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Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

Publié le lundi 4 avril 2011 à 15h03min

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Parce qu’il venait de « l’opposition » à Félix Houphouët-Bobigny (qui n’a pas été, loin de là, le pire des présidents africains du XXème), parce que son parti, le FPI, était membre de l’Internationale socialiste (IS), parce qu’il n’était pas imaginable qu’il ait pu être, de près ou de loin, l’instigateur (pas même le bénéficiaire) du coup de force militaire qui a renversé Henri Konan Bédié le 25 décembre 1999, parce que le général Robert Gueï, qui avait alors pris le pouvoir, devenait tout à la fois caricatural, détestable et despotique, la victoire électorale de Laurent Gbagbo, le 22 octobre 2000, était apparue à beaucoup de commentateurs comme l’aube d’une nouvelle époque : un civil, plus encore un « socialiste », s’était imposé, par la voie des urnes, face à un général putschiste.

Et quand les « militants » du FPI vont s’opposer à l’armée de Gueï dans les rues d’Abidjan pour imposer le choix des électeurs, beaucoup s’enthousiasmeront. « A la surprise générale, Gbagbo a défait le chef de la junte par les urnes, avant de le contraindre à la fuite, avec l’aide de ses militants déchaînés, du Lumpen prolétariat et des « bris » (voyous) des faubourg d’Abidjan, qui avaient pris possession de la rue » écrira Francis Kpatindé dans J.A./L’Intelligent (28 novembre 2000).

Effectivement, cela avait de la gueule ; jusqu’à ce que les « FPI » s’opposent avec la même violence aux « RDR » et qu’on découvre, par la suite, les « charniers de Yopougon ». Dans l’éditorial de ce même numéro de l’hebdomadaire de Béchir Ben Ahmed (bien plus circonspect, lui : « Pour parvenir au pouvoir, Mitterrand a épousé le socialisme, tandis que Gbagbo, pour gagner, a cru possible de teinter le sien d‘une forte dose d’ivoirité »), le patron de la rédaction, François Soudan, n’était pas moins enthousiaste : « Il est à la fois Jaurès et Mitterrand ». Le politiste Albert Bourgi écrivait, lui, toujours dans ce même numéro, que Gbagbo ne s’est jamais « départi d’une position dont il a quasiment fait une religion : la conquête du pouvoir doit nécessairement emprunter la voie des urnes ».

« Laurent Gbagbo vit ses derniers jours de chef d’Etat » a déclaré, le samedi 2 avril 2011, Alain Juppé, ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes. Des jours qui peuvent durer des semaines ; avec Gbagbo, le pire est toujours certain.

J’en profite pour jeter un œil sur la petite centaine d’interviews qu’il a accordés à la presse francophone depuis la fin des années 1980. J’y retrouve l’évolution de sa « pensée politique » et je m’étonne toujours que l’on ait pu imaginer que cet homme-là pouvait avoir, en Côte d’Ivoire, un destin national tant il était dans l’approximation permanente et très éloigné de la réflexion alors en cours, au sein des « gauches » mondiales, sur l’évolution de la société contemporaine. J’avais déjà eu cette impression de « légèreté » lors de notre première rencontre, en octobre 1989, dans une brasserie de la place de la Bastille à Paris ; la relecture de quelques uns de ses premiers interviews me conforte dans cette idée (il faut lire notamment celui qui a été accordé à Ismaël Y. Soumanou, publié dans La Gazette du Golfe - journal béninois - numéro 52 du 1er juillet 1990, pour constater comment, depuis, Gbagbo a été capable de réécrire sa propre histoire « d’opposant historique » ; il était alors bien plus dans la « retenue » et moins bien dans l’affabulation).

Gbagbo dans les années 1990 n’était plus un jeune homme ; né en 1945, il n’était pas loin d’être un « quinqua ». Il a été dans ces années-là un « activiste » politique mais, sur le « marché » africain y compris ivoirien, il n’était pas le seul. C’est sa candidature face à Félix Houphouët-Boigny, lors de la présidentielle de 1990, qui en fera une figure de proue de « l’opposition ». Parce que Houphouët était emblématique d’une certaine Afrique post-indépendance, parce que Gbagbo avait ce qu’il fallait de « populiste » pour séduire des foules qui, avec le multipartisme, découvraient la fin du monolithisme politique et d’autres leaders que ceux qu’elles avaient toujours connus. Gbagbo, figure majeure de la vie politique, était ainsi l’image de « l’opposant historique ». Jusqu’à la mort du « Vieux » et l’accession au pouvoir de Henri Konan Bédié qui va se focaliser sur un « opposant » qui n’en n’était pas encore un : Alassane Dramane Ouattara (le RDR s’est construit par scission du PDCI décidée par Djeny Kobina ; ADO n’en a pris la présidence qu’en août 1999). Dans ce contexte, Gbagbo aura une démarche politique « classique » ; jeu d’alliances, instauration de rapports de force, dénonciation de l’absence d’un Etat de droit... « La notion « d’ivoirité », dira-t-il alors (Jeune Afrique du 23 avril 1997), me paraît dangereuse. Il nous appartient de lutter contre cela ».

En décembre 1998, Gbagbo signe un accord avec le gouvernement de Bédié (« En fait, nous étions disposés à engager des négociations depuis 1990. En politique, lorsqu’on est minoritaire, il faut toujours chercher à négocier » - Jeune Afrique du 20 avril 1999), mais soulignera quelques mois plus tard que le « coup de force » de 1999 « fait progresser la démocratie » (entretien avec Julia Ficatier - La Croix du 10 janvier 2000) et qu’il « l’approuve totalement ». Il ajoutera au sujet du général Robert Gueï et de Ouattara : « On se battra tous les trois démocratiquement pour remporter l’élection. Et que celui que le peuple ivoirien a choisi gagne ».

Quelques mois plus tard, ayant perçu que la situation avait évolué, Gueï ayant largement instrumentalisé « l’ivoirité », Gbagbo déclarera à Jeune Afrique Économie (entretien avec Ahmed Kouadio, Kilian Kra et Sepy Potty - 7 août 2000) au sujet de ADO : « Je trouve choquant qu’il soit candidat […] Je trouve choquant qu’il puisse faire acte de candidature […] Chaque fois qu’il a voulu être candidat, il y a eu du désordre. Ce n’est pas la Côte d’Ivoire qui est un problème pour lui. Mais c’est lui qui est un problème pour la Côte d’Ivoire. C’est pour cette raison que je dis que sa candidature me choque ».

ADO écarté de la présidentielle 2000, Gbagbo, président, va radicaliser son discours. « Nous vivons une révolution, notre révolution d’octobre. Il s’agit d’une révolution mal comprise à l’étranger », déclarera-t-il à Stephen Smith (Le Monde daté du 19 décembre 2000). Mais dans le même temps, il continue de la jouer « soft » : « Les Ivoiriens savent que je leur apporte la propreté et la fraîcheur, c’est-à-dire un vrai changement, en profondeur. Et ils savent aussi que lorsque j’aurai terminé mon boulot, je retournerai dans ma petite maison, avec ma petite valise à la main. Moi, je travaille, je ne suis jamais en représentation » (entretien avec Alain Gouttman, Afrique Education du 17 mai 2001).

Ce sont les événements du 18-19 septembre 2002 qui vont, littéralement, le désintégrer mentalement : « Je ne crois pas qu’un seul chef d’Etat en Afrique ait œuvré autant que moi pour la réconciliation nationale » dira-t-il à Jean-Pierre Tuquoi quelques semaines plus tard (Le Monde daté du 15 octobre 2002). La compréhension de ce qui se passe lui échappe peu à peu : selon lui, elle ne peut pas relever du politique et il se « sent trahi » (Le Monde, cf. supra) : « J’ai rencontré, à plusieurs reprises, ceux qui ont déclenché [le conflit], mais, jusqu’à ce jour, je n’ai toujours pas compris leur réelles motivations… Ils avancent généralement des explications vagues qui n’emportent par la conviction. Un mécontentement lié à des frustrations ? Possible. Mais s’il y a un gouvernement dont la priorité est de s’y attaquer, c’est bien le mien. Comment expliquer qu’ils aient pris les armes au moment même où je m’attaquais aux causes profondes de ces inégalités ? Tout cela paraît illogique et irrationnel… » (entretien avec Francis Kpatindé, J.A./L’Intelligent du 30 mars 2003).

A suivre

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

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Vos commentaires

  • Le 4 avril 2011 à 16:10 En réponse à : Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

    il est facile a tout un chacun de s’asseoir et de decerner les tickets de satisfecit aux dirigeants africains (surtout) decretant qui est dictateur et qui ne l’est pas. Il suffit d’avoir acces aux media et de se tailler une pretendue specialisation en ceci cela. On peut critiquer gbagbo comme pour tout dirigeant (fut-il africain ou non), mais a l’heure actuelle il est important de faire une analyse plus fine des evenements du monde et non rester dans les vieux schemas et a y lire ce qu’on veut lire. Votre article est trop biaisé et reste dans les clichés a la Stephen Smith (et autres soi disants africanistes ou amis de l’afrique). ce qui se passe en cote d’ivoire est tres grave pour l’avenir de l’afrique (c’est la suite logique de la guinee de dadis). Malheureusement cela n’est possible que grace à la corruption de nos dirigeants. On sait tous que ouattara n’est pas l’homme qu’il faut a l’afrique, mais gbagbo a eu le malheur de le comprendre. gbagbo est pourri mais il est un moindre mal que ouattara. Les occidentaux sont prets a aneantir tout un pays afin de maintenir l’sclavage des africains avec ces dirigeants pourris que nous avons toujours eus. Il appartient aux africains de mener leur propre revolution et de mourir pour leur liberté. on nous ressert le contraire de seku ture à nous promettre l’opulence dans l’esclavage plutot que la liberté danas la pauvrete

  • Le 4 avril 2011 à 16:50, par Kim Yong Il En réponse à : Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

    Mr Béjot vous êtes trop fort !
    Hier encenseur aujourd’hui critique !
    Laissez nous gérer nos histoires !
    Allez vous reposez en paix

  • Le 4 avril 2011 à 18:39 En réponse à : Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

    Bonjour

    ou est la place des civils dans cette crise ? on avait que c etait une intervention de 2 jours nous sommes a combien de jour maintenant ? qui va rembourser tous ceux kon à piller ? pensez vous que si allassane est installé il pourra gerer ce pays ? ayons le courage et demandons aux 2 de laisser la place !!!

  • Le 4 avril 2011 à 20:47 En réponse à : Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

    Monsieur le journaliste, auteur de ce bel article.
    Vous êtes certes doué en littérature, mais je ne saisi pas le rapport entre Laurent Gbagbo avec Soundjata ou Soni Ali Ber. En cote d’Ivoire l’on vit une situation terrible. l’apport des journalistes devrait être dans un premier temps d’apporter un minimum de soutien au peuple Ivoirien et des voies de sortie.Puis dans un sécond temps, de susciter l’éveil de la conscience collective sur des erreurs que le peuple aurait commises. Nous voulons bien croire ce que vous dites de Laurent Gbagbo. cependant tout votre analyse ne sert à rien. Je voudrais savoir si le fait que Laurent Gbagbo soit "pourri" est un alibi suffisant pour la France et des pays tels le Burkina Faso de lui faire la guerre ? vous répondrez certes non. mais vous semblez bien approuver tout ce qui se passe. Sachez mon cher monsieur que ceux qui soutiennent l’action de Laurent Gbagbo ne sont pas des voyous. car si l’université de votre pays ne produit que des voyous, cela n’est pas le cas en Côte d’Ivoire. les étudiants dans leur grande majorité soutiennent celui que vous surnommez "pourri". les intellectuels dans l’ensemble le soutiennent également. Comprenez alors que votre article est non seulement biaisé mais reste et demeure une insulte au peuple Ivoirien qui au moment même ou j’écris, souffre le martyr. Aimons nous chers Africains, apprenons à connaitre les bons dirigeants, protégeons les contre l’occident et ses vallets que sont ces journalistes et cette presse dite internationale. vive l’Afrique libre.

    • Le 5 avril 2011 à 16:56, par Vérité En réponse à : Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

      je suis d’accord avec toi mon cher frere ,
      j’aimerais aussi ajouter mon commentaire au travers du tien stp ...... merci d’avance
      bonjour ,
      encore moi le même j’ai remarqué que tous mes commentaires ne sont pris en compte par votre services filtres . Cela me fait un peu marrer car seule la vérité peu blesser encore vous parler de Gbagbo comme dictateur j’ai fait hier une grande redac la dessus mais bon . Le dictatoriale , s’explique par le fait de n’avoir aucune liberté soit d’expression , de vie dans une république venant de la haute hiérarchie si je peux le dire ainsi . En Cote d’Ivoire tout contrairement au Burkina-Faso nous constatons que les médias n’osent même pas s’attaquer au président en place Blaise . Souvenez-vous encore qu’au temps de Feu Houphouet Boigny ancien président de la CI aucun journaliste n’avait une liberté d’expression , même au temps de Bedié , Geui , mais suite a l’arrivée de Gbagbo au pouvoir plein de choses ont changé comme la libéralisation de la presse écrite comme orale , la suppression de la carte de séjour en faveur des étrangers , projets du troisième pont d’Abidjan etc ... Pourquoi n’avait il pas commencé depuis lors tous ces grands projets juste par le simple fait qu’on lui a infligé une rébellion armée a laquelle il ne pouvait rien faire . Aujourd’hui a écouter les médias internationaux qui vous bourres les oreilles sur ce qui n’est pas vrai vous les africains vous en faites autant propagé les mauvaises nouvelles car heureux de ce qui nous arrive en CI , pourquoi ? le malheur n’arrive pas seulement qu’a une seule personne mais ce mal est contagieux je vous assures . Nous les africains laissons ces blancs nous dicter ce que nous devons faire ou non sur notre propre continent et pourquoi ? réfléchissez un peu , la France ne produit rien de toutes ces énergies , ni nourriture etc .... et d’où tout ceci provient de l’Afrique coloniale qui demeure toujours ainsi . Pourquoi ne pas se soutenir ? . Hier , dans la nuit ici a Abidjan il y a l’intervention de la Licorne et de l’ONU , le pilonne-ment de certains camps militaires comme Akouédo et Agban , n’étaient pas épargné par les hélicoptères de L’ONU et de la Licorne , ont ils dit . Mais ce dont ils ne vous dises pas , c’est le bombardements de 3 hélicos de ces forces par ces camps et la morts de plusieurs soldats français qui tentaient de prendre la RTI et aussi la présidence ainsi que le Palais présidentiel. Bref , africain soyons plus fort pour affronter la menace en face on ne cessera jamais de le dire , si tout le monde dit "NON" a ces cons de français pensez vous qu’ils viendront faire la loi du plus fort sur notre continent ? ...non je ne le pense pas . Regardez un peu , nous sommes tous riche en sous-sol , mais aucun pays africain n’est développé , la France ne produit rien de son sous-sol mais 3eme puissance mondial ou elle puise ses richesses d’Afrique . Merdeeeeeeeeeeeee pourquoi une telle mentalité africaine je déplore cela et je suis triste d’être africain vraiment . Si l’Afrique signifie souffrir jusqu’à la mort alors je dis non .

    • Le 5 avril 2011 à 18:07 En réponse à : Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

      Tu es porri toi même.
      il faut laisser les intellectuels Burkinabe tranquille
      Si on avait donné le soin au Burkina de regler cette affaire c’était du passé !!!!!!
      Pourquoi êtes vous venu chercher la médiation ici au Faso ?
      On connait la côte d’Ivoire et les Ivoiriens !
      Vous changer de veste comme vous respirez !
      Un peu de dignité !
      on ne force pas ou plus un peuple à subir !!!!!!!!!
      Suivez l’actualité !!!!!!

  • Le 5 avril 2011 à 23:54 En réponse à : Gabgbo se voyait comme Soundiata ou Soni Ali Ber. Il restera dans l’histoire de l’Afrique comme un dictateur psychopathe (1/2)

    Qui aurait pu croire que la démence est contagieuse ? Mon cher Gbagbo, tu auras au moins eu le mérite de nous le démontrer largement. Je loue tes magnifiques talents de manipulation. Mes frères africains, Laurent Gbagbo est parti d’une cause juste et louable pour les africains, celle de la lutte anti-impérialiste. Mais ses actes au fil du temps ont trahit cette cause, la faisant même passer d’une lutte anti-impérialiste à une lutte anti-étrangers ou anti-africains non _ivoirien_d’origine. Mes frères, je crois que les merveilleux talents de manipulation de Gbagbo vous empêchent de percevoir la différence entre ce qu’il dit et ce qu’il fait. On ne juge pas un dirigeant en fonction de ce qu’il dit, mais de ce qu’il fait. Il est grand temps de dissocier le nom de Gbagbo de cette noble lutte anti-impérialiste dont les meneurs ont été entre autres Patrice Lumumba, Thomas Sankara,... Pendant bien longtemps j’ai cru que Gbagbo faisait tout cela pour assoir un pouvoir personnel. Je me suis bien taraudé la tête pour essayer de savoir à qui profite les agissements de Gbagbo. Mais depuis quelque temps je me suis rendu compte après analyse introspective que Laurent Gbagbo s’est longtemps servi de cette lutte pour assoir des intérêts sombres qui sont encore à définir (si ce n’est les besoins impulsifs de la démence à l’image d’Adolphe Hitler). Je crois que cet article fait une étude rétrospective de l’histoire de M. Gbagbo (comme on le fait d’habitude pour tout les dirigeants et surtout pour ceux qui sont à l’orée de leur chute)afin de mettre à nu son affaiblissement mental qui s’est progressivement produit au fil du temps. Mes chers frères ouvrons maintenant les yeux, et faisons le serment de faire désormais très attention aux talents diviseurs d’un manipulateur aussi aliéné soit-il, qu’il soit d’origine occidentale ou africaine. Sinon ce ne sera pas une lutte anti-impérialiste que nous risquons de mener, mais plutôt une lutte anti-frère. C’est drôle, pendant qu’il instigue le massacre de nos frères Burkinabé, il ya des Burkinabé qui sont contre sont éviction ; qu’est ce que c’est si ce n’est la grandeur de ce pouvoir diviseur qu’il possède.

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