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Crise à la CAMEG : Le Tribunal a relaxé les nouveaux dirigeants pour infraction non ocnstituée

LEFASO.NET | Marcus Kouaman

Publié le mardi 31 janvier 2017 à 23h10min

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Crise à la CAMEG : Le Tribunal a relaxé les nouveaux dirigeants pour infraction non ocnstituée

Dans cette crise CAMEG (Centrale d’achat des médicaments essentiels génériques et des consommables médicaux) qui n’a que trop duré, on a enfin une décision de justice. Ce lundi 30 janvier 2017, le Tribunal de grande instance de Ouagadougou s’est enfin prononcé sur le premier procès pour faux et usage de faux. Il a décidé de relaxer les prévenus pour infraction non constituée.

Le délibéré du premier procès pour faux et usage de faux portant sur le nouveau récépissé de la CAMEG et pour faux en écriture, intenté contre la nouvelle équipe, Dr Salifou Konfé, Dr Damien Koussoubé et Ruth Sawadogo (respectivement PCA, DG et présidente du comité de supervision contestés), est enfin connu. Le TGI a décidé de relaxer les prévenus, pour infraction non constituée. Ce qui signifie selon Me Edasso Rodrigue Bayala, l’un de leurs avocats, « une victoire éclatante » pour ses clients. Pour lui, la décision du juge ne fait que conforter les nouvelles instances de la CAMEG.

Une décision que Me Jean-Charles Tougma, l’un des avocats de l’autre partie trouve malheureuse puisque lors du procès le 7 novembre 2016, le ministère public avait constaté le faux et requis la condamnation des prévenus. Mais le Tribunal en a décidé autrement. « Nous attendons de voir le jugement tel que cela sera motivé pour voir quelle attitude adopter », indique-t-il. A l’entendre, ce sont ces motivations qui conditionneront ou pas un appel de cette décision.

Un cinquième renvoi pour le second procès

En ce qui concerne le second procès, Me Tougma en a demandé le renvoi car Me Prospère Farama, constitué aussi dans ce dossier, ne serait pas en bonne santé. Une chose que Me Bayala assure respecter. Le tribunal a donc décidé de renvoyer le procès au 13 mars 2017.

Ce procès pour faux et usage de faux sur les statuts de la CAMEG, escroquerie à jugement et usurpation de titre a été renvoyé pour la cinquième fois à une date ultérieure. Dans ce procès, l’action a été initiée par les nouvelles autorités de la CAMEG contre Dr Bokar Kouyaté et Dr Jean Chrysostôme Kadéba (PCA et DG de la CAMEG).

En attendant la date du 13 mars pour le second procès, rendez-vous est pris pour le 14 février 2017 devant le Conseil d’Etat pour statuer sur le décret de nomination des nouveaux administrateurs de la CAMEG.

L’affaire Naïm Touré renvoyé

Dans la même journée, le TGI de Ouagadougou devait juger l’affaire Naïm Touré, web-activiste. Poursuivi par Antoine Zongnaba, Conseiller du Président de l’Assemblée nationale pour diffamation sur le réseau social Facebook et injure publique, l’affaire a été renvoyé au 13 février 2017 à la demande du conseil du prévenu nouvellement constitué.

Marcus Kouaman
Lefaso.net

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