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59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

Publié le mardi 10 décembre 2019 à 23h40min

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59e anniversaire de l’indépendance : Le  Roi de Tenkodogo  formule des vœux de paix et de concorde nationale

Sa Majesté Naaba Guiguimpolé, Dima du Zoungrantenga, Roi de Tenkodogo, a sacrifié, le vendredi, 6 décembre 2019 au sein de son palais royal, à la cérémonie de « Kazing-Riligré ». Cet important évènement de fin de saison agricole inaugure surtout la consommation des nouvelles récoltes à commencer par le sorgho rouge. Occasion pour l’autorité coutumière de livrer un message dans le cadre de la célébration nationale du 11 décembre 2019 dans sa cité.

« Kazing-riligré » (en langue nationale mooré). Entendez par-là, la consommation du sorgho rouge. C’est un rendez-vous traditionnel important qui annonce la fin de la saison agricole et, par ricochet, inaugure la consommation des nouvelles récoltes, à commencer par le sorgho rouge. Il permet aussi de fixer le point de départ du calendrier coutumier de l’année.

Selon les explications, au mois de mai, une cérémonie annonce l’entrée dans la saison agricole. Fin juillet-début août, un rituel vient pour rappeler que la saison est à mi-chemin. Le « Kazing-riligré » est donc la cérémonie qui boucle la saison. « Kazing-Riligré » est donc une sorte de quitus donné aux populations qu’elles peuvent désormais consommer la nouvelle récolte. En clair, tant que le « Kazing-riligré » n’est pas sacrifié, la nouvelle récolte ne devra pas être consommée (du moins, par les populations concernées par la tradition).

En termes de bilan, on note que la saison a été bonne dans son ensemble. ‘’Ceux qui s’y sont pris tôt ont bien récolté. Mais dans ce lot, il y a des gens qui ont aussi subi le surplus de pluies ; ce qui a joué sur leur rendement’’, nous renseigne-t-on du côté du palais. L’autorité a encouragé les Burkinabè à la sauvegarde et à la revalorisation de leurs cultures, maillon sur lequel on peut s’appuyer pour résoudre de nombreuses difficultés que connaît la société.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

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Vos commentaires

  • Le 10 décembre 2019 à 17:53, par Ka En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

    Sa Majesté Naaba Guiguimpolé, Dima du Zoungrantenga, Roi de Tenkodogo, votre ‘’’’’KazingRiligré’’’’’ Comme le Basga du chef coutumier de ma région, montre que notre culture est toujours vivante. C’est pourquoi je dis toujours qu’un peuple sans culture, est un peuple sans âme.

    La culture est la seule valeur pour identifier tout un peuple. Et ceux qui sont les porteurs de ses valeurs culturels sont nos chefs coutumiers, dont leurs continuités des coutumes de l’ancêtre au grand-père, allant au père en fils, restent une référencé de notre jeune démocratie qui cherche son vrai chemin. Des Dagara aux mossi, des Bissas aux Bobos, en passant par les Dozos, nos cultures restent la grande richesse du pays des hommes intègres.

    J’ai vu que le président du Faso vous a rendu visite : Avec cette visite, le président du Faso vient de nous montrer que nos sociétés traditionnelles ne sont pas encore mortes, elles vivent, dictent nos réflexions et comportements, et elles sont un réservoir de sagesse encore utilisable pour redresser la barre de nos errements et de la mauvaise imitation du modèle occidental.

    En voyant cette scène, peuple Burkinabé réjouissons-nous, Car, même le bannissant brutal de nos coutumes par les occidentaux de passage dans le continent, ‘’’’’a l’image d’autres civilisations, notre culture contient beaucoup d’aspects positifs et certains négatifs.’’’ Essayons de garder le positif qui a toujours l’ombre de l’arbre a palabre pour se réconcilier, car le Burkina est un village avec une seule famille.

    • Le 10 décembre 2019 à 21:01, par Issaka En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

      M. Ka ! Je lis souvent vos commentaires sur le FORUM de Le Lefaso.net. Vous donnez souvent l’impression d’être un ancien, un sage qu’on se doit de respecter mais vous avez souvent faux. J’ai toujours évité de vous contredire mais cette fois-ci je n’ai pas pu me retenir. Vous semblez être d’accord avec l’appellation : « Sa Majesté Naaba Guiguimpolé, Dima du Zoungrantenga, Roi de Tenkodogo » .

      Moi, ce qui me choque, dans cette appellation c’est le surnom de « Roi de Tenkodogo » . N’y-a-t-il pas dans cette ville du Burkina des communautés autres que celle (certainement autochtone) qui vénère cette autorité coutumière ? Si OUI, pourquoi « Roi »  ? Cette autorité est-elle le « Roi » de ces autres communautés ? Par cette appellation on cherche à imposer cette autorité coutumière aux autres communautés burkinabé vivant à Tenkodogo. Ce qui ne favorise pas du tout la cohésion nationale dont tout le monde parle et dont le pays a besoin aujourd’hui, le vivre ensemble, le respect des autres.
      Ca sonnerait mal à l’oreille aujourd’hui de parler de « Roi de Ouagadougou » , de « Roi de Gaoua » , de « Roi de Banfora » , de « Roi de Dedougou » , de « Roi de Bobo Dioulasso, de « Roi de Dori »  » , etc. Pourtant les autochtones de ces villes ne prétendent pas ériger leur responsable coutumier en « Roi » de la ville par respect des autres communautés qui y vivent.

      Sachons raison gardée, soigner notre langage et notre comportement. Tout le Burkina Faso y gagne. Les intellectuels ont un rôle important à jouer ici.
      Je sais que vous allez répondre à mon message. J’espère avoir le temps de revenir.

      Issaka

      • Le 10 décembre 2019 à 23:13, par Yelemou En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

        Issaka, ce qui m’inquiète, c’est l’interprétation que vous faites ; elle est « gravement » érronée et c’est dommage. Un président de la République est-il élu par tout le monde ? J’espère que vous saurez tirer substance de la réponse à cette question, car je ne vais pas m’y attarder. Mais au besoin, je reviendrai sur ça.
        Le problème n’est pas les choses en l’état, mais plutôt une certaine ignorance que vous exprimée. Vous avez beaucoup à apprendre, ayez le courage d’apprendre.

      • Le 10 décembre 2019 à 23:14, par Yelemou En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

        Issaka, ce qui m’inquiète, c’est l’interprétation que vous faites ; elle est « gravement » érronée et c’est dommage. Un président de la République est-il élu par tout le monde ? J’espère que vous saurez tirer substance de la réponse à cette question, car je ne vais pas m’y attarder. Mais au besoin, je reviendrai sur ça.
        Le problème n’est pas les choses en l’état, mais plutôt une certaine ignorance que vous exprimée. Vous avez beaucoup à apprendre, ayez le courage d’apprendre.

      • Le 10 décembre 2019 à 23:52, par Ka En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

        Issaka, sans aller loin de ce que j’avance, je vais te poser deux questions : Es-tu mossi ? Connais-tu qu’est-ce que ça veut dire Tenkodogo ? D’après ce que j’ai appris, depuis la nuit des temps Tenkodogo a toujours eu son roi. Ici je ne te raconterai pas pourquoi, mais essaye de t’approcher de ce roi, et tu apprendras plus de son histoire, après nous en parlerons le pourquoi. Merci de me lire.

      • Le 11 décembre 2019 à 12:07, par Lejuste En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

        Le roi de tenkodogo existait bien avant que tenkodgo ne devienne ce qu’il est aujourd’hui. Le mot Tenkodgo dit tout. Peut-etre que tu ne le sais pas mais il existe bel et bien un roi a Ouagadougou c’est le Woogdog Naaba. Je comprends bien d’ou tu viens et ce que tu veux insinuer. Nous autres sommes fiers d’avoir des rois partout ou nous avons des communautés. Le roi de tenkodogo, Zoungrantenga signifie beaucoup dans notre histoire. Nous ne rep[ondrons pas aux provocations.

  • Le 11 décembre 2019 à 00:15, par ayéni En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

    A l’internaute Issaka, je crois en toute sincérité que c’est vous le danger pour la cohésion sociale. Vous faites exprès ou bien c’est parce que vous êtes vraiment ignorant jusqu’à ce point ? Il faut que vous repartiez au b.a-ba pour apprendre de tous les emplois possible du mot Roi/roi. Au moment où les Africains, les Burkinabè surtout, sont en train de se battre pour quitter le carcan colonialiste, vous vous battez pour qu’on reste dans ce bourbier. Vous êtes hors de la plaque.

  • Le 11 décembre 2019 à 00:39, par Sabaabo En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

    M Issaka,
    En Angleterre il y a une reine.
    En Belgique il y a un roi.
    En Espagne il y a un roi.
    Au Maroc il y a un roi...et il y a bien de monarchies dans le monde.
    Le malheur des Africains, précisément de l’homme noir c’est d’avoir renié leurs racines, d’en être complexés et de se consacrer à imiter les autres et préférer ce qui vient de loin.

  • Le 11 décembre 2019 à 01:46, par jeunedame seret En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

    « Pourtant les autochtones de ces villes ne prétendent pas ériger leur responsable coutumier en « Roi » de la ville par respect des autres communautés qui y vivent. » Et toi ISSAKA veux-tu monter ces autochtones contre ce roi ? S’ils sont consentant ou respectueux, pourquoi un déplaisir à l’appellation roi ? Jalousie ou hypocrisie ? ISSAKA, il faut savoir garder ton interprétation ; pour la paix et la cohésion. Le mot roi n’enlève rien au pouvoir de vie des autres communautés. Ils peuvent aussi ériger leurs rois et présenter au 11 décembre comme rois de l’Est. Ce sont vos envies et petites plaintes mêmes qui font la fierté des autres et leurs rois. Faut pas fâcher ; c’est histoire et culture. Pas simple rivalité. Les journalistes disent souvent EXCELLENCE à nos chefs d’État mêmes si ces derniers sont médiocres. Mais on se fout du mot excellence.

  • Le 11 décembre 2019 à 21:54, par Mectilde Guirma En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

    Tout d’abord Dima de tenkodogo sous- entend : Tengkod-naaba y a Dimdamb-Dima . Ce qui veut dire le Naaba de Tenkodogo est Roi des Rois pour deux simples raisons :

    - De Tenkodogo, sont partis d’autres grand-rois (Dimdamba), je ne les cite pas parce que vous les connaissez mieux que moi.
    - Le Roi de Tenkodogo est le Roi de tous les peuples qui l’entoure. Et ces derniers lui prêtent allégeance et leurs rois sont intronisés dans sa cours. S’il y a des allogènes d’autres régions, tels que les Zangouéto (Peuple venant du Niger), le Silminaaba etc. leurs représentants font parti du Conseil du Roi dans la cour.

    Donc Roi des Rois l’appellation Pêinsé (les puissances), le qualifie, c’est pourquoi quand on se rend chez lui on utilise l’expression : M’dabda Pêinsin.

    Ce qui veut dire mot à mot : Je vais là où il y a les Forces. Tandis les Dimdamba, sont qualifiés de Pangsoba (ce qui veut dire, celui qui a la puissance) et se rendre chez le Pangsoba se dit : M’dabda Panguin (je vais où il y a la force). Mais attention Pêinsé ou Pangsoba, ont une philosophie qui s’interprète autrement que la force brute. En effet, on a toujours qualifié les royaumes mossé à tort ou à raison de féodaux. Je voudrais ici apporter des nuances :

    Pangsoba ou Pêinsé se dit bien : celui qui a le pouvoir, la force, la puissance. Malheureusement avec la férule coloniale qui obligea les rois eux-mêmes à la force pure, ce fut l’Occident lui-même faute de reconnaître là sa propre violence, qualifia les rois Mossé de féodaux à l’image de l’époque féodale moyenâgeuse des Europes.

    Pour tout dire, le principe de Pêinsé ou de Pangsoba dans le royaume des Mossé est sous-tendu par deux concepts qui sont des fondamentaux du pouvoir : Ce sont Burkindi et Sugri (ce qui veut dire, le Juste et le Miséricordieux). Ces deux sont inséparables. On ne peut donc appliquer l’un sans l’autre. Mais le pire serait que le téméraire manipule le fainéant.

    Le dosage de ces deux vertus se font par des slogans chez les Mossé : « 

    Pang tara Sugri, Sugr tara. Pang san tar sugr, a y a burkindi ti burkind kiet Dunnia » , vous dira le Bendré de mon recueil de Poèmes.

    En tout état de cause, comme l’a si bien dit son Excellence Gilles Tibault : « Fo sa tar Panga, ef tara Sugri ».

  • Le 12 décembre 2019 à 11:13, par Ka En réponse à : 59e anniversaire de l’indépendance : Le Roi de Tenkodogo formule des vœux de paix et de concorde nationale

    Internaute Issaka, ‘’’qui que tu sois, sache que la contraction n’est pas un défaut : Au contraire elle fait partie de la famille des différences, et sans nos différences qui enrichissent les débats, le monde n’avancera pas.’’’ J’avais préparé une auto critique sur ma connaissance de la royauté, surtout de Tenkodogo la veille terre là ou naisse nos continuités des coutumes. Mais je pense que ta vase est pleine avec les réactions des internautes de bonne foi, surtout celle de de madame M. Guirma très enrichissante et limpide qui dépasse de que je voulais te faire connaitre pourquoi Tenkodogo a son roi depuis la nuit des temps. Alors, je crois que la prochaine fois, avant de contredire les gens, surtout les insulté qu’ils ne sont pas des vieux sages, il faut bien connaitre le sujet avant d’agir.

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