaires, dignes, intègres, patriotes et unis. Quoi qu’on dise, pour freiner les pillages économiques les responsabilités premières reviennent à nos dirigeants. Nos dirigeants doivent avoir le courage de prendre des décisions décisives. Il n’y a pas de décision sans conséquence. Et pensez qu’il faut tout accepter de la France pour vivre longtemps et tranquil, c’est une erreur fatale pour eux même, pour notre peuple et une mortalité précoce pour la génération future car les jeunes, les enfants n’ont pas de bonne repère de gouvernants. On ne peut pas gagner toute suite et maintenant avec la métropole. Néanmoins il faut commencer maintenant à faire et poser des bons choix pour le peuple en faisant comprendre petit à petit aux pilleurs d’arrêter leurs stratagèmes.
    Nos gouvernants doivent se respecter à travers leurs manière de gérer les richesses du pays et les opportunités qui leur presentent au lieu d’être des suivistes.
    Par rapport à la réconciliation, j’ai honte de la scène politique actuelle, chacun pense à sois même et ça s’arrête là, les politiciens ne voient pas l’intérêt du peuple.quel dommage ! Aussi je pense que c’est mieux qu’il ait de nouveaux règlements par rapport à la création des partis politiques voir un recadrage. Il y’a envrion 170 partis et formations politiques au Burkina. C’est honteux. Ce n’est pas de la démocratie c’est du désordre. Nous n’avons pas besoins de cela pour sortir de la pauvreté ni du sous développement. Qu’il ait deux camps principaux. Que Ceux qui se ressemblent s’assemblent et qu’il ait des compétitions à l’interne de chaque partis. La formule peut être meilleurs. En tout cas cela va énormément aider notre Pays sur beaucoup de plans. Que Bénisse le Burkina Faso !

  • Le 2 février 2020 à 07:29, par Adakalan En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Merci Nestorine

    En dehors du sujet très pertinent qu’est le contrat avec bolloré, je pense que nous devrons innové notre système de gouvernance en tenant compte de certaines réalités africaine ou de nos pays
    Je propose qu’on ai une journée tout les 6mois par exemple ou on donne la parole au peuple de se prononcer sur les grandes questions de l’heures. Je pense qu’il y a toujours des hommes de ce pays qui diront publiquement les vrais problèmes qui entravent notre développement. Ya trop de problèmes que le niveau de notre démocratie ne permet pas de desamorcé.
    Africanisation de la démocratie .

  • Le 2 février 2020 à 21:37, par Paul KERE En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Monsieur KA, "l’alternance n’est pas une fin en soi" ? Bravo, et on sait maintenant qui vous êtes. Paul KERE

    • Le 3 février 2020 à 11:01, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Paul : Toutes et toutes les internautes de bonne foi qui se cachent derrière les pseudos se reconnaissent par leurs critiques et autos critiques. Qu’il soit Paul Kèrè qui donne rendez-vous devant une station d’essence au centre de Ouaga a Kôrô Yamyélé nationale alias ‘’le gueulard’’ qui ne se présente pas, ou Yemdaogo Kayouré dit Ka, SOME, Achille de Tapsoba, Verité N01 aux Etats Unis, Eliane, Trahison, M. Guirma au Canada, et tant d’autres depuis plus de dix ans sur les forums des sites des réseaux sociaux de notre pays, se connaissent. D’autres comme moi, on n’a pas besoin de me chercher, car on connait ou je suis.

      En tant qu’intellectuel, tu devais analyser profondément de ce que j’ai dit que ‘’’’l’alternance n’est pas une fin en soi et encore moins un projet de société ou un programme de gouvernement (pas plus que l’"émergence", d’ailleurs).’’’’ C’est comme je dis que, la fameuse "réconciliation" tant souhaitée est devenue une véritable escroquerie à la fois morale et politique au Faso. Tout le monde veut l’évoquer pour se faire un capital politique, sans plus. Mais la réalité est qu’aucun politicien, aucun parti politique, aucun sage ne réussira à "réconcilier" les Burkinabé sans la justice. La réconciliation doit concerner tout le monde sans exception. La réconciliation est l’œuvre de tous, elle n’est pas l’apanage ni l’exclusivité du microcosme politique, qu’il soit ou non représentatif. S’il y a une volonté ferme et clairement revendiquée du peuple à se réconcilier, la réconciliation s’imposera d’emblée aux décideurs et il leur suffira d’en prendre acte.

      Sur cette analyse, madame Sangaré veut imposer a tout le peuple ce que elle, ‘’elle veut,’’ ce qui est fin en soi pour elle, en oubliant les cris des victimes qui demandent la justice avant la réconciliation.
      Paul : Sans nos différences comme vie caca et Ka, Nabiiga et caca, et tant d’autres, le Burkina n’avancera pas : Ce sont aussi nos différences qui font la richesse du forum de Lefaso.net depuis plus de dix ans qui est devenu le pain quotidien des lectrices et lecteurs de notre site préféré. Merci de me lire.

  • Le 3 février 2020 à 10:12, par Sacksida En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    En outre, il faut savoir que l’objectif principal d’une multinationale est de faire du profit qu’elle tire de la valeur ajoutee ; et non de developper un pays. Elles viennent donc faire semblant d’investir dans votre pays, et transforment vos forces de travail en des esclaves economiques ; pour tirer le maximum de vos richesses, et laissant vos populations dans la pauvrete. C’est pourquoi, dans certains pays ou des dirigeants sont visionnaires n’hesitent pas a nationaliser des secteurs strategiques ou en tout cas prennent une part importantes ou majoritaires dans des societes mixtes avec un droit de regard. Dans certains cas, des entreprises publiques crees ont ete tres efficaces et ont joue un role crucial dans la reussite de beaucoup de pays asiatiques. En tout etat de cause, ces pays asiatiques tels que la chine ont adopte des politiques economiques et industrielles conduites de bout en bout par l’Etat et des resultats ont ete extraordinaires contrairement au liberalisme sauvage ou a la privatisation totale des secteurs, ou le developpement a ete mitige et la ou il y’a eu croissance ; elle n’a pas ete partagee et des populations sont devenues de plus en plus pauvres et des multinationales plus riches. C’est une question de choix de societe. Salut.

  • Le 3 février 2020 à 10:40, par Humilité En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Quand Nestorine Sangaré tenait ces propos en 2014 : « Conscientes ou inconscientes, des personnes prédisent dans les journaux et dans les fora de sites Internet la confrontation, le chaos, la violence et la destruction de notre pays, tout cela pour des raisons politiques. Elles oublient que quand le malheur viendra sur vous, elles ne seront pas épargnées… Dites au chef de l’Etat que les femmes burkinabé lui sont très reconnaissantes pour les souffrances, les calomnies et les trahisons qu’il a accepté d’endurer en silence comme sacrifice pour assurer à notre cher pays la stabilité et la concorde… Beaucoup prétendent au pouvoir d’Etat mais beaucoup n’ont pas le profil d’un homme d’Etat »

    Ainsi en encourageant la modification de l’article 37 à tout prix, n’aviez vous pas songé que cela allait produire cette rupture dont vous êtes déjà fatiguée ?

    Réconciliez vous humblement avec le peuple dans la justice et la vérité, et vous verrez que le peuple Burkinabè sait pardonner.

  • Le 4 février 2020 à 12:49, par Le réaliste En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Je pense que Dame SANGARE doit être plus réaliste et sincère, en acceptant que c’est le régime COMPAORE dont elle était du cercle vicieux qui a organisé le transfert du SITRAIL à Bolloré. Les dirigeants actuels en faisant partie également et s’il y a à critiquer, elle est forcément dans le même sac que ces derniers.
    Si la famille COMPAORE et compagnies n’avaient pas tué Thomas Noel Isidore SANKARA, les rails seraient aujourd’hui à Tambao, au Ghana et peut-être même à Lomé et Cotonou.
    Au sujet de votre prétendu pardon, tant que vos criminels ne vont pas répondre de leurs actes en reconnaissant ce qu’ils savent et qui pèse sur leur conscience, point de réconciliation sincère et on vivra encore les réalités de votre pardon du 30 mars.
    Justice vraie + Pardon sincère = Réconciliation irréversible

  • Le 4 février 2020 à 23:38, par Nestorine Sangaré En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Sur la question de la réconciliation, j’ai donné mon opinion et chacun est libre d’avoir la sienne. Et voici mon avis clairement exprimé "Comme d’autres peuples avant nous, les Burkinabè doivent s’asseoir, se parler, pour que chacun dise ce qu’il reproche à l’autre face à face. Sur cette base, on pourra réparer les torts, se pardonner et se réconcilier. Et si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes". L’histoire nous dira qui a raison et qui a tort.
    Quant à me prêter des intentions comme le fait KA social, c’est son habitude d’accuser les autres sans fondements.

    • Le 5 février 2020 à 08:05, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Quand je lis des critiques qui vous collent certaines actions dont vous deviez réfléchir deux fois avant d’agir au moment de votre règne, en tant qu’un cas social qui pense aux autres, je ne regrette pas, par rapport à vous qui a utiliser des millions puisé dans le denier publique pour fêter avec vos amies à Banfora pour la journée de la femme dans un pays ou 99% de la population n’a pas un bon repas par jour : Des critiques vous accusant par des internautes de bonne foi a l’époque de ’’gaspilleuse’’ peuvent être lus dans l’historique de Lefaso.net. Si je n’avais pas remué la boue, vous n’alliez pas nous dire que les Burkinabé doivent s’asseoir, se parler, pour que chacun dise ce qu’il reproche à l’autre face à face. Il fallait le dire avant, au lieu de nous obliger à aller à la réconciliation, en faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré. C’est le titre de votre sortie.

      En économisant ce que vous venez de dire maintenant, ’’qu’il faut s’assoire et parler face à face, surtout oubliant que d’autres doivent répondre a la justice, la réconciliation n’aura pas lieu. Et comme vous le dites, chacun peut dire ce qu’il pense, c’est ce que je fais, surtout avec des fondements. Sans rancune.

    • Le 5 février 2020 à 11:01, par caca En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Bonjour Madame SANGARE
      Vous avez raison et la réconciliation est une nécessité dans notre pays. Vous savez l’internaute Ka existe par le forum. Vous agressez par le forum c’est sa manière d’apaiser ses échecs et trouver une thérapie. Ka est mélancolique et s’en prend à ceux qui ne partagent ses points de vue. Bon courage

  • Le 5 février 2020 à 12:59, par Ka, En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Quand je lis des critiques qui vous collent certaines actions dont vous deviez réfléchir deux fois avant d’agir au moment de votre règne, en tant qu’un cas social qui pense aux autres, je ne regrette pas, par rapport à vous qui a utiliser des millions puisé dans le denier publique pour fêter avec vos amies à Banfora dans un pays ou 99% de la population n’a pas un bon repas par jour : Des critiques vous accusant par des internautes de bonne foi a l’époque de ’’gaspilleuse’’ peuvent être lus dans l’historique de Lefaso.net. Si je n’avais remué la boue, vous n’alliez pas nous dire que les Burkinabè doivent s’asseoir, se parler, pour que chacun dise ce qu’il reproche à l’autre face à face. Il fallait le dire avant au lieu de nous obliger à aller à la réconciliation, en faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré. C’est le titre de votre sortie.
    En économisant ce que vous venez de dire maintenant, ’’qu’il faut s’assoir et parler face à face, surtout oubliant que d’autres doivent répondre a la justice, la réconciliation n’aura pas lieu. Et comme vous le dites, chacun doit dire ce qu’il pense, c’est ce que je fais, surtout avec des fondements. Sans rancune.

  • Le 6 février 2020 à 13:16, par Nestorine Sangaré En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    A Monsieur l’administrateur du Faso.net. Je voudrais savoir quel privilège vous accordez au dénommé Ka très complexé qui hante votre Forum depuis près de 10 ans sans en faire pareil pour ceux qui veulent lui rendre la monnaie. J’ai remarqué que vous publié tout ce qu’il écrit, y compris quand il profère des injures et dit des mensonges grossiers et diffamatoires contre d’autres burkinabè respectables. Il semble avoir le Forum comme seul passe-temps et n’hésite pas à écrire de trop longs messages en se répétant avec des propos confus et sans fondements. Il pense toujours faire des "critiques fondées" mais hélas. Vous publiez tout sans prendre le soin de mesurer la portée de ses accusations et la charge constante de haine qu’il véhicule à travers ses messages. C’est l’agent diviseur du Faso à lui tout seul. Il m’accuse d’avoir gaspillé de l’argent le 8 mars 2014 et de bien d’autres inepties dont seul il a le secret mais pas les preuves. Et vous publiez cela à répétition comme pour lui faire de la pub gratuite. Je connais Cyriaque Paré et la plupart des journalistes qui travaillent pour Lefaso.net. Je connais leur professionnalisme et sens du respect de l’éthique et de la déontologie du métier. Pourquoi laisser une seule personne médiocre déteindre à l’année longue sur la qualité de votre travail ? Je pense que le forum du Faso.net sera encore plus animé avec moins de propos haineux si les posts du Vieux KA étaient plus modérés. Je vous prie de faire plus attentions aux attaques fallacieuses et aux injures personnelles grossières qu’il profère contre les personnes qu’il déteste ouvertement. Pendant plus de trois ans, je me suis amusée à le contrer pour tenter de le raisonner, mais j’ai dû abandonner car, il a une logique unilatérale. A l’approche des prochaines élections, il va se croire obligé de devenir plus vénimeux et agressif envers les autres forumistes qui ne partageraient pas ses points de vue. J’espère qu’un débat citoyen respectueux et apaisé pourra s’instaurer sur votre plateforme de discussion contradictoire au profit de tous et non de Ka seul. J’espère enfin que mon post sera publié et vous remercie d’avance pour la considération qui y sera donnée. Dr Nestorine SANGARE.

    • Le 7 février 2020 à 01:11, par Caca En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Madame,
      Vous avez raison de critiquer le modérateur du lefaso.net qui accorde l’impunité aux écrits du vieux Ka. J’ai écrit un post sur la perversion narcissique de certains internautes dans le forum lefaso.net qui trouvent jouissance en insultants les autres. Mais le modérateur n’a pas publié mon post. Par contre certains jouissent un impunité dans les injures surtout les internautes qui abordent la réconciliation et semblent se rapprocher l’ancien régime. Vous avez créer un espace commun à tous et à travers le monde, mais pourquoi certains peuvent insultés les autres dans un forum anonyme ?

    • Le 7 février 2020 à 08:48, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Madame Nestorine Sangaré-Compaoré, merci infiniment pour les dénigrements : La vérité de Ka blesse mais ne tue pas. Une seule Chose que je peux confirmer a 100%, ‘’’’’ le modérateur de Lefaso.net lit nos critiques et autos critiques avant de les publiées :’’’’ Acceptez que la liberté d’exprimer soit une réalité au Burkina de 2020.

      Si toutes ou tous ceux qui connaissent le Dr. Paré a la plume d’or et son équipe les obligeaient à ne pas publier la vérité, Lefaso.net n’existera pas. Nous ne sommes plus au temps dont on visitait les Bureaux des sites des réseaux sociaux d’information pour trouver toutes ou tous celles ou ceux qui critiquaient ce qui ne va pas. Car, dénoncer les choses qui ne vont pas n’est ni une offense ni une atteinte à la sécurité nationale. Bien au contraire, c’est une aide vers la perfection (qui, quoi qu’il en soit, n’est pas de ce monde.) Depuis 2003 à nos jours, si je compte mes critiques fondées qui sont sanctionnées, j’allais cesser de contribuer avec mes critiques qui font réfléchir des personnes qui se prennent pour dieu sur terre et retarde l’avancer de notre pays. Mais je suis toujours là. Et je vous demande madame de ne pas en vouloir au Dr. Paré et son équipe que vous connaissez, tout ce que j’écris ne regarde que moi. Vouloir faire du chantage ou corrompre les vrais et honnêtes hommes des médiats en tant que ministre ou président est résolu dans le Burkina de 2020. Lefaso,net a toujours publié ce qui est respecté par la déontologie journalistique.

      Je regrette que vous ne soyez pas intéressé aux sites des Réseaux Sociaux en 2014, pour au moins lire la réaction de bon nombre des internautes sur le budget de votre fête a Banfora, et vous pouviez relire ces réactions si vous les cherchez. Je ne suis qu’un cas social comme vous m’insultez dans une de vos autos critiques, un cas social qui ne dénigre pas, mais respecte toutes et tous avec sa vérité qui perce les cœurs mais ne tue pas.

      Je trouve pertinent votre appréciation sur la réconciliation avec ce qui vous arrange : Dans le même, je vous trouve trop égoïste lorsque vous vous plaignez que Ka dit ce qu’il pense et surtout de ce qu’il connait de vous, ‘’’femme politique.’’’ Vous oubliez tout de 2014 : S’il est effectivement de votre droit (du moins ce qui vous reste de droit) de critiquer comme tout le monde, permettez les cas sociaux de vous dire la vérité. Vous dites : ‘’’’J’ai remarqué que vous publié tout ce qu’il écrit, y compris quand il profère des injures et dit des mensonges grossiers et diffamatoires contre d’autres burkinabè respectables.’’’’ Je vois que c’est maintenant que vous découvrez Lefaso.net même si vous connaissez son géniteur : Bienvenu parmi le monde qui était dans le passé, le présent, et dans l’avenir. Vous découvrez à présent la réalité, et j’en suis heureux. Merci de me lire et sans rancune, car la vérité de Ka blesse mais ne tue pas. Vous n’êtes pas la seule à s’enflammer contre ma vérité qui blesse. Continuez de me lire et vous me comprendrez mieux.

    • Le 7 février 2020 à 17:58, par Zot En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      madame c’est vous qui intervenez sous le pseudonyme de Maria de Ziniare alors

  • Le 7 février 2020 à 09:34, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Caca, toutes et tous les internautes y compris Ka passent dans les filets des modérateurs de Lefaso.net. Et je confirme qu’ils savent que le travail du journaliste, c’est d’informer, et ce, le plus objectivement possible. Les manipulations et autres trafics d’influence sont en-dehors de leurs attributions, voire franchement contraire à la déontologie de leur profession. L’équipe de Lefaso.net depuis sa création ne se laisse pas instrumentaliser par qui que ce soit, et je confirme, car toutes ou tous comme toi et moi dont des critiques ont été sanctionnées, nous avons essayé comme madame Sangaré de menacer cette équipe dans la colère, mais cette équipe est resté dans sa ligne de conduite pour le bien fondé du site.

    Ce que je peux confirmer ici après plus de dix ans sur le forum, j’ai compris que l’équipe de Lefaso.net savent qu’il n’est pas productif de laisser les internautes d’écrire impunément N’IMPORTE QUOI : Car, il y a une déontologie, et si elle n’est pas assortie de mesures réellement contraignantes et appliquées, où va-t-on ? C’est pourquoi dès qu’une de mes critiques est sanctionnée, j’essaye de corriger le continu, c’est pourquoi d’ailleurs quelques-unes de mes critiques sont publiées deux fois.

  • Le 8 février 2020 à 06:35, par Avis En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Longue vie a ka et bowo pour vos raisonnement juste.ka votre analyse est tres tres juste.trop claire.ceux qui parlent de reconciliation ont beaucoup de choses a se reprocher et veulent retourner vite aux affaires.attention !!!!

    • Le 8 février 2020 à 18:05, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

      Merci internaute ‘’’Avis’’’ de me lire : Mes contributions sur ce forum depuis sa création ne sont pas pour polémiquer des uns et les autres, mais pour orienter la jeunesse à ne pas suivre un mauvais chemin comme d’autres de ma génération l’ont fait. L’ avenir du Burkina est dans les mains de sa jeunesse qui a dit le 31 Octobre 2014 ‘’’’que Rien ne sera plus comme avant.’’’ Cette jeunesse a besoin d’une alternance politique et économique saine sans les crimes gratuits ni la corruption a ciel ouvert pour faire avancer le pays que nous aimons tous. Et toutes comme tous les internautes de bonne foi comme moi, sont là pour guider cette jeunesse avec nos vécus et mêmes de ce que nous vivons a présent. Que Dieu te protège et te donne le courage et la santé de construire un bon avenir. Ka farouche partisan de l’alternance politique du Burkina avec sa jeunesse. P.S. d’autre part, que madame Sangaré sache que, ce n’est pas par ce que je roule entre Ouaga et Laye avec une veille mobylette qu’on me qualifie d’un cas social : Mon potager, ma pension de retraite de 40 ans de service, mes enfants devenus des cadres a la sueur de leur front et qui me soutiennent, je ne me considère pas un cas sociale, mais un grand-père épanoui grâce a Dieu tout puissant. Encore une foi Internaute ’’’Avis,’’’ Merci de me lire.

  • Le 8 février 2020 à 09:03, par Ka En réponse à : Burkina : « Si on doit aller à la réconciliation, faisons l’économie de temps pour limiter l’impact négatif de nos querelles sourdes », Dr Nestorine Sangaré

    Ici je voudrai m’adresser aux nouvelles et nouveaux venus sur les forums des sites des réseaux sociaux d’information comme celui de Lefaso.net de notre pays, caca et Mme Sangaré qui salissent mes critiques fondées en disant qu’il y a des mensonges !

    Je voudrai que ces deux et tant d’autres sachent que je suis arrivé sur les forums de la presse écrite comme ‘’Le B.P 250’’ de Jeune Afrique avec d’autres Burkinabé quand on était étudiants à Paris dans les années 70. J’ai toujours dénoncé ce qui ne va pas, comme contredire Assouan d’Air Afrique qui voulait interdire la venue de l’avion moins cher ‘’’Point Air’’’ au Burkina a ne citer que ce combat contre l’injustice. Mes articles sur le Carrefour Africain étaient appréciés par beaucoup qui luttaient contre l’injustice.

    Apres ce sont les arrivés des sites des réseaux sociaux dans notre pays et aussi dans les pays qui nous entourent comme la Cote d’Ivoire. Beaucoup d’internautes de bonne foi se rappelleront de nos bagarres dans les sites de ‘’Le Pays, l’Evènement, B.24 a ne citer que ceux-ci. Pendant ce temps le Dr. Paré luttait pour la gratuité des sites que nous les cas sociaux comme madame Sangaré me traite, nous, on soutenait farouchement avec nos critiques le Dr. Paré qui a Obtenu gain de cause, et félicité par le monde de la presse.

    Pour dire à ces deux nouveaux venus sur le forum, que je suis sur le circuit depuis très longtemps, je me suis battu avec des internautes comme Karim Ouédraogo et d’autres contre l’injustice sur les sites de B24, le Pays et d’autres qui ont disparue. Comme je me suis battu contre des internautes de talent sur Le Banco.net a ne citer que Lago Tape, Akobla, Bismarck, Abou Touré, Filleule et d’autres pour l’honneur du Burkina. En ce moment celles ou ceux qui viennent d’arrivé sur le forum comme caca et Mme Sangaré, ne savait pas qu’est-ce que c’est un forum d’un site ! Ils passaient leur temps avec un régime corrompu à chanter sur tous les toits "Tout va très bien Madame la Marquise" en ignorant ce qui se passe dans le pays ou ailleurs.

    Toutes mes critiques fondées sont suivis des exemples comme ce budget énorme alloué pour une simple fête, tant dis que d’autres meurent de faim dans le pays. Et toutes les critiques des internautes de bonne foi contre ce budget à l’époque peuvent être lues dans ce forum de Lefaso.net.

    Je suis contre, et de façon générale, je me méfie des internautes qui prétendent dans ce forum avec des critiques sans en avoir fait des preuves. Mes critiques sont de ce que j’ai vécu et de ce que je vis.

    Conclusion : Mes félicitations au Dr. Paré et son équipe. Si Lefaso.net et son forum a traversé les tempêtes et pas d’autres sites, c’est que la communication et le journalisme sont deux professions (ou activités) totalement antagonistes. Le journaliste a pour vocation d’informer, et ce, de manière la plus objective possible, en se mettant a l’écart des pressions politiques et économiques (cf. code de déontologie). Surtout ne pas écouter celles ou ceux qui étaient des anciens ministres, et se croient encore pouvoir faire des chantages ou de les corrompre. Encore une fois ‘’’Bravo’’’ au Dr. Paré et son équipe : Que Dieu tout puissant les assiste pour la continuité : Car, au Burkina après le procès du coup d’état à la maternelle dont des journalistes ont été cité, on pouvait considérer qu’il n’existe quasiment pas de "vrais" journalistes dans notre pays. Mais le Dr. Paré l’homme a la plume d’or et son équipe nous prouve le contraire, en se mettant en communicateur qui a pour mission de faire passer un message, sans se soucier de la manipulation de celles ou ceux qui se croient des dieux sur terre. Merci à toutes et tous de me lire. Surtout sans rancune a toutes et a tous.

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