Vos commentaires

• 1. Le 10 juillet 2017 à 18:54, par TANGA En réponse à : L’armée malienne repousse une attaque "terroriste" près du Burkina

  Si vous avez l’argent pour de gros bazins et pour distribuer aux djélis, sans compter les gourmettes en or que chacun aime porter, il faudra faire cota pour défendre le pays

• 2. Le 11 juillet 2017 à 11:07, par kagbe En réponse à : L’armée malienne repousse une attaque "terroriste" près du Burkina

  Hum c’est vrai ça ? L’armée malienne que nous connaissons tous là cette armée spécialisée dans la fuite et abandon de combat là ??? Je n’en crois pas du tout. Comme les gars savent que y’ a rencontre avec le petit macron, ils inventent une histoire toute cousue avec du fil blanc pour se faire entendre, donc les gars continuez à boire votre thé on se sait maintenant. Thé minan nougou !!

• 3. Le 11 juillet 2017 à 15:35, par Kôrô Yamyélé En réponse à : L’armée malienne repousse une attaque "terroriste" près du Burkina

   Mon cher kagbe, ne te moque pas. Tu ne connais pas l’armée malienne. Ce sont les présidents en boubous bazins qui ont fini par négliger cette armée. Demande à mon ami KA et moi qui sommes de vieux soldats et tu sauras. La situation de cette armée malienne s’est dégradée au fil de temps : manque de soins, manque de bonne bouffe, manque d’équipements, manque d’entraînements, même pour simuler les tirs au coups par coups aux entraînements, les soldats criaient ’’Paw !!’’ avec leurs bouches et pour les rafales c’était ’’Prrrrrrr !!!’’. Ne te moque pas car cette armée a été abandonnée à elle-même au fil du temps par ses officiers supérieurs et par les dirigeants du Mali.

  Autrement sous la présidence de Modibo Keita et surtout du Général Moussa TRAORÉ, l’armée malienne était l’une des meilleures dans la sous-région. Elle était entraînée et équipée par l’Union Soviétique et elle avait les meilleures espions de la sous-région. Elle avait des hélicoptères de combat et des avions russes Sukoy, des chars soviétiques, tous délaissés et ont fini par se délabrer. Pour preuve, demande à ce qui reste encore de révolutionnaire au Burkina ici. Quand la guerre dite de Noel s’est déclenchée entre le Burkina et le Mali, elle a tenu la dragée haute aux soldats burkinabè et elle risquait de battre les burkinabè. La seule faute, c’est qu’elle a fait sa guerre à la manière conventionnelle. Ses officiers ne connaissaient pas la tactique de la guérilla. Or c’est tout ce que Blaise Compoaré et Thomas Sankara connaissaient et ils l’ont étudié à Madagascar, un pays qui a longtemps fait la guerre dans le maquis contre la France. Nos soldats se déployaient en petits groupes dispersés et isolés, frappaient avec violence et rapidité, et repliaient très vite à leurs bases. Ce qui a dérouté nos adversaires maliens qui n’y ont vu que du feu. A la guerre conventionnelle, les nôtres les ont opposé la guérilla que seuls les révolutionnaires maîtrisaient : Cuba, Angola avec Savimbi, etc. Ensuite les révolutionnaires burkinabè ont été malins, or à la gerre la ruse compte aussi. En Effet, Pierre Ouédraogo, secrétaire général national des CDR a lancé ce qu’il a appellé ’’La guerre populaire généralisée’’. Les maliens ont prit peur croyant que tous les burkinabè allaient déferler sur le Mali pour croquer du malien, et que donc la guerre ne sera plus une affaire de soldats seulement mais de tous les burkinabè. Et comme on faisait le SERNAPO (Service National Populaire) ici, celà a amplifé la peur des maliens qui ont négocié la paix.

  Par Kôrô Yamyélé