Ces premières rencontres de biologie spécialisée ont regroupé des chercheurs d’Europe (France et Belgique) et d’Afrique (Cameroun, Côte d’Ivoire, Sénégal et Burkina Faso). Pendant quatre jours, ils ont eu à échanger et à exposer les résultats de leurs travaux les plus récents en ce qui concerne la biologie spécialisée.

Ainsi, tous les aspects des pathologies qui préoccupent les populations de nos régions ont été abordés au cours de ces rencontres. Des thèmes concernant le paludisme, le VIH/Sida, les patologies cardio-vasculaires, la drépanocytose, les dysthyroïdées, le diabète et les carences nutritionnelles ont ponctué ces travaux au cours des communications orales et conférences qui ont eu lieu.

L’objectif de ces premières rencontres était de mettre en place un cadre d’échange entre biologistes, cliniciens afin de renforcer les connaissances de ces praticiens et vulgariser ainsi les nouvelles techniques d’analyse médicale. Pour le professeur Jacques Ingrand, président de l’ACORATA, ces travaux qui ont eu lieu constituent une réussite.

Mais a-t-il ajouté, ces résultats doivent être vulgarisés pour qu’ils soient appropriés par l’ensemble des chercheurs qui s’y intéressent. C’est dans ce sens qu’il a proposé la création d’une cellule ouverte aux chercheurs des pays voisins et la création d’un bouquet e-mail pour permettre à ces chercheurs d’échanger leurs connaissances plus facilement.
Succédant au professeur Jacques Ingrand, le secrétaire général du ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique , M. Eloi Bambara a rappelé l’intérêt du Burkina Faso pour la tenue de ces rencontres. Aussi a-t-il souligné que son ministère portera une attention particulière aux résultats de ces travaux.

Antoine W. DABILGOU
Sidwaya