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Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

Publié le jeudi 25 juillet 2019 à 23h45min

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Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

Le Haut conseil du dialogue social (HCDS) a débuté, ce 25 juillet 2019 à Ouagadougou, sa première session ordinaire de l’année. Au cours de ces quinze jours d’échanges, le conseil devra examiner le rapport d’activités de sa première année d’existence et réfléchir sur la thématique du syndicalisme et du développement dans le contexte burkinabè.

Sous le thème « Syndicalisme et développement » s’est ouverte la première session ordinaire de l’année du Haut conseil du dialogue social (HCDS). Ce thème a été choisi dans un contexte de recrudescence de la fronde sociale et de report du dialogue entre gouvernement et syndicats.

Des participants à l’ouverture de la session

En marge de cette session, l’institution en charge de promouvoir le dialogue social au Burkina Faso a apprécié l’évolution de la situation socio-économique du pays. Face à la fronde sociale, le HCDS a d’abord jugé légitimes les revendications pour l’amélioration des conditions de vie et de travail constatées aussi bien dans le secteur public que privé. Néanmoins, il indique qu’il est nécessaire de trouver des solutions « idoines » pour la relance de l’économie nationale dans le contexte sécuritaire difficile.

Et si certains se posent des questions sur la non-tenue du dialogue entre gouvernement et syndicats à la date prévue, le président du HCDS rassure. Domba Jean Marc Palm estime qu’il n’y a pas de rupture de dialogue entre les deux parties. Pour lui, il y a peut-être eu des incompréhensions, « mais nous œuvrerons pour recréer la confiance et ramener les deux partenaires à s’asseoir et à discuter ».

Les conseillers à l’ouverture de la session

Aussi, il est revenu sur l’importance du dialogue social dans le système de gouvernance dont l’État, le patronat et les organisations syndicales sont le socle. « En mettant l’accent sur les formes de coordination et de transparence dans la prise de décision, la gouvernance favorise le partenariat des acteurs et la convergence des intérêts. La participation et l’implication des travailleurs et du patronat au processus de décisions relatives à la conception, à la mise en œuvre et à l’évaluation des politiques publiques est de nature à réduire les incompréhensions et les tensions sociales », a-t-il reconnu.

Une vue des membres du conseil

En plus de l’examen et de l’adoption du rapport d’activités de l’année 2018, une bonne partie de cette session sera consacrée à des communications portant sur l’histoire du syndicalisme mondial et burkinabè, le syndicalisme de développement dans le contexte burkinabè, l’analyse budgétaire et la relation entre la macroéconomie et la microéconomie. À travers ces communications, les conseillers seront informés sur leurs droits et leurs devoirs, « car l’objet de tout ce que nous faisons est de contribuer au développement du Burkina ».

La session s’inscrit dans le cadre des activités reconnues à l’institution, conformément au décret portant création, attributions, organisation et fonctionnement du HCDS.

Mariam Ouédraogo
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 25 juillet 2019 à 19:34, par Un Burkinabê En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

    Vous êtes une Institution inutile. Il n’ya qu’en Afrique qu’on retrouve de telles structures. Ce Haut-Conseil est une honte pour notre pays. Comment au 21e siècle des nations ne soient pas assez mures à tel point qu’il faille créer des structure pour "permettre au Gouvernement et aux Syndicats de s’asseoir sur une même table pour discuter".
    Shame on you.

  • Le 25 juillet 2019 à 20:01, par Le petit tranquilos En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

    Franchement je vous souhaite courage et que Dieu vous guide. Aidez le peuple sinon les politiciens et les syndicats vont foutre le Faso en l’air. Pour l’effort de guère, invitez les syndicats a voir leurs bases afin que chaque agent contribue par mois avec 2mil pour douze mois. Mais gare a celui qui va dilapiter ces sous. C’est une proposition.

    • Le 26 juillet 2019 à 07:58, par Un Burkinabê En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

      Le petit tranquilos, il n’est pas nécessaire de faire un effort de guerre. Nos FDS ont déjà pris le dessu sur l’ennemi. Aussi il ya beaucoup d’argent de l’Etat dehors. La Transition avait sommé les indélicats de venir déclarer leurs dús et les échéances de repaiement. Depuis les élections de 2015 on a l’impression qie tout s’est arrêté ; à moins que les "gendarmes des finances de l’Etat" ne soient entrain de faire leur travail dans l’ombre.

  • Le 26 juillet 2019 à 09:03, par CHANGER UN JOUR SVP En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

    le Burkina Faso ne peut pas tout simplment annule tous ces differents HAUT CONSEIL qui sont crees juste pour dilapider nos maigres richesses au profit de camarades afin de bien detourner nos fonds.
    il faut simplement que les autorites pronent le pardon soit d bon exemple et accepte recon naitre qu’ils ne font rien pour ameliorer le conditions des plus demunis mais passent leur temps a faire des voyages, des ceremonies, des activites ou ils utilisent les fond dedies a bien faire les routes, ameliorer les conditions des hopitaux et autres et trouver des moyens urgents et efficaces pour venir a bout des multiples maux qui minent le peuple burkinabe et fait reculer le pays.

    dieu recompense tout le monde selon ces actes
    Dieu sauve le Burkina Faso

  • Le 26 juillet 2019 à 12:09, par LE GRAND ZAPATA En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

    L’INCONSÉQUENCE CRIARDE DU RÉGIME KABORÉ : Un fait vraiment insolite qui a fait le tour de tous les médias du monde tellement l’émotion était grande. LE LUNDI 18 FÉVRIER 2019, aux environs de 10 heures GMT. Nous étions à l’assemblée nationale burkinabè pour LA DÉCLARATION DE POLITIQUE GÉNÉRALE du NÉO 1er MINISTRE CHRISTOPHE JOSEPH MARIE DABIRÉ âgé de 72 ans et qui à été nommé en fin JANVIER 2019. En direct, pendant son discours, ce dernier va marquer un temps d’arrêt minime, tituber ses mots puis lentement va couler les larmes = PLEURER. Cette interruption que nous croyons « involontaire » va durer juste quelques minutes !

    Bien après son passage et l’acclamation des députés de la majorité présidentielle pour l’encourager et l’accompagner dans ses nouvelles fonctions, LE 1er MINISTRE DABIRÉ dira en substance : « Je traduis toute ma reconnaissance à l’ensemble des députés pour l’investiture que je viens d’obtenir à l’issue de ma déclaration de politique générale. À travers ce vote de confiance, j’ai l’intime conviction que tout le peuple burkinabè est solidaire de l’action du Gouvernement en ces moments difficiles. C’est ce sentiment fort de cette union sacrée pour sauvegarder ce qui nous est le plus cher, la patrie, que j’ai ressenti lors de cette déclaration. Une forte charge émotionnelle telle que je n’ai pas pu contenir mes larmes. Ces larmes traduisent le sentiment que je ressens de contribuer à cette œuvre de construction nationale. Elles raffermissent ma détermination et ma fermeté dans la conduite de l’action gouvernementale et cela dans l’intérêt de tous les burkinabè ». Sans commentaires !

    Tout était une question de temps pour que « LE PLEURNICHARD » qui pense aimer notre pays plus que nous autres, montre son vrai visage. En effet, moins de 6 mois depuis son arrivée, LE DIALOGUE SOCIAL EST UN FIASCO puisque LE GOUVERNEMENT BURKINABÈ continue de ruser pour gagner du temps. Toujours, les promesses et autres engagements qui ne sont point du tout respectés et on refuse de les examiner sérieusement en faisant du dilatoire. LE DIMANCHE 21 JUILLET 2019, lors d’une interview radiotélévisée pour faire LE BILAN à mi-parcours de sa gestion, LE PLEURNICHARD a bandé les muscles face aux revendications des syndicats. Et dans la semaine suivante, l’on a fait que constater amèrement LE SABOTAGE pur et simple de LA RENCONTRE GOUVERNEMENT-SYNDICATS, pourtant programmée voilà 3 semaines et qui n’a pas eu lieu. En fait, il était question de remettre à L’UNITÉ D’ACTION SYNDICALE = L’UAS pour études approfondies, les propositions des nouveaux barèmes d’application de L’IMPÔT UNIQUE SUR LES TRAITEMENTS ET SALAIRES = L’IUTS sur particulièrement LES PRIMES ET AUTRES INDEMNITÉS (promis voilà 2 ANS !) servis uniquement aux travailleurs du privé. Au contraire, intentionnellement, on a fait de « LA DÉSINFORMATION ET LA MANIPULATION » pour faire croire que L’UAS exige catégoriquement la suppression totale de L’IUTS. Ce qui est archifaux. LE PLEURNICHARD a pris de l’assurance au sein du RÉGIME KABORÉ et veut jouer au dur. Nous ne faisons que l’observer. Avec de tels comportements qui frisent carrément LE JE-M’EN-FOUTISME de la part de nos autorités politiques, il est quasi impossible de tendre vers UNE TRÊVE SOCIALE que veut à tout prix LE RÉGIME KABORÉ sans pourtant faire de concessions en respectant par exemple la parole donnée.

    VIVE L’UAS !

    SEULE LA LUTTE PAIE !

    QUE DIEU LE PÈRE TOUT PUISSANT BÉNISSE LE BURKINA FASO !

    PAIX ET AMOUR AU BURKINA FASO !................L’HOMME DU RENOUVEAU BURKINABÈ, LE GRAND ZAPATA !!!!

  • Le 26 juillet 2019 à 13:13, par HUG En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

    Voici un machin budgétivore dont l’utilité est difficile à démontrer. Depuis votre existence quel dossier vous avez traité positivement. Je me rappelle que lors du discours du 31 décembre 2018 quelqu’un avait dit qu’il vous instruisait à dialoguer avec les syndicats mais malheureusement je ne vois pas avec quel syndicat vous avez discuté. C’est le cas par cas qui continue allègrement ce qui radicalise la position des syndicats.

  • Le 26 juillet 2019 à 16:05, par Abraham En réponse à : Haut conseil du dialogue social : « Nous œuvrerons pour ramener le gouvernement et l’UAS à s’asseoir et discuter »

    Vivre sur le dos des Burkinabè !!
    Le développement du Burkina Faso va rester un lointain rêve. Nous avons un gouvernement qui ne travaille pas pour tout le monde. Nous avons des institutions taillées sur mesure pour caser, anciens députés, anciens ministres, anciens porte-flingues entre autres, mais surtout ses amis d´enfances ou ses promotionnaires…
    La multitude des institutions est tout simplement le signe de l´incapacité de ceux qui nous gouvernent. Un fait social ou un fait divers, alors on crée une institution, juste pour manger ou laisser manger. Pauvre Burkina.

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