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35e anniversaire de Lobs : "Le ministère vous accompagne" Kloutan Samaté

Publié le jeudi 15 mai 2008 à 11h21min

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Kloutan Samaté

Hier mercredi, le comité d’organisation du 35e anniversaire de l’Observateur a eu une séance de travail avec deux collaborateurs (Abdoul Karim Kloutan Samaté et Jacques Prosper Bazié) de notre ministre de tutelle, Filippe Sawadogo. A l’issue de la rencontre, nous avons arraché ce petit entretien à Abdoul Karim Kloutan Samaté, directeur du Service d’information du gouvernement.

Vous venez d’assister à une réunion avec le comité d’organisation du 35e anniversaire de l’Observateur. Comment entrevoyez-vous cela ?

Un an d’anniversaire, ça se fête et le 35e anniversaire, cela devrait l’être davantage. C’est donc tout à fait dans l’ordre normal des choses que l’Observateur, notre quotidien à tous, choisisse de le célébrer à travers différentes manifestations. Rappelons que votre journal a vu le jour au début des années 70, précisément le 28 mai 1973.

Il a connu sur son parcours des vertes et des pas mûres et se positionne à ce jour comme l’une des meilleures publications de notre pays. Je pense que cet anniversaire se justifie pour montrer aux lecteurs qu’une étape est en train d’être franchie par cet organe. La célébration de cet anniversaire permet aussi de jeter un regard rétrospectif sur la vie du journal.

Nous avons diverses manifestations au programme. Mais selon vous, qu’est-ce qui semble le plus original ?

Pour moi, c’est le prix du roman Paalga. L’originalité, c’est qu’avec ce prix national qui sera lancé, de jeunes talents qui ne pouvaient être édités vont émerger. Et ce sera tant mieux pour notre littérature. Ce prix va honorer l’Observateur Paalga et toute la presse nationale. Ce sera une sorte de prix Goncourt à la burkinabè. Si mes informations sont exactes, c’est une initiative que tous nous devons travailler à pérenniser.

De toutes les manifestations, qu’est-ce qui vous intéresse, vous particulièrement ?

Ce qui m’intéresse le plus, c’est le dassandaga, au cours duquel il y a aura beaucoup à voir et à apprendre. C’est quelque chose qu’il ne faut pas négliger, car cette fête foraine est intrinsèquement culturelle. C’est pour cela qu’elle est parrainée par le premier responsable de la culture de notre pays, le ministre Filippe Sawadogo.

Comment le département de la Culture et de la Communication envisage d’appuyer cette organisation ?

Nous avons manifesté dès le départ notre volonté d’être partie prenante à l’organisation de ce 35e anniversaire. C’est pour cela d’ailleurs que nous avons eu cette séance de travail avec le comité d’organisation. Cet anniversaire, c’est notre affaire à tous et nous nous y impliquons.

A l’issue de cette rencontre avec le comité d’organisation, n’y a-t-il pas quelques raisons d’être inquiet quant à sa réussite totale ?

A la lumière de ce que j’ai suivi, il n’y a pas d’inquiétude quant à la réussite de cette organisation. Pour qui connaît l’expérience du journal en matière d’organisation de manifestations, il n’y a pas à s’inquiéter. Mieux, les membres des différentes commissions ont un esprit de gagneur. C’est le signe que le succès est à portée de main.

Avez-vous quelques suggestions à faire ?

C’est seulement vous inviter à plus de persévérance. Vous êtes des hommes pleins de créativité et je ne doute pas que vous ayez les moyens de continuer à aller de l’avant.

Entretien réalisé par Boureima Diallo

L’Observateur

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