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Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

Publié le lundi 6 janvier 2020 à 09h15min

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Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

Un an après le drame de Yirgou qui a fait plusieurs dizaines de morts, le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC), organisation née au lendemain de ces douloureux événements, a, ce dimanche, 5 janvier 2020 à Ouagadougou, animé une conférence de presse pour faire le point de l’avancement du dossier, interpeller sur la nécessité de la justice et faire des propositions pour la promotion de la paix et la cohésion sociale au Burkina.

« Au-delà de la douleur indescriptible liée à autant de morts, au-delà du fait que toutes ces morts sont l’œuvre de personnes ‘’normales’’, de Burkinabè, notre affliction est encore plus grande et notre incompréhension incommensurable quand on sait que toutes ces personnes tuées appartiennent à une seule et même communauté ethnique burkinabè. Les personnes tuées les 1er, 2 et 3 janvier 2019 à Yirgou et villages environnants sont toutes et exclusivement des peulhs.

Durant trois jours, la communauté peule a subi la fureur des koglwéogos, un massacre sans précédent, sans que les autorités nationales et locales ne soient à mesure de leur porter secours et assistance. Les autorités administratives, judiciaire ou celles en charge de la sécurité ont presqu’assisté impuissamment au massacre dans certaines localités quand on sait qu’elles étaient informées de ce qui se passaient dès le 1er janvier », peut-on lire dans la déclaration liminaire, livrée par le secrétaire général du CISC, Dr Daouda Diallo.

Pour cette sortie, le CISC avait à ses côtés, au praësidium, des représentants du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) et de l’Unité d’action populaire (UAP). Pour les conférenciers, le drame de Yirgou est loin d’être un fait spontané ou encore isolé. « Prétextant que les assassins du chef auraient été hébergés par des Peulhs, les koglweogos ont commis meurtres et pillages. Les habitations et les Biens matériels étaient par la suite incendiés et plus de 80 000 têtes de bétails ont été emportées par les tueurs et leurs complices », ont-ils affirmé.

Réagissant à des questions sur les populations déplacées suite à ce drame, Daouda Diallo a relevé que leur gestion « laisse à désirer », passés les premiers moments de forte émotion. « Les déplacés se plaignent de plus en plus. Il y a beaucoup de départs, à la recherche d’une prise en charge meilleure. Le CISC interpelle le ministre de l’action sociale sur la question », a confié Daouda Diallo.

Un an après, les attentes sont toujours fortes

Concernant des informations qui circulent ces derniers jours, et qui font état de ce que le principal animateur de la conférence, Daouda Diallo, fait l’objet de « menaces de mort », l’intéressé confirme. ‘’Les menaces sont réelles et sérieuses, mais les choses sont entre de bonnes mains ; parce que l’autorité s’est saisie de la question’’, estime le secrétaire général du CISC, Daouda Diallo.

Le CISC qui dit saluer les pas enregistrés dans le dossier, exige des autorités étatiques, la justice pour toutes les victimes de Yirgou, Yagha, Arbinda … ; une initiative nationale impliquant le politique, la justice, les coutumiers, les religieux et la société civile autour de la problématique de la stigmatisation des communautés afin de prévenir les conflits et crises qui compromettent le vivre-ensemble. Aussi appelle-t-il à la prise en charge gratuite et effective des rescapés (prises en charges médicale, psychologique et alimentaire) ; la sécurisation des personnes et des biens (jusqu’à aujourd’hui, des personnes continuent d’être menacées, violentées du seul fait de leur appartenance ethnique) ; le désarmement et la dissolution des milices de Barsalgho, de Boulsa et toutes celles qui ont participé à ces massacres ; la restitution sans conditions des biens des victimes toujours détenues illégalement par des éléments Koglwéogos. Le Collectif exige en outre la reconstruction des maisons détruites et le retour des déplacés sur leurs sites d’origine.


Lire le mémorandum du CISC sur ce drame


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Vos commentaires

  • Le 6 janvier 2020 à 10:43, par AZIZ En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    JE SUIS NEE DE PERE MOSSI DE PASSORE ET DE MERE SILM_MOSSI DU PASSORE, NE UTISEPAS CE DRAME MALHEUREUX DE YIRGOU POUR DIVISER LES CONMIMAUTES QUI ONT VECU ET VIVENT ENSENBLE,PARMI LES TERRORISTES ET LES FDS ONT TOUSLES ETHINIES PARMI EUX. LAISSEZ LES PEULH ET MOSSIS DEVELOPPER LE BF.IL FAUT CONBATRE LES TERRORISTE ET KOWELGOS DE NENE FAÇON POUR RECONCIATION ET LE POGRES DU BF

    • Le 6 janvier 2020 à 14:17, par Messoh En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

      Je voudrais me joindre à la désapprobation générale exprimée sur ce sujet et dire à Mr Diallo et son mouvement que nous condamnons tous ce que s’est passé à Yirgou, mais vous dire aussi qu’il faut éviter de faire l’amalgame, en faisant croire que tout le Burkina et Burkinabè sont anti-Peulh. En disant que : "Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien", alors que partout au Burkina on rencontre les Peulhs est une exagération, une aberration. Seulement en défendant votre cause, il faut aussi avoir le courage de vous adresser à vos frères qui se sont laissé embarquer dans ces crimes contre leurs propres frères Burkinabè. Et lancer aussi un appel à ceux qui sont susceptibles de se laisser embarquer. C’EST CE COURAGE QU’IL FAUT AVOIR QUE VOUS N’AVEZ PAS. Ne dit-on pas que "mieux vaut prévenir que guérir" ?

  • Le 6 janvier 2020 à 11:04, par Nabiga En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Arrêtez de stigmentiser, vous devriez préconiser le vivre ensemble au lieu de vous apitoyer sur le fait d’être peulh. Dommage pour un intello de votre rang.

  • Le 6 janvier 2020 à 11:48, par Philaretus En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Tout d’abord, Paix à l’âme de nos frères du Drame macabre de Yirgou. Affirmer que : "Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien", cette expression est une exagération inouï, une généralisation géographique d’une bêtise humaine qui s’est produite sur un petit point géographique du Burkina par un très petit nombre de Burkinabe.
    Monsieur le Docteur DIALLO, quand même vous aussi, avec le profond respect que je vous dois, le Burkina n’est pas le Rwanda de 1994, ni la Côte d’Ivoire de 2002, ni l’Allemange Nazi de 1939-1945, où l’appartenance à une communauté spécifique pourrait être source d’exactions et de persécussions quasi légitimes. Merci de bien vouloir revoir vos prises de position, qui peuvent être incendiaires pour le Burkina.

  • Le 6 janvier 2020 à 11:56, par Le sage 2 En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Trop de democratie au milieu d’ignorants rend les pays ingouvernables et freine le developpement socio-économique des Etats.
    Dans un Etat normal avec un gouvernement digne et responsable, ce monsieur devrait être entendu à propos de ses affirmations sans fondements qui poussent à la haine.
    Mais dommage pour le Burkina Faso !!!!

    Si les autorités ne recadrent pas cette organisation, elle sera pire que le terrorisme du fait qu’elle va contribuer à semer la desunion, la haine surtout vis à vis de la communauté peulh qui a toujours vécu en parfaite harmonie avec les autres communautés au Burkina Faso.

  • Le 6 janvier 2020 à 12:07, par Philaretus En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Tout d’abord, Paix à l’âme de nos frères du Drame macabre de Yirgou. Affirmer que : "Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien", cette expression est une exagération inouï, une généralisation géographique d’une bêtise humaine qui s’est produite sur un petit point géographique du Burkina par un très petit nombre de Burkinabe. Monsieur le Docteur DIALLO, quand même vous aussi, avec le profond respect que je vous dois, le Burkina n’est pas le Rwanda de 1994, ni la Côte d’Ivoire de 2002, ni l’Allemange Nazi de 1939-1945, où l’appartenance à une communauté spécifique pourrait être source d’exactions et de persécussions quasi légitimes. Merci de bien vouloir revoir vos prises de position, qui peuvent être incendiaires pour le Burkina.

  • Le 6 janvier 2020 à 12:08, par VERITE 2020 En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    VOUS LES SOI DISANT INTELLECTUELS .FAITES TRES ATTENTION AVEC VOS IDÉES NÉGATIVES QUE VOUS PRODUISEZ. VOUS RISQUEZ D’INCARNER LE DIABLE A TRAVERS VOTRE EGO (PRODUIT DU MENTAL) QUI VA CRÉER UNE FRACTURE SOCIALE PROFONDE .A L’HEURE ACTUELLE NOUS DEVRONS TOUS SE METTRE A LA PRIÈRE POUR DES CŒURS APAISES REMPLIS D’AMOUR. MERCI POUR VOTRE ENGAGEMENT A RÉSOUDRE CETTE ÉPINEUSE ÉQUATION MAIS JE VOUS DEMANDE DE RETROUVER VOTRE ETRE DIVIN QUI EST LA SOURCE DE SOLUTION A NOS PROBLÈMES AU LIEU DE LAISSER VOTRE MENTAL VOUS TERRORISEZ ET VOUS EMPÊCHER D’AVOIR LE SOMMEIL.. JE VOUS COMPRENDS PARFAITEMENT MAIS VOUS N’ETES PAS SUR LE BON CHEMIN. MERCI.

  • Le 6 janvier 2020 à 12:12, par TANGA En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Vous dites : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien » ; à vous libre pensée. Mais cela ne veut pas dire que vous ayez raison.
    Dites nous si les peulhs qui sont au Nord sont inquiets à cause de la présence des FDS ou à cause de qui ? Cela vous dira qui attaque en majorité.
    Si il est vraie que nous recherchons tous les voies de sortie de cette ’’merde’’ de guerre imposée au pays, et qu’il faut faire attention à la stigmatisation, il ne faut pas que vous braquez les autres populations contre les peulhs en tenant à faire croire que tout le monde est contre les peulhs.
    Vous savez, Dieu donne à l’être humain ce qu’il désire et demande. Allons y doucement.
    Monsieur DIALLO, si être peulh vous fait craindre les autres groupes ethniques, soyez sûr d’une chose : Quand on prend une route et que l’on rencontre un groupe de peulhs ou autre à moto et enturbannés à la peulh, on a envie de prendre la brousse et d’appeler les FDS ; pourtant, on prend courage et l’on continu sa route.
    Monsieur, DIALLO tout le peuple sans exception doit jouer balle à terre, accepter dénoncer même les voisins ou parents qui sont flous. C’est ce qui manque au Burkina.

  • Le 6 janvier 2020 à 12:29, par Un indigné En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Monsieur DIALLO Daouda, Je croyais que vous luttiez pour une cause juste et noble, mais je me rends rends compte que vous vous identifiez au problème. N’amenez pas la conscience populaire sur des chemins ethniques. Et si toutefois vous insistez dans ce sens vous en serez responsables de l’évidence à termes. Personne ne parle de peulh on parle de burkinabè ; alors menez votre lutte dans l’indifférence ethnique. Il y a eu des victimes qui ne sont pas peulh également, même si la majorité l’a été. SVP ne créez pas l’incréable par vos propos, geste et faits. SVP.

    • Le 6 janvier 2020 à 14:48, par Goulgoulé En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

      Cher indigné, parfois les faits parlent plus que les mots. Quand un responsable politique au lieu de parler de son projet de société parle de son appartenance à l’Ethnie Mossi du plateau centrale...je ne vous parlerai pas des situations où l’on invite carrement à ne pas voter X ou Y parcequ’il ne porte pas une "auréole Mosssi".

      N’est pas des indicateurs qui montre le dégré de mentalité dans equel nous baignons ? doit on se taire sur ces dérives au risque de laisser le mal s’encrer ou doit -on avoir le courage d’en parler afin d’éviter une rwandarisation du Burkina ?

      Faite vous même un bilan des victimes des Koglwéogo dans les differentes localités de Tialgo à Vigué Karangasso jusqu’à Yirgou, sans oublier de recueillir le sentiments des parents des victimes pour vous faire une bonne opinion.

      Un penseur disait que "le secret du succès s’il existe, c’est d’avoir la capacité de se mettre à la place de l’autre et de voir les choses de son point de vue, autant que du nôtre"

  • Le 6 janvier 2020 à 13:24, par koh En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    mr Diallo, nous déplorons tous ce qui s’est passé à Yirgou. Comme le le président Kaboré : ce n’est pas parce que un kaboré a participé à un un acte terroriste que tous les kaboré sont des terroristes. Aussi tous le BF combat les terroristes quelque soit son ethnie ou sa nationalité.
    Enfin mr Diallo ne faites pas le jeu de ces terroristes qui veulent semer le désordre au Faso.

  • Le 6 janvier 2020 à 14:50, par Bao-yam En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Le drame de Yirgou est regrettable. Toutefois les prises de position de cette organisation nous éloignent de la solution. Si "être peulh est une source d’inquiétude" il faut savoir qu’être "non peulh est aussi une source d’inquiétude" dans certaines parties du pays où les terroristes visent majoritairement les non peulhs. Toutefois on essaye de cultiver la réconciliation et le vivre ensemble.

    Sans nullement excuser le massacre de Yirgou, il faut aussi rappeler que des populations dans d’autres parties du pays se font massacrer par les terroristes pendant des jours sans une intervention de l’armée ou la gendarmerie. C’est une triste réalité. Il faut modérer le ton pour encourager la réconciliation et le vivre ensemble au lieu de vouloir la vengeance à tout prix. Le victimisme a parfois la facheuse conséquence d’être une prophétie auto-réalisatrice. Condamnons les massacres communautaires et luttons contre mais faisons preuve de retenues.

  • Le 6 janvier 2020 à 15:02, par Nabiiga En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Vous dites : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien »

    Non seulement c’est archi-faux, c’est de créer une psychose. Ce que nous savons nous tous est le cousinage qui consiste à nous taquiner mutuellement dans la paix, le respect et la joie. Personne n’a déclaré la chasse à l’homme à cette ethnie, encore moins lui a déclaré la guerre. Je l’ai toujours dit, avant de tendre ou de mettre un micro devant quiconque, il faut demander la personne à payer. Le burkinabè lambda est affolé des micros pour diffuser des inepties.

  • Le 6 janvier 2020 à 15:27, par unknown En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Au regard des différentes réactions, on aperçoit la banalisation des atrocités ! No Comment, Que Dieu sauve le Burkina Faso !!!

  • Le 6 janvier 2020 à 15:41, par welore En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    je suis mossi-Peulh communement appele appelé silmimoaga. et fiers de l’être. en tout cas je n’ai pas de problèmes avec quelqu’un. en même temps je m’indigne sur ce qui se passe dans mon pays. la lutte contre le terrorisme passe par le toilettage des OSC.
    ce que fait cette OSC est elle une stigmatisation ou une victimisation d’un groupe ethnique ? nous sommes en 2020 et ce gouvernement doit comprendre que des association ou osc doivent se chercher. c’est ça la responsabilité morale et politique d’un gouvernant. j’ai dit a un ami que l’association internationale a caractère dont se réclament certains devrait être dissoute pour question morale.
    enfin avons nous confiance a la justice ? si oui laissons faire. le juge n’est pas hors de la société et du vivre ensemble.
    MATDC on attend

  • Le 6 janvier 2020 à 16:53, par Moktar En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Le Dr Diallo ne demande que justice. C’est ce que tout le monde demande, par exemple pour les victimes de l’insurrection et du coup d’état de septembre 2015. Nous savons tous que les faits sont là et têtus. Comment pouvons nous avancer si nous refusons la vérité ? C’est la gouvernance qui bâtit une nation, et la justice est un élément clé de la gouvernance. Qui que nous soyons nous ne pouvons nous soustraire à cette évidence. Ayons le courage de construire une nation. Nier l’évidence ne nous amène nulle part.

  • Le 6 janvier 2020 à 17:28, par KABORE CHRISTIAN dit PALAADE En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    HUMM !!! Mr DIALLO,
    Soyez objectif et relativiser vos propos car jusqu’à aujourd’hui à ce qu’on sache en dehors de YIRGOU, cette communauté a toujours vaqué paisiblement à ses occupations.

  • Le 6 janvier 2020 à 23:11, par Vérité indiscutable En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Yirgou est avant tout une conséquence des terroristes.
    Les premières personnes à combattre, ce sont les terroristes qui utilisent l’ethnie Peulh pour opérer en la mettant en danger. Ne tergiversons pas sur cet état de faits.
    Je ne suis pas contre les Peulhs. Mais moi personnellement j’attends la lutte des Peulhs eux-mêmes contre les terroristes qui utilisent leur ethnie. Il faut éviter de s’acharner sur le peuple qui a perdu bien plus de personnes que les complices qui ont abrité les terroristes.
    Non à la stigmatisation des Peulhs, certes !
    Mais Oui plutôt à la lutte des Peulhs pour ne pas être assimilés à ces cafards de terroristes. Nous voulons voir cette lutte aussi.

  • Le 7 janvier 2020 à 01:52, par SOME En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Au Faso et je el comprends pas pourquoi vous refusez de publier mes interventions ? Je n’ai insulté personne ni enfreint aucune loin. Vous publiez pourtant plusieurs fois un même intervenant,
    SOME

  • Le 7 janvier 2020 à 08:03, par RATA- SIDA En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Bonjour Dr DIALLO.Est ce que vous pesez bien vos mots avant de les balancer ?Ce que vous racontez est pire que le terrorisme et de mon avis la justice doit vous entendre par rapport à vos propos si vraiment le BURKINA a une justice.
    Je suis très deçu de vous ,surtout un intellectuel que vous êtes !!!!

  • Le 7 janvier 2020 à 08:50, par Elso En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Je suis très deçu de ce fameux Dr Diallo. Pourquoi laisser cet individu de mauvaise foi s’exprimer librement sur les ondes ? En d’autres temps, tu auras déjà traversé la frontière. Pendant que tout le Burkina se mobilise afin de trouver une solution au problème d’insécurité, toi tu prônes la division. Il y’ a combien de burkinabè qui sont tombés ? civils comme fds. Combien de familles sont endeuillées ? Grandis un peu !!!

  • Le 7 janvier 2020 à 09:34, par Pam En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    j’invite monsieur DIALLO à faire attention à ses propos car au BF, jusqu’à présent l’ethnie ne constitue pas une cause de mal vivre. Tout le monde condamne fermement le massacre de YIRGOU et attends que justice soit rendue de sorte à ce que pareil ne se passe encore sur le sol burkinabè. Cependant si M DIALLO vit au BF, connait un peut la sociologie et l’histoire du BF, suit l’apparition, l’évolution et les actes du terrorisme au BF je pense qu’il a mieux à faire pour le BF et pour la communauté qu’il entends défendre que ce qu’il est entrain de faire. Je l’invite à sillonner la zone de arbinda, foubé, dablo, une partie du bam, kelbo, pensa, barsalogho interroger les populations (peulhs et non peulh) sur la contribution active et passive de chaque groupe ethnique à l’édification du vivre ensemble. Cela pourra orienter son action.Ayons le courage d’affronter la réalité car de toutes les façons, les liens séculaires qui les peulhs et les autres ne romprons jamais avec tous ses évenements malgré leurs cruauté. Ce sont des dures mais ça passera. A chacun de tout faire pour ne mal s’illustrer comme les koglwéogo et les terroristes

  • Le 7 janvier 2020 à 10:12, par SAWATO En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Bonjour à Tous. Avant tout propos, je coudrais m’incliner devant toutes ces personnes décédées tragiquement, partager la douleur des familles éplorées et souhaiter prompte rétablissement aux blessés. Enfin, prions ensemble pour une paix durable au Burkina Faso et dans le monde. Je voudrais demander aux responsables du Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés de travailler à faire abroger le texte qui a érigé tous les quartiers de pheuls des villages du Burkina, en villages autonomes : des villages mono-ethniques. Je crois que cela nous conduira à des lendemains meilleurs

  • Le 7 janvier 2020 à 10:51, par Danhy Kab En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    @Moktar ; De quoi vous parlez concernant Arbinda ?
    Je connait un ressortissant de la ville qui soutient qu’à un certain moment, pour sortir, il y avait des contrôles et tout ceux qui n’étaient pas peulh sont exécutés.
    S’il y a un collectif qui veux défendre un problème ethnique, il est nécessaire d’être impartiale. La composition de ce collectif me laisse à perplexe.
    Sans légitimer ce massacre, c’est le comportement passive de certaines personnes qui a conduit à l’assassinat du Chef de Yirgou et des membres de sa famille.
    Restons vigilant pour ne pas faire l’affaire des terroriste.

    DIEU BENISSE LE FASO !!!

  • Le 7 janvier 2020 à 10:59, par SOME En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Vous du CISC vous etes des gens dans dangereux pour l’avenir de ce pays. Il y a probablement des gens de bonne foi c(comme toujours), mais votre posture sent tres mauvais. C’est vous qui allez créer la stigmatisation des peuls c’est ce que vous voulez ! mais sachez que le peuple burkinabe est assez mature pour vous deculoter en plein public. Vous voulez faire des evenements de Yirgou, le Auschwitz des juifs. On voit bien votre posture ! Nous ne vous laisserons pas trainer le pays dans la merde !
    « Pour les conférenciers, le drame de Yirgou est loin d’être un fait spontané ou encore isolé. »

    Attention ! le MBDH risque de se laisser entrainer dans une voie dangereuse comme il l’avait été au debut avec cette sale guerre qu’on fait tout pour nous imposer au burkina. Il faut savoir etre realiste et voir les choses en face. En quoi vous savez que ce n’est point un fait spontané et donc un fait (un massacre) planifié (et avec la complicité de l’etat comme vous laissez entendre).

    Il est dangereux de vouloir vous saisir d’un evenement pour servir d’autres fins : vous jouez le plan posé contre le pays. Si Roch a su bien dejouer (malgre mes critiques que je lui ai toujours formulées) vous ne viendrez pas jouer a la 5e colonne pour mettre la guerre civile en stigmatisant une communauté. Des le debut quand certains ont lancé un mouvement soi disant de defense des peuls, j’ai toujours mis en garde car de simples citoyens risquent d’en payer le prix fort, non que le burkinabe soit anti peul, mais parce que certains peuls se laisseront prendre dans ce piege pour etre instrumentalisés. Vous vous faites partie de ce jeu là. Vous faites tout pour dire qu’il y a une guerre technique contre les peuls : vous creez un probleme là ou on a toujours su l’eviter.

    Quand des gens de votre niveau se mettent a jouer ce jeu, c’est vous les vrais assassins de ces simples citoyens qui ne demandent rien d’autres qu’a vivre en simples citoyens et non en tant que peuls. Attention ! Vous jouez un jeu tres dangereux car c’est vous qui allez mettre le feu aux poudres au moment ou les forces de secucrite commencent a prendre les choses en main. Vous voulez ouvrir un autre front de lutte au niveau des populations et diviser le pays.

    Je ne vais pas sombrer dans le langage politiquement correct et jouer a l’hypocrite comme beaucoup viendront le faire ici sur ce forum. Si Lefasonet le publie, c’est bien s’il ne le publie pas ; je n’en suis pas a la premiere censure sur ce site. Mais qu’on ne vienne pas dire que l’on ne l’avait pas vu venir. Le rwanda, yougoslavie, etc ca semble toujours loin , mais c’est faux. « (jusqu’à aujourd’hui, des personnes continuent d’être menacées, violentées du seul fait de leur appartenance ethnique) ». Ca dit tout ! le cadre est posé. Ici ce n’est pas la radio des mille collines…

    Au debut certains ont tenté de lancer un certain mouvement d’autonomie du grand ouest, d’autres c’est refaire l’empire du Macina, etc. Ce CISC se revele etre un vrai danger pour le vivre ensemble dans ce pays. On sait tous que la guerre ne se fait plus comme avant et ce CISC devient un complice. C’est penible de le dire mais il faut regarder les choses en face.

    Si les dirigeants de ce pays ont su eviter cet ecueil sur quoi on attendait pour faire imploser le burkina, vous n’allez pas venir nous recreer un probleme de toute piece. Vous voulez singer le drame des juifs sous Hitler et créer une forme de sionisme pour les peuls et en faire votre fond de commerce. Non ! Si probleme de tribalisme il y a comme il y en a partout et en tout temps, il a toujours été correctement geré jusque là au burkina. Arretez de chercher une situation comme tremplin pour vos ambitions personnelles mais qui n’ont rien a voir avec le simple citoyen peul qui ne cherche qu’à vivre dans la concordance (et a toujours vecu ainsi au burkina) avec les autres ethnies.
    SOME

  • Le 7 janvier 2020 à 11:16, par Vraiment En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    ""Les personnes tuées les 1er, 2 et 3 janvier 2019 à Yirgou et villages environnants sont toutes et exclusivement des peulhs.
    Plus de 80 000 têtes de bétails ont été emportées par les tueurs et leurs complices"""

    Docteur DIALLO, il faut éviter ce populisme peulh parce que vous êtes peulh.
    1. Vous avez eu quels mécanismes pour compter les morts et vérifier que toutes sont peulhs ? Vous voulez dire qu’il n’ ya plus de puelhs dans ces localités ? Luttons contre les terrorismes et ses fondements et quittons dans notre émotion et nos appels à la révolte parce que cela n’arrangera personne, ni les peulhs, ni les kogolweoogo ’’mossi’, ni l’Etat. Ayant en mémoire le Rwanda 1994 et plus proche de nous, Tiébélé en 2012.
    2. Comment peut-on emporter 80 000 têtes de boeufs ? Vous aussi !!!!!!! Pour allez où ? Qui a compté ? Comment ? Si notre soif de justice créé l’injustice, c’est un cycle à recommencement. Vivons ensemble Burkinabè

  • Le 7 janvier 2020 à 11:19, par M.S. En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Je note, dans l’évolution judiciaire par rapport aux drames de Yirgou : "Le Parquet du Tribunal de grande instance a ouvert deux enquêtes judiciaires. La première pour élucider les faits relatifs à l’assassinat du chef de Yirgou et des membres de sa famille. Cette première enquête n’aurait pas permis d’identifier les présumés auteurs.

    La seconde enquête est, quant à elle, relative au massacre de la communauté peuhle. Cette enquête a permis à ce jour d’identifier 55 corps et 66 disparus. Elle a permis en outre d’identifier près de 200 personnes soupçonnées d’avoir participé au massacre. 180 mandats d’amener ont été décernés, mais seuls 12 mandats ont pu être exécutés jusqu’à ce jour. Ces 12 personnes ont été inculpées des faits de présomption grave de crime de génocide, de meurtres, de destructions volontaires de Biens, de coups et blessures volontaires et de dissimulations de cadavres".
    L’édification de l’Etat de Droit est une oeuvre permanente. L’enracinement de la JUSTICE, équitable et applicable à tous sans discrimination, est une quête permanente et commande la contribution de tous. Autant on ne peut pas continuer à faire pression sur la justice et s’attendre à une JUSTICE INDEPENDANTE, autant on ne saurait s’opposer à la mise en oeuvre des décisions de justice et penser ainsi qu’on contribue au renforcement de l’INDEPENDANCE de la JUSTICE. C’est par nos comportements et attitudes vis-à-vis de l’appareil judiciaire que nous renforçons ou constituons un obstacle à son indépendance et à son efficacité et donc à la manifestation de la vérité que nous clamons pourtant tous rechercher. Que force reste à la loi, pour le bien de tous.

  • Le 8 janvier 2020 à 08:08, par Ka En réponse à : Burkina : « Aujourd’hui, être Peulh est une source d’inquiétude au quotidien », déclare Dr Daouda Diallo, Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés

    Daouda, si la haine est semée à travers le pays contre les peulhs, il n’y a pas de doute que la liste de plus de cent personnes du Nom Diallo publiés par l’état, comme recherchés pour le terrorisme, a mis de l’huile dans le feu.

    Personne au Burkina n’est contre les peulhs à commencer par moi, ou tout enfant, j’ai été nourri avec le lait de la maman de Léourou et qui continu d’acheter son lait dans un marché du coin. J’ai vu mon père avec confiance, confier ses bœufs pendant la saison sèche a des peulhs considérés comme notre famille, et les récupérer sans condition a la saison des pluies.

    Si le peuple Burkinabé a un mauvais œil a quelques peulhs, c’est à cause de quelques-uns par précarité et par les manipulations des imams radicaux qui, " avec les graines du prosélytisme salafiste financé aujourd’hui par deux pays arabe, tombent sur un terreau fertile où elles ont été entretenues par ces mêmes prédicateurs radicaux."
    Lorsque que mon ami Kôrô Yamyélé et moi dans les forums des réseaux sociaux et la presse écrite au début de 2000 criaient rudement que les mosquées des imams radicaux qui se multipliaient dans les pays du Sahel, des mosquées financés par les deux pays allait nuire le monde, on nous voulait pour cette vérité qui rougit les yeux sans les casser.

    Le plus pire, la presse occidentale a toujours fustigé le rôle de ces deux pays dans leurs soutiens aux groupes terroristes, depuis Ben Laden. C’est à croire que leur opulence est dédié à financer ces croisades. On relève que l’intégrisme islamiste est à la base du terrorisme. Certainement religieusement pure au départ dans leurs intentions de la conquête islamistes : Mais, on constate que cela a vite été récupéré par tous les trafiquants de drogue et d’hommes comme un de nos présidents qui les recevait dans son palais présidentiel. Alors Daouda, personne au Burkina n’est contre les peulhs qui représentent le Burkina, mais contre quelques peulhs qui se laissent manipulés par des mécréants pour des miettes. Comment voulez-vous, qu’un homme politique peulh président de la NAFA qui déclare a la télévision nationale après que les terroristes tuent des enseignants Français au Nord du Pays, que l’arabe doit être enseigné au Nord ? Cette déclaration nourri totalement la haine.

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