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Mady Panandetiguiri : « Mon calvaire au Portugal continue »

Publié le lundi 26 avril 2010 à 01h47min

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Joueur polyvalent, Mady Panandetiguiri est l’une des pièces maîtresses des Etalons. Il évolue actuellement au Un Leiria (D1) au Portugal. C’est l’un des plus anciens du onze national, qui a disputé presque tous les matchs de qualification de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2010. A 26 ans, ce défenseur teigneux (1,80m, 75kg) n’est plus en odeur de sainteté avec le staff technique de son club portugais, qui l’a écarté du groupe. Son entraîneur aurait décidé de le mettre en quarantaine parce que le joueur aurait cherché à comprendre pourquoi il était perpétuellement sur le banc de touche. A Fasoszine.com, il a avoué qu’il vit difficilement la situation, même s’il reste motivé et prêt à défendre les couleurs nationales.

Après la Can angolaise comment se porte Mady Panandetiguiri ?

Je me porte très bien par la grâce de Dieu.

Avant la Can 2010 vous avez été écarté par le staff de votre club au Portugal. Est-ce que la situation a évolué ?

Il n’y a pas eu de changement depuis mon retour de la Can. C’est le statu quo puisque je ne joue toujours pas.

Confirmez-vous la rumeur qui vous prête l’intention de vous retirer de la sélection nationale pour vous concentrer sur votre club ?

Pourquoi voulez-vous que j’arrête de jouer pour les Etalons alors que je n’ai que 26 ans ? Tant que j’aurais les jambes et la force et que l’entraîneur me fera confiance, je serai toujours prêt à défendre les couleurs de mon pays. C’est parce que les gens m’ont vu jouer très jeune en équipe nationale qu’ils pensent que je suis déjà vieux. J’ai joué mon 1er match avec les Etalons alors que j’étais encore cadet. C’était lors de la Can 2002 au Mali. Rassurez-vous, tant que l’entraîneur me fait confiance je répondrai toujours présent et serai toujours disponible.

Les Etalons participent en septembre prochain aux éliminatoires de la Can 2012, dans le même groupe que la Gambie, la Mauritanie et la Tanzanie. Quels sont vos chances ?

Je pense que dans ce groupe le Burkina est favori. Mais on ne doit pas se présenter sur les différents terrains en vainqueur. On doit se battre pour espérer la qualification. Il n’y a plus de petite équipe. Toutes les équipes du groupe peuvent se qualifier et elles ont toutes leurs chances de se qualifier. Mais je reste convaincu que nous avons plus de chances.

Vous finirez bien par mettre fin à votre carrière de footballeur un jour. Songez-vous déjà à votre reconversion ?

Pour le moment je ne pense qu’à ma carrière et après on verra, si Dieu nous donne longue vie et la santé.

Si vous deviez recommencer votre carrière de footballeur, quelles sont les erreurs que vous allez éviter ?

Peut-être mon passage au centre de formation de Bordeaux. Quand j’y étais, mes multiples voyages avec la sélection nationale m’ont fait rater mon premier contrat professionnel. Mais je ne regrette rien. C’était une très bonne expérience pour moi.

Le contrat de Duarte vient d’êtr reconduit par la Fédération burkinabè de football (FBF). Un petit commentaire ?

Je pense que la FBF a compris qu’il faut de la stabilité pour pouvoir atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée. Le coach connait la maison et les joueurs. Et il fait du très bon boulot en plus.

Un mot sur les pays africains qui participent à la coupe du monde en Afrique du Sud. Ont-ils des chances de soulever dame coupe le 11 juillet prochain ?

Ce serait fantastique si un pays africain parvenait à se qualifier pour les demi-finales. Pour moi ce serait une Coupe du monde réussie pour le continent.

Joël Zoundi

Fasozine

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