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Centre national de transfusion sanguine : Une réflexion pour favoriser l’utilisation rationnelle des produits sanguins labiles au Burkina Faso

Publié le mardi 6 août 2019 à 16h30min

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Centre national de transfusion sanguine : Une réflexion pour favoriser l’utilisation rationnelle des produits sanguins labiles au Burkina Faso

Il se tient, du 6 au 10 août 2019, au Centre national de transfusion sanguine (CNTS), à Ouagadougou, un atelier d’élaboration du guide national d’utilisation rationnelle des produits sanguins labiles au Burkina Faso. Cette rencontre, qui réunit une quinzaine d’experts du monde de la santé, devra à terme produire un document référentiel adapté aux besoins et aux réalités du terrain pour une meilleure utilisation rationnelle du sang et de ses dérivés.

L’utilisation rationnelle du sang et de ses dérivés constitue un objectif majeur de la politique en matière de transfusion sanguine. En effet, la mise en œuvre des plans stratégiques du Centre national de transfusion sanguine (CNTS) a permis d’améliorer les indicateurs du système transfusionnel, notamment en matière de coordination des activités, de mobilisation des ressources de production des Produits sanguins labiles (PSL).

Malgré cette augmentation constante, le déficit est toujours présent et ne semble pas en voie d’éradication. Pour remédier à la méconnaissance, au non- respect des règles de conservation et d’utilisation des PSL, à la non-maîtrise des indications des produits ou aux autres mauvaises pratiques à l’origine des gaspillages dans les hôpitaux, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a produit un document en 2004 pour aider à améliorer la situation. Ainsi, pour contribuer à l’amélioration de la disponibilité des PSL et au respect des directives en matière de transfusion sanguine, le CNTS a initié cet atelier de concertation des acteurs de la chaîne de la transfusion sanguine.

La rencontre permettra d’établir les règles de bonnes pratiques de prescriptions, d’utilisation de PLS chez les patients ; régler les bonnes pratiques de surveillance et de suivi des patients transfusés ; adopter des protocoles transfusionnels pour les principales situations cliniques nécessitant la prescription de PLS ; établir des directives pour l’utilisation des concentrés globules rouges, du plasma frais, ses concentrés plaquettes et des Cryoprécipités disponibles ; mettre à jour des formulaires de demande de produits sanguins et des fiches post-transfusionnelles et d’hémovigilance ainsi que les fiches d’accident transfusionnel intégrant les investigations des réactions transfusionnelles, etc.

Au regard de ces différentes analyses, le secrétaire général du ministère de la Santé, Dr Lionel Wilfrid Ouédraogo, qui a présidé l’ouverture des travaux, a souhaité que l’élaboration du Guide d’utilisation rationnelle des produits sanguins labiles réponde au besoin de gestion efficace et efficient de ces produits au niveau des acteurs.

Selon Dr Ouédraogo, si l’insuffisance de donneurs de sang dans la population est une donne importante, il n’en demeure pas moins que l’utilisation des PLS dans les hôpitaux n’est pas toujours rationnelle. Il a notamment indiqué que les bonnes conditions de prélèvement, de transport et de stockage ne sont pas toujours respectées, au vu de normes indispensables pour minimiser les pertes.

Juste Ephrem ZIO
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 7 août 2019 à 11:39, par Zumahan En réponse à : Centre national de transfusion sanguine : Une réflexion pour favoriser l’utilisation rationnelle des produits sanguins labiles au Burkina Faso

    Pourquoi tout centrer au niveau du CNTS ? Ou attendre que des équipes de collecte soient mobilisées pour des sorties périodiques ? À quoi servent les laboratoires dans les centres de santé ? Il y’a 2 semaines de cela, je suis allée au CNTS à 2 reprises sans pouvoir donner mon sang du fait d’une longue file d’attente.
    Le Ministère de la Santé gagnerait à envisager la possibilité de prélèvements/ collectes de sang dans les services de santé (CHU, CMA) pour palier aux manques de sang parfois enregistrés et intervenir en urgence pour sauver des vies comme cela se fait dans les pays développés.
    C’est impardonnable d’assister à la perte d’un proche du fait du manque de sang quand on est soit même compatible et/ou quand on a des donneurs potentiels disponibles.

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