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Situation Nationale au Burkina Faso : La Chefferie coutumière s’adresse au peuple

Publié le samedi 27 octobre 2018 à 00h25min

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Situation Nationale au Burkina Faso : La Chefferie coutumière s’adresse au peuple

Vaillant Peuple du Burkina Faso,

Chères filles, Chers fils, chers frères et sœurs vivant au Burkina ou ailleurs,
Chers amis du Burkina, « la santé, la joie, la paix et la longévité soient avec nous ! » Nous
vous saluons avec ces bénédictions et souhaitons que Dieu et les mânes des ancêtres nous
bénissent et protègent notre cher pays : le Burkina Faso.
Soucieux de la paix, de la cohésion sociale, de la tolérance, du patriotisme pour un
développement harmonieux de notre pays,

Nous autorités coutumières du Burkina Faso, après de régulières et de fructueuses
concertations, nous sentons obligées de vous livrer le présent message de cohésion sociale et
de paix, en guise de contribution patriotique.

Le Burkina Faso connait de nos jours, assez souvent, de nombreux remous sociaux de
plusieurs genres et de plusieurs origines. En effet, on assiste à de multiples protestations
parfois à tort contre l’Etat et/ou ses démembrements, conduisant souvent à des « paralysies »
de l’administration, avec des conséquences socio économiques graves pour le pays. On a
même l’impression que ces mouvements de protestation vont en s’amplifiant, puisque de
nombreux secteurs d’activités jadis peu présents dans les mouvements de grève, se font
aujourd’hui remarquer par leur activisme dans les actions de revendication et de protestation.
Cette situation s’expliquerait entre autres par :
  Le contexte post insurrectionnel dans lequel la plupart des citoyens s’attendait à une
amélioration « mécanique » de leurs conditions de vie, sans s’interroger sur les
capacités économiques et financières réelles du pays ;
  L’incivisme, le faible niveau de patriotisme, l’insuffisance d’une culture de paix et de
tolérance, etc.…

A ces maux, on peut ajouter le recours de plus en plus fréquent des citoyens, à la violence
pour se rendre justice.

Ces constats déplorables sont en grande partie, la conséquence de la perte des valeurs morales
et spirituelles par le citoyen Burkinabè. Pour cela, nous autorités coutumières de toutes les
régions du pays, dépositaires et garantes des dites valeurs, exhortons tous les Burkinabè à
œuvrer à surmonter ces maux, en privilégiant le dialogue social, l’amour et la solidarité inter
personnels et inter communautaires.

Aujourd’hui au Burkina Faso comme partout en Afrique et ailleurs, l’insécurité reste la
préoccupation majeure, car elle nuit à notre coexistence pacifique et constitue de ce fait, un
grand défi pour la cohésion sociale et le développement harmonieux de notre pays. En effet, le
Burkina Faso vit dans un contexte sécuritaire national, régional et international très critique. Il
a été l’objet d’attaques terroristes au cours et suite auxquelles, des vies humaines ont été
ôtées.

C’est l’occasion pour nous, d’exprimer notre compassion à toutes les victimes et nos
condoléances à toutes les familles éplorées. Ensemble, soyons vigilants et tenons fermement
en main les principales armes que nous ont léguées nos ancêtres à savoir entre autres, le
courage, le patriotisme et le dialogue social.

Nous saluons les efforts inlassables déployés par le gouvernement pour faire face au
terrorisme sous toutes ses formes, malgré la modestie des moyens dont dispose le pays.
En effet, face à l’insécurité, l’engagement et l’abnégation des Forces de Défense et de
Sécurité demeurent déterminants.
Vaillant Peuple du Burkina Faso,
La justice, le dialogue, l’amour, l’amitié et la fraternité entre les citoyens, les communautés et
les peuples, sont les meilleures réponses à moyen et à long terme dans la lutte contre
l’insécurité, la haine, le mépris, l’intolérance, les discriminations et la violence.

Nous remarquons avec tous, que les élections apaisées et crédibles qui ont porté monsieur
Roch Marc Christian KABORE à la tête de notre pays, ont remis celui-ci dans un courant
démocratique, où la liberté d’expression est de plus en plus grande. Pour réussir ses plans,
programmes et projets de développement au bénéfice du peuple Burkinabè, le président
KABORE comme tout chef d’Etat, a besoin d’un peuple sécurisé, réaliste, tolérant, pacifique
et uni, guidé par des leaders et des intellectuels honnêtes et patriotes, préoccupés par le souci
de préserver l’intérêt national par rapport à l’intérêt privé ou partisan.

C’est à ce titre que nous sollicitons de tous les acteurs de développement de notre pays que
sont entre autres : les acteurs de la majorité comme de l’opposition politique, les acteurs de la
société civile, les syndicats, les travailleurs, les femmes et les jeunes, les intellectuels et
technocrates, toutes les filles et fils du pays :
 Beaucoup plus d’humilité, de patriotisme et de tolérance ;
 Beaucoup plus de recherche de paix et de cohésion sociale ;
 Beaucoup plus de soin du langage social et politique ;
 Beaucoup plus de sensibilité aux préoccupations de toutes ces couches sociales
vulnérables, dont la majorité est analphabète et le sort en partie lié à l’union et
l’entente entre les intellectuels, les élytres et les leaders sociaux et politiques de notre
pays.

Vaillant peuple du Burkina Faso,

Dans notre pays, il y’avait une véritable soif d’équité et de justice et il est heureux de
constater de nos jours qu’en raison des efforts du gouvernement dirigé par monsieur Roch
Marc Christian KABORE, de la prise de conscience croissante des populations et des
différents acteurs de développement (opposition et majorité politique, syndicats, société
civile, leaders sociaux et politiques), la culture de l’impunité recule. Les pauvres, les
minorités, les couches sociales vulnérables osent de plus en plus réclamer leurs droits
légitimes.

A ces acquis, on peut ajouter :

1. Le dialogue social instauré par l’Etat souvent élargi à plusieurs composantes, a
permis de mettre fin par exemple à des grèves qui « paralysaient » les secteurs de
l’éducation, de la santé, de l’économie et des finances ;

2. Des progrès sont de plus en plus enregistrés dans le cadre de la lutte contre
l’insécurité, même s’il reste encore à faire en raison notamment de la faiblesse des
ressources du pays, à l’instar des autres pays du G5 Sahel (victimes de la menace
terroriste) ;

3. Des efforts sont accomplis en faveur de la santé de la mère et de l’enfant, grâce à un
engagement personnel du Président Roch Marc Christian KABORE ;

4. L’absence d’esprit « revanchard » ou de « politique des vainqueurs » « ou des
vaincus » entre les différents acteurs de développement et composantes de notre
pays, observés souvent sous d’autres cieux ou dans d’autres pays, (cohabitation
pacifique entre les populations malgré les différences socioculturelles, les
divergences politiques et les diversités ethniques et religieuses) ;

5. La maturité de l’opposition politique, l’accroissement de ses compétences et
capacités, et sa non complaisance dans ses critiques et suggestions, en vue de
contribuer véritablement au développement humain durable du pays ;

6. L’effort de l’Etat et des différents acteurs sociaux et politiques pour plus de
séparation des pouvoirs entre les institutions républicaines ;

7. Le sens d’humilité, de progrès, de conciliation, d’écoute, de pardon, de respect du
peuple, de même que des divers acteurs de développement de notre pays, par son
Excellence monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, chef de
l’Etat ;

8. Un gouvernement engagé pour l’obtention des résultats attendus dans le cadre de ses
plans, programmes et projets de développement ;

9. Une Assemblée Nationale représentative, dont les activités, les critiques et les
propositions constructives contribuent remarquablement au renforcement de la
démocratie et de la gouvernance ;
Vaillant peuple du Burkina Faso ;

Nous autorités coutumières du Burkina, lançons l’appel suivant à tous les acteurs politiques, à
tous les syndicats et aux acteurs de la société civile, de même qu’aux populations toutes
entières :

Avant de se poser la question « qu’est-ce que l’Etat fait ou doit faire pour moi, il faut
d’abord se poser la question qu’est-ce que j’ai fait ou doit faire pour l’Etat, de même
que pour les braves populations et est-ce que mes mouvements de protestation ou mes
positions sociales ou politiques ne nuisent pas à l’Etat et/ou aux dites populations qui
attendent beaucoup de ma tolérance, de mon humilité, de mon sens élevé de civisme, de
patriotisme et /ou de mon honnêteté intellectuelle ?
La cohésion sociale est une véritable arme contre le découragement populaire et favorise le
patriotisme, le civisme et le développement.

Vaillant peuple du Burkina Faso,

Au lieu que les filles et les fils de ce pays s’accusent mutuellement et s’entre « déchirent »
pour des raisons le plus souvent égoïstes, nous autorités coutumières, les invitons toutes et
tous à cultiver/renforcer un esprit de dialogue, de justice, d’honnêteté, d’amitié et de solidarité
entre eux.

Depuis l’insurrection populaire d’octobre 2014, en passant par le gouvernement de transition,
jusqu’à nos jours avec le Président Roch Marc Christian KABORE à la tête de notre pays,
assisté de son gouvernement et des diverses institutions républicaines, le peuple burkinabè a
acquis une plus grande liberté d’expression et d’opinion, mais c’est dommage que certains
citoyens en abusent pour porter atteinte à la dignité des autres et à l’ordre public, ou encore
pour commettre des actes d’incivisme.

Comme l’ont relevé les évêques du Burkina dans leur déclaration, suite à leur Assemblée
Plénière Ordinaire tenue à Koupéla du 13 au 18 février 2018, « Maintenir intacte la capacité
de s’indigner lorsque la dignité et les droits humains sont violés, ne signifie pas qu’il faille
créer un contexte insurrectionnel permanent, car c’est par l’exercice apaisé de la démocratie,

dans la sérénité, dans la solidarité et dans la patience, que nous allons construire un pays où il
fait bon vivre et où chacun réalise ses aspirations les plus élevées et les plus profondes ». Les
évêques poursuivent en ces termes : « En dépit du contexte sécuritaire très difficile, de la forte
demande sociale et des difficultés économiques, nous aurons toujours des motifs de joie et
d’espérance, tant que se maintient solidement la cohésion sociale qui fait notre force dans les
épreuves et dans l’adversité, tant que nous restons solidaires avec tous, en particulier avec les
plus démunis, et tant que nous œuvrons ensemble au progrès moral de notre société burkinabè
et à l’amélioration de nos conditions de vie ».

Il est juste de relever que l’insurrection populaire exprimait également l’espoir d’une
réelle indépendance de la justice qui n’adviendra véritablement dans notre pays, que si les
autorités et les citoyens s’engagent à respecter le principe de la séparation des pouvoirs. On
note que des sacrifices ont été consentis par le gouvernement pour améliorer les conditions de
travail des acteurs de la Justice. Il convient que ceux-ci redorent leur image par un travail
consciencieux dans l’intégrité et l’indépendance comme le font certains d’entre eux.
Vaillant peuple du Burkina Faso,
Chères filles, Chers fils, chers frères et sœurs, vivant au Burkina ou ailleurs,
La lutte contre l’injustice et la corruption ne saurait être l’affaire ou la seule responsabilité
d’un seul type d’acteur ou de secteur de développement (gouvernement, acteurs politiques,
acteurs de la justice, syndicats, société civile, populations). La culture de la corruption se
propage là où les citoyens ne se préoccupent que de leurs intérêts personnels, de leur confort
et de leur avenir, au détriment des divers services publics et privés. Il est déplorable que
certains citoyens en position de responsabilité ne s’engagent à accomplir leur devoir ou leur
travail que s’ils sont assurés d’en tirer d’importants intérêts personnels ou partisans.

Ces mêmes citoyens sont parfois les premiers à soi-disant dénoncer la timidité de l’Etat ou des
syndicats, face au phénomène de la corruption. Il est honnête de relever que les auteurs de la
corruption sont constitués de divers acteurs (citoyens militants de la majorité comme de
l’opposition politique, citoyens militants des syndicats, citoyens militants de la société civile,
citoyens non militants, travailleurs du secteur privé comme du secteur public, populations,
etc.). Il n’est donc pas juste par exemple de rejeter la responsabilité ou la pratique de la
corruption et /ou d’autres maux qui minent le pays, sur les seuls acteurs de l’Etat, de la
majorité ou de l’opposition politique, des syndicats ou de la société civile. Les solutions à ces
maux doivent aussi être trouvées par la conjugaison des efforts.

Il est aussi nécessaire de promouvoir la culture du travail bien fait (l’excellence) et cela dans
la discipline et l’abnégation. Revenant au message des évêques, ils disaient ceci : « Les grèves
incessantes, malgré leur légitimité portent préjudice au travail effectif nécessaire pour avancer
dans le progrès. Les bénéfices de la nation sont pour tous les Burkinabè. La petite minorité
des salariés (2% au maximum) ne devrait jamais oublier la grande majorité des populations
laborieuses et pauvres de nos villes et campagnes ».
Vaillant Peuple du Burkina Faso,

Chères filles, Chers fils, chers frères et sœurs, vivant au Burkina ou ailleurs,
Face aux multiples défis qui restent à relever par notre cher pays malgré les efforts et
sacrifices consentis , nous n’avons pas de solutions miracles à proposer aux populations ou
aux gouvernants pour résoudre les problèmes et vaincre les difficultés que connaît aujourd’hui
celui-ci, mais nous restons convaincus que comme d’habitude, Dieu et les mânes des
ancêtres béniront le Burkina comme ils l’ont toujours fait et nous donneront de marcher ensemble sur les chemins de justice et de conciliation, pour une paix et un développement
véritable, à travers notamment le dialogue permanent.

Tout en saluant les initiatives des communautés religieuses (catholiques, musulmanes,
protestantes, etc.) et coutumières déjà menées en faveur de la paix dans notre pays, nous
informons le peule que nous accomplirons toujours notre devoir d’imploration permanente
des ancêtres et du Tout Puissant, pour le renforcement de la cohésion sociale de même que
pour la sécurité et le développement harmonieux de notre pays.

D’ailleurs depuis un certain temps et dans le souci que notre pays connaisse un retour
urgent à la paix et à sa tranquillité d’antan , nos royaumes et nos chefferies ont accentué et
renforcé leurs dispositifs d’imploration permanente des ancêtres et du Tout Puissant et il
est certain que ceux-ci parlent déjà et parleront encore aux forces « dites du mal » et à
tous ceux qui agressent notre pays, de l’intérieur comme de l’extérieur , en touchant leur
cœur, pour changer radicalement leurs mentalités / pensées, en vue de leur retour à la
raison. Grâce donc aux mânes des ancêtres et à Dieu Tout Puissant, le Burkina Faso
retrouvera très prochainement, sa paix et sa quiétude qui sont en train d’être perturbées, car
les « forces dites du mal » deviendront les “ forces du bien”.

Pour l’amour de notre pays, nous invitons les acteurs politiques, les syndicats, les acteurs de
la société civile et les populations, à se démarquer de tout intérêt partisan et privilégier le
dialogue social, la tolérance, la morale et l’honnêteté intellectuelle, pour accompagner
jusqu’à la fin de son mandat, tout dirigeant élu démocratiquement ( par le peuple) à quelque
niveau que ce soit ( villageois, communal/départemental, provincial, régional, national) ,
dans l’accomplissement de sa mission, pour l’intérêt de notre pays, au lieu de cultiver un
esprit d’attaques et/ou d’agressions verbales ou physiques, de dénigrement ou de
diffamation.

Nous invitons aussi le peuple travailleur et intègre du Burkina Faso, de concert avec tous les
animateurs de la vie socio politique, à accompagner de même, tout gouvernant à quelque
niveau que ce soit, dans la réalisation des actions de développement engagées et/ou
envisagées (départemental, provincial, régional, national) jusqu’à la fin de ses fonctions au
lieu de cultiver un esprit d’attaques et/ou d’agressions verbales ou physiques, de dénigrement
ou de diffamation.

Vaillant Peuples du Burkina Faso,

Chères filles, Chers fils, chers frères et sœurs, vivant au Burkina ou ailleurs,
En vue de notre contribution permanente et organisée à la cohésion sociale, au civisme, au
pardon et au développement, nous informons l’opinion publique nationale et internationale, de
la mise en place en notre sein, d’une structure dénommée « Comité de veille de la Chefferie
coutumière pour la Vie, la cohésion sociale et le Développement au Burkina Faso » en
abrégé CCVD/BF, ouverte à toutes les chefferies du pays et qui jouera sa partition dans les
limites de son statut et de celui de ses membres, pour contribuer à la paix et au
développement de notre pays. Ce comité aura des séances d’échanges permanents avec les
différents acteurs sociaux et politiques en vue de sa contribution à la préservation de la paix
sociale et au développement.

Félicitations, Bénédictions ancestrales et divines, Courage et plein succès aux acteurs sociaux
(syndicats, société civile), politiques (opposition et majorité politique) aux acteurs techniques,
de même qu’au peuple du Burkina, dans leurs activités de développement ;

Félicitations, Courage, plein succès, bénédictions et assistance ancestrales et divines à son
Excellence monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, chef de l’Etat et à
son gouvernement dans la conduite du pays, notamment dans leur lutte pour un Burkina
prospère ;

Courage et plein succès à l’Assemblée Nationale ;

Courage et plein succès à toutes les autres institutions républicaines ;
F
élicitations, Courage, plein succès, bénédictions et protection ancestrales et divines à nos
Forces de Défense et de Sécurité ;

Courage et plein succès aux médias dans leurs efforts d’information, de sensibilisation et de
conscientisation ;

Courage et plein succès au peuple intègre, courageux, combatif, travailleur et tolérant du
Burkina ;

Tolérance, dialogue, compréhension et entente entre les différents acteurs sociaux ;

Tolérance, dialogue, compréhension et entente entre les acteurs politiques ;

Tolérance, dialogue, compréhension et entente entre les acteurs sociaux et les acteurs
politiques.

Burkina Faso, le 23 octobre 2018

Pour la chefferie coutumière, sur son instruction pour la diffusion et avec ses bénédictions, le

rapporteur et chargé de mission :
Kam Naaba Koom (Notable /Ministre) de sa majesté Naaba Guiguempole, Dima de
Zoungrantenga, Roi de Tenkodogo,
Forestier, Economiste, Expert Socio Environnementaliste.
Consultant en Développement Participatif Intégré
Chevalier de l’Ordre National,
Ambassadeur International pour la Paix Universelle,

Email : miaugust@yahoo.fr

Vos autorités coutumières, initiatrices et signataires du présent message sur la situation
nationale, leur majesté :

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