Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
- Un étudiant de l’EBBTP lors de sa soutenance
Les meilleurs taux de succès aux différents examens, c’est ce qui distingue positivement l’Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics (EBBTP). N’évoluant que dans le secteur très sélectif du Bâtiment et des Travaux Publics, l’EBBTP prépare les élèves et étudiants aux diplômes d’Etat que sont le BEP, le Baccalauréat professionnel, le BTS et l’Ingéniorat. Alors que sur l’ensemble du territoire national, seulement 12 étudiants ont réussi à leur BTS en bâtiment et travaux publics à la session de juillet 2008, onze viennent de l’EBBTP. Ils étaient ces mercredi 18 et jeudi 19 mars 2009 devant les jurés pour soutenir leur rapport de fin de cycle.
Dès 8h, l’ambiance était aux grands jours dans la cour de l’école. Les étudiants, entourés de leurs parents et amis attendaient les membres du jury avec un brin d’angoisse. Ces derniers ne vont d’ailleurs pas tarder. A 8h30, le jury présidé par Blaise Koné enseignant à l’IBAM (Université de Ouagadougou) prenait place dans une des salles de classe aménagée à cet effet. Dans la salle, un décor simple : sur la table des jurés, une nappe blanche est dressée et deux pots de fleurs sont déposés dessus. Le décor, c’est aussi un vidéo projecteur mais également une assistance dont le grand calme permet d’entendre le léger bruissement des deux brasseurs d’air pendus au plafond.
A présent, les choses sérieuses peuvent commencer. “Dimensionnement de la structure d’un immeuble R+5 avec sous-sol à usage de bureaux et d’habitations“, tel est le premier thème qui sera développé. Toutes les thématiques qui vont suivre sont également des cas pratiques d’études de terrain. Ce sont : “Etude technique d’exécution d’un dalot sur la nationale n° 19 Kantchari-Diapaga“, “Suivi et contrôle d’exécution de la piste Louda-Miniogo-Soubeiga Ziga“, “Etude technique du barrage de Dieri“, “Rehaussement d’un barrage par la technique des blocs fusibles“, “Dimensionnement d’un bâtiment R+1 à usage d’habitation“, “Dimensionnement et calcul de la structure d’un bâtiment R+1“ et enfin “Calcul de structure et plans d’exécution d’un duplex“. Ces différents thèmes seront âprement défendus par les étudiants et tous auront les félicitations des jurés qui d’ailleurs loueront aussi le sérieux de l’établissement. A l’occasion, nous avons échangé avec l’administration de l’école afin de mieux la faire connaître.
Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics (EBBTP), telle est la dénomination de cet établissement. Comme son nom l’indique, il ne dispense que des formations en bâtiment et travaux publics. L’EBBTP recrute des élèves titulaires du BEPC, du CAP industriel, du BEP, Génie Civil, du baccalauréat des séries techniques, scientifiques ou professionnels, mais aussi des étudiants qui ont le DUT, le BTS, la licence ou la maîtrise dans le bâtiment et les travaux publics. Elle forme ses pensionnaires aux différents diplômes d’Etat. Ce sont le BEP, le Baccalauréat, le BTS et l’Ingéniorat. Chaque année, les taux affichés sont les meilleurs du secteur. Mieux encore, tous les pensionnaires de l’établissement sont assurés de trouver un emploi à la fin de leurs études. En tout cas cela est toujours le cas jusqu’à nos jours, nous assure le surveillant général de l’établissement.
Cette facilité d’insertion des ex-pensionnaires de l’EBBTP dans le marché de l’emploi, est sans doute facilitée par la polyvalence de leur profil. Avec 25 matières au programme en BTS par exemple, les étudiants qui sortent sont autant capables de monnayer leurs talents sur des chantiers hydrauliques, routiers, dans des cabinets d’expertise que sur des chantiers immobiliers.
Et la formation est de la même excellence au niveau de l’ingéniorat. Les 7 étudiants inscrits dans ce cycle ont tout de même une formation plus approfondie et plus large. Avec 38 matières enseignées, chaque année compte plus de 1000 heures de cours. Aussi, les trois ans que dure la formation sont ponctuées par des séjours dans des laboratoires, sur les chantiers et par des minis projets et des projets. Les sciences de l’ingéniorat (la théorie de l’élasticité, la mécanique des milieux contigus, la thermodynamique, la géologie et la pétrographie) sont les bases des autres matières techniques et professionnelles, telle la mécanique des fluides, des sols, hydrologie, RDM, ponts et bien d’autres matières qui leur sont enseignées dans ce cursus. 2010 verra la sortie de la 1ère promotion des ingénieurs formés à cette école.
Située au secteur 30 de Ouagadougou, l’Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics, a ouvert ses portes en 2003. Elle est l’œuvre de l’ingénieur en Bâtiment et Travaux Publics, Isidore Ilboudo. Ce dernier qui est membre de l’association française des Professeurs des Métiers du Bâtiment et des Travaux publics (APMBTP) est à la tête d’un collège professoral de praticiens, qui assurent une formation de pointe aux élèves de l’établissement. Isidore Ilboudo le fondateur de l’EBBTP est également l’initiateur de la revue scientifique “Kouledo“, dédiée au bâtiment et aux travaux publics. Il a aussi mis en place une maison d’édition, “Bougsou Toungou“ avec pour ambition première d’éditer les œuvres des enseignants.
Lefaso.net
Contact de l’EBBTP :
Tel : 50 39 73 37
Mail : isiboudo@yahoo.fr
Vos commentaires
1. Le 21 mars 2009 à 10:19, par YN En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
Bravo Monsieur ILBOUDO pour cette initiative qui offre des compétences sur le marchés Burkinabè. Vivement que d’uatres experts de d’autres métiers dont les formations manquent au pays suivent votre exemple.
En effet, le secteur batiment a été longtemps dominé par des experts et ouvriers internationaux. A l’heure où le chômage frappe la jeunesse, il importe d’offrir des opportunités nouvelles de formation à celle ci dans descorps prométeurs. Vous avez identifier un qui connaît un accroissement de sa demande en personnel et de plus en plus qualifié.
Les critiques sur les chantiers de BTP mal exécutées même si elles se fondent généralement sur le manque de sérieux des entrepreneurs ou l’existence de la corruption doivent tenir comptent également du manque de compétences ! Avec des compétences sur le marché, une concurrence permettra également de se pencher vers les meilleurs qui mettront du sérieux dans leur travail pour mérité leur titre et valoriser leurs compétences en consolidant leur CV.
BRAVO et BON vent à cette ECOLE !
Le 3 octobre 2020 à 17:18, par Warma Mamoudou En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
Bonsoir je suis un nouveau bachelier dont j’aimerais faire la filière génie civil (BTP) dans votre établissement
2. Le 21 mars 2009 à 15:08 En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
Bonjour,
ces très important que l’on ait ce genre d’école au Burkina.
Cela permet d’avoir des ouvriers et techniciens qualifiés.
Il y a un erreur dans cette partie "Les sciences de l’ingéniorat (la théorie de l’élasticité, la mécanique des milieux contigus, la thermodynamique, la géologie et la pétrographie)
c’est plutôt la mécanique des milieux continus. je ne suis pas un spécialiste de la langue de Molière mais on dit science de l’ingénieur
3. Le 23 mars 2009 à 13:15, par CITOYEN En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
Felicitations à monsieur Ilboudo, mais c’aurait été bien que le journaliste nous donne les différents coûts de formation. encore une fois, du courage.
4. Le 5 octobre 2012 à 10:43, par tsol En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel par tsol
Monsieur ISIBOUDO, pouvez-vous nous donner le montant des frais de scolarité à l’EBBTP ? Merci d’avance.
Je suis Tsol Henri Michel (htsol@yahoo.fr)
5. Le 16 octobre 2014 à 17:59, par KARAMBIRI Ben Idrissa En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
« Les diplômes délivré par l’EBBTP sont-ils reconnus par le CAMES ?? »
6. Le 15 novembre 2019 à 16:43, par N’DO En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
Bonsoir je peux avoir une idée sur les frais d’inscription ?
7. Le 11 janvier 2020 à 13:09, par AKAFFOU SERGE En réponse à : Ecole Burkinabè du Bâtiment et des Travaux Publics : Une institution qui se distingue dans un univers concurrentiel
Bonsoir monsieur j’aimerai savoir je pourrai faire une licence en génie civil dans votre établissement je suis titulaire d’un diplôme de bts en géomètre topographe ivoirien de L’ESBTP