Les membres du REGIPIV sont en réunion du 29 au 31 décembre 2003 au stade du 4-Août, deux (2) ans après la création de la structure, pour réfléchir sur les actions déjà menées, les acquis et les faiblesses et dégager des orientations pour une lutte plus forte. "Aujourd’hui, après deux (2) ans d’existence et compte-tenu de l’évolution du contexte de la lutte, nous membres du REGIPIV_BF, souhaitons faire le bilan du mandat écoulé, procéder au renouvellement de nos instances et dégager de nouvelles orientations en rapport avec l’évolution de la lutte contre le VIH_Sida au Burkina Faso", a souligné M. Mamadou Sawadogo, président du REGIPIV.

Déjà le REGIPIV capitalise à son actif la réduction des prix des antirétroviraux (ARV), l’inclusion de la dimension prise en charge des personnes vivant avec le VIH (PVVIH) dans la plupart des programmes en cours ou à venir. Il comptabilise également la mise en œuvre d’importants programmes de prise en charge et l’initiation d’autres, les réformes dans les principes de financement des plans d’action des associations etc. Parmi les futures orientations, le réseau définira un plan d’appui aux services de santé pour la prise en charge des PVVIH et le mandat des instances entrantes. "La tâche est grande et les défis sont nombreux à cette étape de la lutte, mais le REGIPIV-BF sait compter sur l’engagement de ses partenaires pour les relever afin qu’à court terme, l’accès aux traitements ne soit plus un leurre au Burkina Faso pour les PVVIH", a insisté M. Sawadogo.

La ministre de l’Action sociale, Mariam Lamizana, marraine de cette AG a félicité le REGIPIV pour ses nombreuses actions dans la lutte contre le Sida au Burkina. Ces actions se sont traduites par la visibilité des PVVIH, la prise en compte de leurs besoins spécifiques dans les programmes mis en œuvre ou en cours, la réduction de la discrimination envers les PVVIH etc. "Vous êtes allés dans les villes et villages, dans les ménages et les services pour témoigner, consoler, assister et encourager à lutter contre le mal" a reconnu Mme Lamizana. Au-delà, les actions de ce réseau ont été d’un apport appréciable à la mise en œuvre des réponses du gouvernement et de ses partenaires.

Toutefois, a noté Mme la ministre, malgré les motifs de satisfaction, beaucoup reste à faire. "Nous devons redoubler d’effort et soutenir au mieux les programmes en cours" a-t-elle souligné. Dans ce sens, elle a exhorté les membres du REGIPIV à donner le meilleur d’eux-mêmes pour qu’au final de cette AG, "ils puissent offrir aux millions de Burkina et aux partenaires qui ont l’œil rivé sur les travaux, des perspectives claires et efficaces, au profit de la communauté entière".

Charles OUEDRAOGO
Sidwaya