Burkina : La CEDEAO condamne fermement et sans réserve l’attaque terroriste du café Aziz -Istanbul
La Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a appris avec consternation et indignation, l’ignoble attaque terroriste perpétrée dans la nuit, du dimanche 13 au lundi 14 août 2017, à Ouagadougou, au Burkina Faso, occasionnant la mort de 18 personnes de différentes nationalités et de nombreux blessés.
Elle condamne fermement et sans réserve ces pratiques d’un autre âge, dont le sombre dessein est de détruire notre vivre ensemble et le développement que nous mettons tant d’efforts à construire au quotidien, et exprime sa solidarité et son soutien indéfectibles au peuple du Burkina Faso et à son Gouvernement.
La CEDEAO adresse au Gouvernement, au peuple burkinabè et singulièrement aux familles des victimes, ses condoléances les plus sincères, et souhaite un prompt rétablissement à tous les blessés.
Par ailleurs, la CEDEAO félicite le Burkina Faso pour l’efficacité et la promptitude avec lesquelles ses forces de défense et de sécurité ont mis fin à cette attaque. Elle réaffirme son engagement ferme à lutter contre toutes les formes d’agression, et se tient aux côtés du Gouvernement burkinabè et des autres partenaires, pour contribuer à la mise en œuvre de la stratégie de lutte contre le terrorisme dans l’espace CEDEAO visant à éradiquer ce fléau dans la région.
Abuja, le 14 août 2017
S.E.M. Marcel de Souza
Président de la Commission de la CEDEAO
Vos commentaires
1. Le 16 août 2017 à 13:22, par Karissa En réponse à : Burkina : La CEDEAO condamne fermement et sans réserve l’attaque terroriste du café Aziz -Istanbul
Deux gamins dans la cité
Dans la cité endimanchée
En ce jour treizième
En ce mois huitième
Deux adolescents en cette rue
Cette rue aux trente vues
Au grand nom venu du Ghana
Kwamé Nkrumah
Venus admirer les façades multicolores ?
Écouter les mélodies sonores ?
Faire une course pour maman, tonton ?
Acheter leurs premiers pantalons ?
Soudain se rompt le charme
Soudain la cacophonie des armes
Soudain mille interrogations
Soudain la désolation
Ici gisent des cadavres ensanglantés
Parmi eux les deux envoyés déchiquetés
A un humain immolés pauvres innocents
Ils ont encore écrit avec le sang
Là-bas il se caresse l’embonpoint
Attendant les nouvelles venues de loin
A ses enfants il souhaite de doux rêves
Des caresses d’une épouse il lève la trêve.