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L’AGIR réfléchit aux bonnes pratiques contre l’insécurité alimentaire

Publié le mercredi 23 novembre 2016 à 18h20min

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L’AGIR réfléchit aux bonnes pratiques contre l’insécurité alimentaire

Du 23 au 25 novembre se tient à Ouagadougou, un atelier régional de partage des produits de capitalisation des bonnes pratiques de résilience organisé dans le cadre de l’Alliance globale pour la résilience (AGIR) au Sahel et en Afrique de l’ouest. La cérémonie d’ouverture a eu lieu ce mercredi 23 novembre 2016.

Les pays du Sahel sont les plus exposés à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle. Le taux de malnutrition aigüe dépasse le seuil d’alerte qui est de 10%. Cependant, de nombreux pays non sahéliens sont également confrontés à des crises alimentaires. Pour donc venir à bout de l’insécurité alimentaire dans les pays ouest-africains, la CEDEAO, l’UEMOA et le Comité inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS) ont mis en place l’Alliance globale pour la résilience (AGIR).

L’AGIR a pour objectif de « Réduire structurellement et de manière durable la vulnérabilité alimentaire et nutritionnelle en accompagnant la mise en œuvre de politiques sahéliennes et ouest-africaines. » Pour ce faire, l’Alliance a commandité une étude de capitalisation des bonnes pratiques de résilience dans les 17 pays qu’elle couvre et aussi l’élaboration d’une stratégie de communication devant guider la diffusion de ces bonnes pratiques. Cette étude a ainsi permis d’identifier les bonnes pratiques en lien avec les différents piliers de l’Alliance AGIR :

 améliorer la protection sociale des communautés et ménages les plus vulnérables pour une sécurisation de leurs moyens d’existence
 renforcer la nutrition des ménages vulnérables
 améliorer durablement la productivité agricole et alimentaire, les revenus des ménages vulnérables et leur accès aux aliments
 renforcer la gouvernance de la sécurité alimentaire et nutritionnelle.

L’atelier de Ouagadougou sera donc l’occasion pour les participants venus du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Togo d’examiner et de valider les produits de capitalisation des bonnes pratiques de résilience. Ces produits, ce sont le rapport de capitalisation, la stratégie de communication et de diffusion, la brochure illustrée, le film, les capsules vidéo et la bande annonce AGIR.

Comme l’explique Issa Martin Bikienga coordonnateur de la Cellule technique de l’AGIR, les participants « passeront en revue toutes les bonnes pratiques en matière de résilience. On va les analyser de façon systématique et au terme de nos travaux, nous allons dire à notre avis quelles sont les meilleures parmi les bonnes pratiques pour être diffusées dans les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest. Mais en même temps, nous allons indiquer aux participants quels sont les outils, les supports qui pourraient être utilisés pour leur diffusion. »

A l’issue des travaux, il est attendu des participants l’élaboration d’une feuille de route commune pour une large diffusion des bonnes pratiques de résilience dans l’ensemble des pays où intervient l’AGIR.

Justine Bonkoungou (Stagiaire)
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