LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Aide aux enfants de la rue : Renforcer les capacités des acteurs sur le terrain

Publié le jeudi 19 mars 2009 à 00h38min

PARTAGER :                          

Le Samusocial international et le Samusocial Burkina ont commandité un rapport sur la problématique des enfants de la rue. L’un des objectifs de l’étude est de mettre à la disposition des acteurs en charge de ces enfants en difficulté un support efficace.

"Les mondes des bacoramans, étude interactionniste sur les enfants des rues à Ouagadougou", tel est le titre du rapport commandé par le Samusocial international et sa représentation burkinabè.
Une étude menée par Erman Lemener (coordonnateur des études du Samusocial international), Pedro Garcia Sanchez (directeur scientifique expert mandaté par le Samusocial international) et Ibrahim Yaro (sociologue-chercheur du Samusocial Burkina Faso). Lors de la présentation du rapport, le vendredi 27 février 2009 à la Chambre de commerce de Ouagadougou, l’enquêteur Ibrahim Yaro a expliqué que le terme "bacoraman" tire son origine de deux langues burkinabè, le dioula et le mooré. En dioula, le mot bacoro signifie aller à l’aventure, au dehors de la maison.

En mooré, il veut dire au dehors. Les bacoromans sont des enfants qui ont quitté leurs familles pour se retrouver dans la rue. M. Lemener a, quant à lui, expliqué que le rapport vise des objectifs de connaissance à travers la description du mode de vie des enfants vivant dans les rues de Ouagadougou. Cela dans l’optique d’aboutir à des conseils aux acteurs de terrain. Pour la collecte des informations du rapport, débutée en décembre 2007, M. Lemener a fait remarquer qu’il a fallu embaucher durant 14 mois un sociologue, Ibrahim Yaro, pour aller au contact des enfants.

Le cadre de l’enquête, la méthodologie, la revue de littérature, les enjeux empiriques, l’échantillonnage sont des parties du document qui prennent, selon l’expert Pedro Garcia Sanchez, en compte les points de vue des enfants et tous ceux qui s’occupent d’eux. Pour le chargé de programme du Samusocial international, Delphine Laisney, un bon plaidoyer a besoin de littérature. Ce premier rapport sur les enfants de la rue à Ouagadougou sera vulgarisé après quelques amendements.

Alassane KERE

Sidwaya

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 19 mars 2009 à 02:15 En réponse à : Aide aux enfants de la rue : Renforcer les capacités des acteurs sur le terrain

    ça fait mal d’entendre parler d’enfants de rue.Ce terme ne devrait pas exister car la rue n’a pas d’enfants.c’est plutôt les gens qui causent cela.Ce phénomène est surtout lié à l’islam avec les histoires d’élèves coraniques qui doivent quémander dans les rues.Mais ça fait pitié.Nous avons toujours compris les choses autrement.Laisser moi vous dire que même dans les pays arabes d’où l’islam est originaire,on ne voit point d’élèves coraniques dans les artères des villes. On se demande même s’ils existent.IL est temps de se réveiller et de mettre fin à certaines choses !!!

  • Le 19 mars 2009 à 13:18, par franckdit aspirant Barde En réponse à : Aide aux enfants de la rue :

    Il y a pas d’enfants de rue au Burkina Faso ,pas moins a Simon ville ,ily a que notre coeur dure qui veut raconté les malheurs de l’autres,avec fièrté ,on bombe la poitrine avec qu’elque paperasse,on convoque des conloques,des séminaires ,et hop on estroque a des coeurs sensibles dans le monde et on ce met plein les poches,et le petit garibou est délaisser la ou on a pris ses photos avec une pièce de 100,ou 500.Pourquoi il fait il dit qu’il est élève cornique,apres on remplis le formilaire comme on veut juste pour appaté les bons d’un autre pays .Qui sont ses parent vive t-il que peu faire son plus proche parent,quelle réalité vit-il avec son maitre coranique s’il est vraiment un élève n’est il pas posssible qu’il puisse se reintégrer dans une famille plus proche.il y a des enfants qui dorme a la belle étoile dans les rues de Ouaga,mais 90%ont quitté les parents ou le tuteur pour simplement une raison financier,si bien que tout ce qui ce fait au nom de ces enfants couvre largement leur besion d’incertion social,qui nous éviteras a coups sur de préparez des bons bandit de grand chemin pour le peu que nous refusons d’aidez honnetement
    Ils auront un jour le coeur dur pour le peu que nous les refusions aujourd’huit,ils nous dient alla garibou,et nous refusons leurs mains tendues ,lamisère ou la mort ne les feras plus peur,alors ceux qui ont survécus a notre cruauté prendront de force ce qu’il veulent en nous .

  • Le 19 mars 2009 à 13:46, par anne En réponse à : Aide aux enfants de la rue : Renforcer les capacités des acteurs sur le terrain

    Il y a Dieu merci plusieurs associations burkinabè qui tentent de retirer les enfants des rues.... mais ce n’est pas simple ! et les enfants dans les rues ne sont pas tous issus (loin de là) des écoles coraniques !
    Une de ces associations bénévoles, tente de leur donner un métier en les dirigeant vers des artisans qui les acceptent : mécanicien, ferronier etc... c’est l’association AMTEP "association main tendue aux enfants perdus ".... cela vaudrait le coup de l’aider un peu...

  • Le 19 mars 2009 à 20:35 En réponse à : Aide aux enfants de la rue : Renforcer les capacités des acteurs sur le terrain

    J’ai voulu faire un documentaire sur les enfants de la rue, et j’ai apprit que les enfants de rue se font sodomiser par les grands. Le médecin du samusocial me disait qu’un jour, ils ont diffusé un dessin animé sur les attouchements sexuels, après ils ont demandé aux enfants si parmi eux il y a des gens qui ont connu des choses pareilles de venir voir le psy, sur 15 enfants( 8 - 10ans) 10 enfants se sont présentés,
    Juste pour vous dire que la situation est encore plus dramatique que ce que l’on voit...

  • Le 20 mars 2009 à 19:16, par franck dit aspirant Barde En réponse à : Aide aux enfants de la rue : Renforcer les capacités des acteurs sur le terrain

    hand ?(regarde en langue peul)regarde ces enfants qui entre dans ce grand batiment,ils vont préparez leurs avenirs ,et nous repond l’autre en regardant la boite qu’il tient a la main,ils étaient deux petit, peul sur le macadame du carrefour de la place du 2octobre.Je n’invente rien,c’est même mots sont revenus d’un de nos célèbre chanteur(sidi biga).Ces enfants qui s’appropient peu a peu nos rue ne sont que des déchets,de notre société en mutation,prépare fièrement sans nous rendre compte quelle seras un jour envaihicente,jusqu’a dans nos foyés,ils ce promènent toujours avec le même groupe apprennent a résisté du froid,de la faim,et de la maladie.Du groupe ne prenez pas une seule personne sauf de force sinon il sera punie et mérite un chatiment,si bienqu’il fera tout pour rejoindre son groupe au de la de toute promesse que vous l’aurez faite, chassez qu’il cultivent dans le groupe (los muertras):parle et ont te tue :
    Dieu merci ils ne sont pas beaucoup,et a mon humble,avis si au lieu de les montrés des dessins animés porno,ont feras mieux si ont avait une tout autre approche.
    Ce ne sont que des enfants de vous et de moi qui ont manqué une chaleur maternel paternel social,ils ne subissent que la dureté de nos coeurs,ils existent pour que notre cruauté soit mis en valeur,je vaus pas surement ce que je dis mais que chaqu’un qui dit se soucier de ces enfants ce regard dans un miroire.Chaqu’un deux nous tende la main maintenant,mais la prochaine foi ce seras le couteau,le gourdin ou la kalahs,donc a nos marque parté.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique