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Burkina/Contre les pires formes du travail d’enfants : Vers une synergie des acteurs pour des actions concertées et efficaces sur le terrain

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Publié le mercredi 12 juin 2024 à 18h46min

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Burkina/Contre les pires formes du travail d’enfants : Vers une synergie des acteurs pour des actions concertées et efficaces sur le terrain

Dans le cadre de la mise en œuvre du projet JOFA-ACTE (Joining forces for Africa : Agir contre le travail des enfants) dans les régions du Centre-nord et du Centre, les ONG Educo et SOS villages d’enfants ont organisé un atelier de renforcement des capacités des acteurs techniques. La cérémonie de clôture de l’atelier s’est tenue dans l’après-midi de ce mercredi 12 juin 2024 à Ouagadougou. Une cérémonie présidée par le représentant des deux ONG (Educo et SOS villages d’enfants) Saïbèterfa Somé dit Maurice.

Durant deux jours (les 11 et 12 juin 2024), ces acteurs techniques issus notamment des structures publiques comme privées ont vu leurs capacités renforcées sur la question de la lutte contre les pires formes du travail des enfants au Burkina.
Il s’est agi en effet d’un ensemble varié d’intervenants du domaine (issus des ministères en charge de l’action humanitaire, de l’éducation nationale, de la fonction publique, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des acteurs communautaires) qui ont été réunis pour être renforcés en la matière.

Le représentant des ONG Educo et SOS villages d’enfants, Saïbèterfa Somé dit Maurice

Cet atelier vise, selon le représentant des ONG Educo et SOS villages d’enfants, Saïbèterfa Somé dit Maurice, à renforcer ces acteurs pour qu’ils puissent mieux répondre à la question sur le terrain. C’est-à-dire qu’ils puissent mieux comprendre et s’approprier les concepts de pires formes du travail d’enfants. Car le plus important, selon les explications des organisateurs, c’est qu’ils puissent maîtriser les concepts, c’est-à-dire, les textes de lois existants au niveau du Burkina pour que les actions soient en conformité avec la loi sur le terrain.

Vue des acteurs techniques dans la lutte contre les pires formes du travail d’enfants réunis pour se renforcer

Mais au-delà de mieux s’approprier les concepts afférents au domaine, le représentant des deux ONG a souligné qu’il a été question de les réunir pour une synergie d’actions entre les acteurs et de les amener à travailler de façon concertée sur le terrain pour être plus efficaces et avoir plus d’impact.

Le représentant de la protection de l’enfant de la province du Kadiogo, Gérard Bruno Yonli

Revenant sur la question des pires formes du travail d’enfants, le représentant de la protection de l’enfant de la province du Kadiogo, Gérard Bruno Yonli, a fait savoir qu’en se basant sur la législation burkinabè, il y a ce qu’on appelle les travaux acceptables que l’enfant peut faire compte tenu de notre contexte. Mais ce dont il est question ici, précise-t-il, c’est ceux jugés dangereux comme les travaux dans le secteur des mines et carrières, mais aussi les travaux domestiques sous une certaine condition.

Le coordonnateur du projet JOFA-ACTE, Aboudou Moumouni Kéré

Ce projet JOFA-ACTE, il faut le rappeler, s’exécute avec l’accompagnement financier de l’Union européenne et est mis en œuvre pour une durée de trois ans (janvier 2023 à décembre 2025) dans les régions du Centre-nord et du Centre, selon son coordonnateur, Aboudou Moumouni Kéré. Et à terme, le projet vise, selon lui, à renforcer la capacité des enfants, des familles et des communautés pour qu’ils puissent faire face aux pires formes du travail d’enfants, mais aussi à leur donner des alternatives.

Une photo de famille

L’autre objectif également visé, à l’en croire, c’est de renforcer les mécanismes institutionnels de sorte à ce que les services compétents puissent avoir des éléments nécessaires pour prévenir et répondre efficacement aux enfants qui sont victimes et qui sont à risque. Le troisième et le dernier objectif de ce projet, c’est qu’il vise à renforcer la coordination, la synergie et le plaidoyer au niveau central entre les différents ministères et les acteurs clés qui travaillent sur la question, a-t-il ajouté.

Yvette Zongo
Lefaso.net

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