La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Séance d’explication après coup. La présidente du Conseil supérieur de la communication a rencontré les promoteurs de medias audiovisuels pour expliquer les raisons de la suspension des émissions d’expression directe. C’était ce samedi 9 mai au siège de l’institution de régulation à Ouagadougou.
Citant Montesquieu, la présidente dira que la liberté absolue corrompt absolument. Elle rempilera avec Jean Jacques Rousseau. La liberté, c’est de dire ce qui ne nuit pas à l’autre. Et c’est ce que le Conseil supérieur de la communication pense avoir fait « humblement » et selon les prérogatives que lui donne la loi. La suspension des émissions n’a pas été décidée de bon cœur, foi de Nathalie Somé.
Après l’insurrection populaire, elle dit avoir fait le tour des medias. Des informations collectées, il en a résulté deux remarques.
D’abord, techniquement, toutes les radios ne sont pas outillées pour conduire une émission interactive. La décision de 2003 prise par le CSC, fait obligation à toutes les radios d’identifier l’intervenant au bout du fil. Ce n’est pas le cas. Ensuite, le CSC a constaté que « la plupart de ceux qui animent ces émissions n’étaient pas outillés. Ils n’avaient pas la formation requise et la technicité pour recadrer les émissions à certains moments ».
Forte de ces constats, l’institution de régulation a initié des formations à Ouaga, à Bobo et sur l’ensemble du territoire à l’endroit des journalistes et des animateurs, au-delà même des animateurs des émissions interactives. « Nous avons fait le point et nous nous sommes rendus compte que ce n’était pas suffisant ». Alors des conférences publiques sur l’ensemble du territoire sur le thème « Transition au Burkina Faso : Media et renforcement de la cohésion sociale », ont été animées.
Après toutes ces initiatives, la présidente du CSC dit avoir constaté « qu’il y a toujours des dérapages ». Alors au regard des prérogatives que lui offre la loi, le CSC a donc tapé du poing sur la table, mettant ainsi fin à toutes les émissions d’expression directe sur les radiodiffusions sonores et télévisuelles à l’exception des programmes portant sur la santé, et à ceux à caractère ludique, sentimental et culturel. Sur toute l’étendue du territoire, pour trois mois. « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte » estime Nathalie Somé qui ajoute par ailleurs qu’en prenant cette mesure préventive, le CSC savait qu’elle n’épouserait pas l’adhésion de tous. Mais il fallait « marquer une halte, ne ce reste qu’au niveau des émissions interactives qui posent énormément de soucis, pour qu’ensemble, nous puissions examiner les conditions objectives et même subjectives de la reprise de ces émissions ».
Des promoteurs contre une sanction collective
Nathalie Somé a ainsi indiqué que cette décision ne devrait pas être perçue comme une sanction, mais plutôt comme mesure préventive. « Mesure préventive ou sanction, le fonds reste le même », se désole Alpha Barry, promoteur de radio oméga. Pour lui, « c’est une mesure excessive, disproportionnée, qui consacre le recul de l’expression directe au Burkina ». Comme beaucoup, il a proposé que le CSC revienne sur sa décision, tout en s’engageant à éduquer davantage les médias ou les journalistes qui animent ces émissions et les promoteurs en retour s’engageront à plus de responsabilité et à plus d’éducation au sein des rédactions. « Nous faisons confiance à la sagesse de la présidente et de son collège pour prendre cette décision pour qu’il y ait consensus autour de cette affaire devenue nationale », a-t-il poursuivi.
Les promoteurs ont surtout déploré le caractère inclusif de la décision. Il fallait ressortir les dérives constatées, les radios ou télévisons qui ont enfreint la loi à la matière, et les sanctionner. « Nous ne pouvons pas accepter que le CSC publie une décision montrant que l’ensemble des radios ne sont pas professionnelle et font l’objet de beaucoup de dérapages et de manquements sur leurs antennes… mettre tout le monde dans le même panier, c’est jeter l’opprobre sur la profession, notamment les animateurs de ce type d’émission » a dit l’un d’entre eux.
Pour les promoteurs donc, la décision ne devrait pas être appliquée à toutes les radios dans la mesure où le CSC a parlé de correspondances et de rappels à l’ordre envoyés à certaines radios. « Ce qui veut dire, il y a des radios qui ont été clairement identifiées comme ayant commis des dérapages. On ne comprend pas pourquoi ces radios n’ont pas été sanctionnées. On ne comprend pas pourquoi cette décision tombe à un moment où nous recevons les félicitations du CSC ».
Y aurait-il des non-dits dans cette suspension ?
Des incompréhensions subsistent dans cette décision « soudaine » de l’instance de régulation, alors que le 28 avril, à l’occasion du renouvellement des contrats avec les promoteurs, beaucoup avaient reçu les félicitations du CSC pour le professionnalisme dont ils font montre. « Pourquoi maintenant et aussi précipitamment ? Les émissions existent depuis toujours, pourquoi aujourd’hui elles deviennent si sensibles au point qu’on les suspende ? » Se sont interrogés certains promoteurs.
Pour le président du l’Union Nationale de l’Audiovisuel Libre du Faso(UNALFA), Charlemagne Abissi, le CSC doit dire les vraies raisons de la suspension. Rémi Dandjinou et Alpha Barry iront dans le même sens que le président de l’UNALFA en demandant à Nathalie Somé de dire ce qui s’est véritablement passé entre le 28 avril et le 7 mai pour qu’on en arrive à cette décision extrême. « Il a du se passer quelque chose » ont-ils indiqué. Ils n’auront finalement pas de réponse.
Tiga Cheick Sawadogo
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 9 mai 2015 à 23:31 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
il faut bien qu’elle assure ses arrieres. C’est l une des rares responsables nommées par blaise qui n’a pas encore été dégommée. Alors un peu de zèle , sinon aucune justification ne tient madame. Celui qui abuse de la liberté de presse est puni individuellement et non une censure collective. sinon n’oubliez pas de fermer facebook et twitter au burkina et que sais je encore.
2. Le 9 mai 2015 à 23:41 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Vous connaissez bien les raisons les gars. c est zida et sa go denise qui ont dit de censurer ces émissions. On est burkina pays de savane et tout le monde se voit et se connait. Un véritable recule. Les transitaires veulent nous museler pour le bonheur et les succès du MPP. on le sait tous, mais ils ont tiré à terre, on ne se laissera pas faire.
3. Le 9 mai 2015 à 23:45 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Il ne reste pour eux qu a censurer lefaso.net et le MPP et les transitaires pourront faire ce qu’ils veulent sans nous entendre réagir. Je comprends pourquoi faso.net censure a tour de bras maintenant. mais soyez sans crainte, ce que le dictateur blaise n’a pas pu faire, les transitaires meme milliardaires ne le feront pas sinon, nous allons sortir les aider a transiter vite pour disparaitre dans la nature.
4. Le 9 mai 2015 à 23:49 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Meme blaise l’avait suspendu mais il l a retabli. Vous n avez encore rien vu. Des transitaires qui ne supportent pas qu’on les critique. Vous n’avez qu a simplement demissionner et personne ne vous critiquera encore. Qui vous connaissait avant la transition.
5. Le 9 mai 2015 à 23:57 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
La justification est encore plus nulle que la mesure elle même. Tu convoques les gens et tu ne veux pas leur dire pourquoi cette censure. Fallait meme pas les convoquer pour si peu. On comprendrait que tu as recu l ordre de la go denise, le transitaire en chef.
6. Le 10 mai 2015 à 01:38 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Madame la Présidente, il faut appeler un chat un chat et fouetter le chat. c’est incompréhensible.
7. Le 10 mai 2015 à 01:46 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Je felicite tantie Nathalie Some et son equipe. Cette mesure est preventive, et c’est mieux ainsi. Les gens racontaient du n’importe quoi dans ces emissions. Pire on insultait meme des personnes a tort et a travers sans raison valable. Il faut sensibiliser et reformer ces animateurs avant toute reprise. Critiquer objectivement oui, se plaindre de faits averes oui, mais parler n’importe comment sans preuve nooooooon.
8. Le 10 mai 2015 à 01:53 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Je soutiens le CSC !! Merci mme Somé. Il fallait remettre d l’ordre...Il yavai tro d laisser aller et certaines persnnes qui participaient a ces emissions navaient aucun respect, demagogie, calomnie, medisance sans vraiment toucher les vrais problemes de notre société.
9. Le 10 mai 2015 à 05:29, par YO En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Hier c’était la médiatrice, très intéressée, qui mobilisait ses pairs pour défendre ceux qui l’ont nommé, aujourd’hui c’est le CSC (on connait bien les accointances de la responsable avec le CDP) qui veut jeter les gens dans la rue. C’est une décision paresseuse : couper la tête pour soigner les maux d’yeux. Les organisations de journalistes et apparentés doivent attaquer la décision en justice comme l’a déjà proposé quelqu’un.
10. Le 10 mai 2015 à 07:07, par kg En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Il y a vraiment du vrai non dit dans l’affaire. Soyez claire Mme la Directrice, s.v.p ? Qu’est qui va se passé durant les 3 mois.
11. Le 10 mai 2015 à 07:22, par elkabor En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
c est anti démocratique .on a vu des sensibilisation sur l incivisme pour faire passer l article 37 ça n a pas marcher.ou étiez vous en ce moment
12. Le 10 mai 2015 à 07:27, par ouedraogo Moussa En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Si le CSC ne revient pas sur cette décision nous allons marcher sur cette institution. Que Nathalie SOME respecte les Burkinabe post insurrectionnels car prochainement l insurrection peut etre sur elle. Si on a chassé Blaise en plein midi ce n est pas elle qui pourrait resister a la furie des burkinabe. On parle doucement d abord.
13. Le 10 mai 2015 à 07:41, par de quoi le CSC a-t-il peur ? En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Mme Somé, pendant que vous y êtes, il reste encore un espace de liberté dans les médias. Je veux parler des forums. Alors, bientôt une interdiction des forums dans les médias en ligne ?
Une formation en passant ne suffit pas pour décider. Si vous vouliez vraiment régler la question, vous auriez pu intensifier les formations et exiger des responsables de médias de se plier aux exigences dont vous avez fait cas. Aller directement à une telle sanction c disproportionné à mon avis.
14. Le 10 mai 2015 à 08:14, par Talato En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Ya longtemps que cela n’a plus de cité au Faso. Ou bien c’était pour que les gens ne commentent pas les dernières interpellations . Comme quoi les révolutions bouffent leurs propres fils !!!
15. Le 10 mai 2015 à 09:47 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
La réponse de la présidente du CSC semble être contenue dans cette réponse : "Je vous félicite et maintiens que vous faites du bon travail 24h sur 24h. Je refuse que vous mêmes, vous rameniez tout le travail formidable que vous faites en une heure d’émission par jour qui pose problème. Il n’y a aucun en dessous derrière cette décision. Que la rencontre soit faite avant la décision ou après, je ne vois pas en quoi cela pourrait changer par rapport aux dérapages que nous sommes tous unanimes à constater". D’ailleurs le Directeur de ..., celui qui est assis à la gauche de la Présidente du CSC, a dit que "les modérateurs des média en ligne font un formidable travail". Cela dit, que Dieu inspire le CSC pour qu’il rapporte la décision car comme l’a dit Alpha Barry, "même si cette décision durait deux jours, le message est entendu". Il faut enfin louer le sens de la responsabilité des Promoteurs de médias à cette rencontre, à l’image du doyen Roger Nikièma. Ils sont restés dans la mesure et dans la courtoisie. C’est tout à leur honneur.
16. Le 10 mai 2015 à 11:05, par koulbi En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Félicitations au CSC pour cette sage décision. Il appartient aux médias de faire davantage preuve de professionnalisme dans la conduite des émissions en se référant au code de l’information et au contexte de l’insurrection et de la transition. Je conseille aux médias d’enregistrer dorénavant les émissions, de les traiter avant diffusion. Cela évitera les dérives, les bruits et on aura ainsi de la qualité des propos, du son. Toute chose qui crédibilisera davantage les médias.
17. Le 10 mai 2015 à 12:42, par les autorités a l’aide..... En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
fasonet j’ignore la procédure qu’il faut emprunter pour pouvoir poster un sujet..aidez moi..aux autorité de la transition je vous en supplies...la caisse nationale de sécurité sociale est telle devenue insécurité sociale ??? FAIRE DES STAGES SANS REVENU MENSUELLE PENDANT DES MOIS la n’est pas le problème..DIEU MERCI ON OBTIENT UN CONTRAT D’UNE ANNÉE RENOUVELABLE ..CETTE BOITTE A BESOIN DES AGENTS CAR EST EN MANQUE ..12 MOIS DE TRAVAIL ...CES PAS UN PROJET.. UN ÉTABLISSEMENT PARAPUBLIQUE ...28 AGENTS CONTRACTUELS SONT A UN DOIGT DE SE Retrouvés DANS L’INSÉCURITÉ total...les mots me manque regarder avec vos cœur et aidez nous ...même si ces un test de recrutement donnez nous cette faveur on ne connais personne si ce n’est que vous..aidez nous.....
18. Le 10 mai 2015 à 12:50, par Etienne Arthur Kafando En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
J’épouse parfaitement le point de vue de TALATO. En réalité les novices de la politique adoptent une stratégie militaire en faisant diversion. Ils ont peur de la réaction du peuple après l’interpellation et relaxe de Monsieur Simon Compaoré. Comment peut-on garder les autres longtemps et relaxer les uns immédiatement ? Cela donne finalement raison aux juges qui refuse de participer à une parodie de justice. Qui est donc le fossoyeur de la transition ? Est-ce le PM ? le PFT ? ou MATDS ? Dans tous les cas le peuple voit et sait ce que les dignitaires de la transition manigancent. Depuis qu’ils sont là rien n’a véritablement changé si ce n’est l’absence de Blaise Compaoré.
19. Le 10 mai 2015 à 13:39, par patton En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Et les emissions interactives de BBC, RFI, VOA, AFRIQUE MEDIA (TV), FRANCE 24 ? sont-elles aussi oncernés ?
20. Le 10 mai 2015 à 13:41, par Sans rancune En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Il en va des radios comme des écoles. Si la plupart des responsables n’ont aucune formation dans le domaine c’est la catastrophe. Il ne suffit pas d’avoir de l’argent pour ouvrir une radio et recruter des journalistes à moindre frais pour croire qu’on est une référence dans le domaine de l’audio-visuel. Il faut que les promoteurs de radio-tv acceptent que la plupart des burkinabè n’analyse les infos en profondeur. Le burkinabè veut du sensationnel et vous en leur donnez. Mais à quel prix ? Dès qu’une info est lancée c’est comme une balle qui est tirée. Vous n’arrivez pas à recadrer les débats. On vous écoute et parfois l’auditeur est seul au bout de ligne en train de parler comme il veut.
Si le Burkina n’avance pas c’est parce que chacun croit tout connaître et veut tout faire. Un vendeur de cola qui devient subitement entrepreneur en BTP, un boutiquier qui ouvre une école juste pour se faire des sous à chaque rentrée scolaire, ... et les exemples sont légions.
Acceptez de vous remettre en cause. Professionnalisez-vous. Malheureusement la décision du CSC, touche une minorité de radio mais lesquelles ? Moi je pense à Salankoloto.
21. Le 10 mai 2015 à 16:27, par derso En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Je me demande de quoi a-t-on peur . Laisse les gens s’exprimer librement tout un chacun a sa capacité de dicernement et saura faire la différence entre une radio mille collines .
22. Le 10 mai 2015 à 16:44, par Le Lynx En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
A voir leur bobines sur les deux photos, on sent manifestement qu’ils sont gênés ces Messieurs Dames du CSC. Qu’ils nous disent qui leur a donné l’ordre de suspendre ces émissions... (suivez mon regard). Même la transition peut et le ou les partis qui la téléguident peuvent et doivent être critiqués. C’est cela aussi la démocratie. Même sous Blaise COMPAORE on n’a pas connu telle forfaiture !!!
23. Le 10 mai 2015 à 18:27, par Obouma En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Vous voulez la verite ? La voici : aucune radio ou tele n’est visee. Vous faites tous bien ou au mieux votre boulot. Ce sont plutot les citoyens, vos interlocuteurs et auditeurs qui douvent se taire. Ils sont devenus trop libres. Ils parlent finalement trop ; ils revelent trop de choses en direct. Ils touchent a des gens qui ne devraient pas l’etre. Ils risquent de "derouter", trop tot, les electeurs. Et ca, ca gene certains fins calculateurs. Voila la verite.
24. Le 10 mai 2015 à 21:00, par martine En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Messieurs de la transition pour l équilibre elle doit également être relever ainsi que le médiateur
25. Le 10 mai 2015 à 21:26, par yamsoba En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
le véritable problème est qu’il y a très peu de journalistes au Burkina, je me demande s’ils sont plus de 10. la plus part ce sont des animateurs, des agents de communication et des conseillés en communication qui s’autoproclament journalistes
26. Le 10 mai 2015 à 23:12, par wendbenedo En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
HO ! ou va mon cher pays BURKINA FASO.Et pourtant était bien parti.C est dommage une telle décision.c est comme si on tatonne .L’auditoire n avalera cette pilule meme si elle est bonne. il faut interpeller sanctionner et donner les raisons des sanctions c est plus sage.
27. Le 11 mai 2015 à 08:22, par sidzabda En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
franchement ça fait pitié. a voir les mines des conseillers il est fort à parier qu’ils ont appri la décision en même temps que le grand public. mais quel courage peuvent ils avoir quand on sait que pour la plupart ce sont des retraités à la recherche de stabilité financière. ne leur demandez donc pas d’avoir le courage de dire la vérité à leur présidente omnisciente et omnipotente. c’est aux promoteurs et associations de journalistes de se mobiliser pour exiger la levée de cette decision inique qui tache les autorités de la transition et qui sonne comme un recul de la liberté de presse et d’expression au burkina. meme blaise compaoré n’a pas fait ca. pensez vs qu’il ne pouvait pas le faire ?
28. Le 11 mai 2015 à 09:54 En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
La défense des libertés ne signifie pas qu’il faut laisser s’exprimer les ennemis de la liberté. La haine n’est pas compatible avec la démocratie. Le Burkina Faso n’a pas besoin d’une radio des mille collines !
29. Le 11 mai 2015 à 11:43, par El Communicator En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Eh chers concitoyens ! Allons doucement ! Je salue cette décision du CSC pour deux raisons :
d’abord elle vient rappeler que la communication au Burkina n’est pas dans un no man’s land ;
ensuite, le principe de la suspension veut qu’ensemble promoteur de médias audiovisuels et CSC puissent réfléchir à un meilleur recadrage des émissions en cause.
Je suis plutôt surpris de voir toute la vague d’indignation qu’a suscitée cette décision.
Chers leaders d’opinion, ne jetons pas l’anathème sur cette institution qui ne fait que sa mission de veille sur l’activité médiatique.
il faut se rappeler que la loi lui donne pour prérogatives de veiller à la protection des citoyens contre les violences résultant de l’activité du secteur de la communication.
si les émissions d’expression directe posent des problèmes de ce genre (menace pour la paix et la cohésion sociale), que faut-il faire ?
Je crois que la réponse c’est de marquer une halte afin que chaque acteur (Médias et CSC) réfléchissent à la bonne manière de conduire lesdites émissions. C’est d’ailleurs en substance ce que j’ai retenu de la rencontre de la présidente de cette institution avec les promoteurs de médias.
Aussi, toutes les émissions d’expression directe ne sont pas visées, tout ce qui porte sur la santé, la culture, les jeux et les sentiments se poursuit toujours.
Alors qu’on arrête de nous dire que c’est recul de la démocratie, ou que la décision soit liberticide. D’ailleurs je crois l’institution n’a jamais interdit ces émissions, il s’agit juste d’une suspension.
Pauvre régulateur, quand tu ne réagit pas, on dit que tu es inutile, quand tu réagis aussi, on t’envoie toutes sortes de flèches.
En tout cas courage au CSC et que Dieu vous guide toujours dans votre mission de régulation de la communication sociale.
30. Le 11 mai 2015 à 14:55, par Sidpasata Veritas En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Mme la présidente du CSC doit avoir de gros problème de logique. Pour elle, parce qu’il y a des dérapages dans ces émissions, il faut les suspendre pour 3 mois. Mais après ce délai, il y aura toujours des dérapages ! Que faudra-t-il faire ? Supprimer les émissions ou les laisser faire en espérant qu’elles s’améliorent. Si on suit la logique de Mme la présidente, on devrait fermer toutes les classes d’écoles et tous les établissements où il y a des élèves qui n’ont pas la moyenne, comme ça, on relèverait le niveau de l’enseignement. Selon sa logique, s’il y a une brebis malade dans votre troupeau, il vaut mieux massacrer tout le troupeau, au lieu de perdre le temps retirer la malade du troupeau, et ne parlons même pas de soigner la brebis malade.
31. Le 11 mai 2015 à 15:45, par Laurent En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe
Madame la Présidente du CSC, avec tout le respect que je peux avoir pour votre personne et pour la structure que vous présidez, j’aimerais vous poser les questions suivantes :
Pensez-vous qu’une punition collective soit la solution au problème rencontré ?
Pourquoi ne pas avoir sanctionner les radios/TV incriminées, avec suspension des dites émissions, et laisser celles qui font correctement leur travail ?
Dans le cas où l’ensemble des stations émettant au Burkina Faso doit suspendre ces émissions, pourquoi les stations internationales de type RFI, BBC... continuent-elles leurs programmes d’expression directe alors qu’elles sont sous convention avec votre institution ? N’est ce pas là une forme de discrimination ? Ces émissions doivent elles aussi être occultées, MEME si elles sont jugées PROFESSIONNELLES car vous avez aussi suspendu des stations burkinabè qui réalisent proprement ce type de programmes.
Les radios/TV du Burkina Faso sont économiquement fragiles. Avez-vous pensé aux difficultés qu’une telle suspension, brutale, sans préavis, peuvent engendrer dans le sens où ces émissions à fortes audiences sont souvent sponsorisées ?
En mettant toutes les radios dans le même panier, avez-vous pensé au préjudice moral générer par une telle décision ?
Vous suspendez pour trois mois ce type de programmes. Or, vous prétendez que, malgré toutes les recommandations, formations, rencontres et autres actions entreprises depuis des mois, la situation n’est pas à la hauteur. Donc, comment comptez-vous faire en trois pour remettre les choses sur pied ? Votre réponse sur ce point m’intéresse énormément...
Certains animateurs radios/TV manquent effectivement de formation surtout lorsqu’ils s’expriment en langues locales. Les traductions ne sont pas toujours conformes ce qui peut créer des incompréhensions. Ne pensez-vous pas qu’il serait aussi judicieux de suspendre tous ces programmes ? Voire de fermer tout simplement tous ces média pour que vous puissiez gentiment "dormir sur vos deux oreilles" ???
Cette dernière question est bien évidemment pour vous piquer au vif, Madame la Présidente. D’ailleurs, si l’on prend cette expression au mot, essayez de dormir sur vos deux oreilles ! Vous verrez que vous ne le pourrez pas. Soit sur la droite, soit sur la gauche. Tout comme il y a des radios/TV qui travaillent bien et celles qui doivent être suspendues. En voulant faire l’amalgame, vous venez de jeter le discrédit sur votre institution, tant au niveau burkinabé qu’au niveau international. Libre à vous de choisir de revenir ou non sur votre décision, et de sanctionner les VRAIS responsables. Mais la Sagesse qui doit normalement habiter le Conseil devrait vous donner à réfléchir sur la suite des actions à donner.
Cordialement.
32. Le 11 mai 2015 à 18:19, par Amos En réponse à : La présidente du CSC à propos de la Suspension des émissions d’expression directe : « C’est une décision difficile, mais responsable dans ce contexte »
Pourquoi les Radios concernées n’arrêtent-elles pas toutes leurs émissions pendant un moment donné en signe de protestation pour ainsi montrer leur mécontentement face à cette décision qui semble être impopulaire. Pourquoi sanctionner toutes les radios pour quelques une qui ne seraient pas en phase avec le CSC. C’est d’un autre âge de telles pratiques. Revoyez humblement votre décision et sanctionnez les vrais coupables comme cela se fait partout dans le monde SVP ! Il n’est jamais tard pour bien faire...