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Burkina : Le CORAF organise un atelier pour valider les résultats de l’étude sur la cartographie

Publié le lundi 27 mai 2024 à 17h30min

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Burkina : Le CORAF organise un atelier pour valider les résultats de l’étude sur la cartographie

Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (CORAF) organise, du 27 au 28 mai 2024, un atelier de restitution des résultats d’une étude sur la « cartographie des bonnes pratiques en GIP et visite de cas de réussite ». La cérémonie d’ouverture de cet atelier a eu le lieu ce lundi 27 mai 2024 à Ouagadougou.

L’objectif global de cet atelier est de présenter et de valider les résultats de l’étude sur la cartographie des bonnes pratiques et experts en GIP (Gestion intégrée du paysage) et orientation sur la mise en place d’une plateforme GIP en Afrique de l’Ouest.

Il s’agit également de présenter, de façon succincte, l’approche méthodologique globale qui a été utilisée pour l’étude, de présenter les résultats issus de l’étude, d’échanger et de valider les résultats.

Selon Pr Niéyidouba Lamien, coordonnateur du programme FSRP/ Composante 2, le programme de résilience est un programme régional qui ambitionne de couvrir les 15 pays de la CEDEAO, plus le Tchad et la Mauritanie.

Pr Niéyidouba Lamien, coordonnateur du programme FSRP /composante 2

« Pour l’instant, ce sont 8 pays qui en bénéficient et qui ont commencé à mettre en œuvre des activités sur le terrain. Comme le dit son nom, programme de résilience, c’est un programme qui veut renforcer les capacités de nos producteurs pour pouvoir faire face aux différents chocs que connaît le secteur agricole à savoir le choc climatique, le choc lié à la dégradation des ressources naturelles, les terres, les eaux qui, dans l’ensemble, impactent la productivité agricole de façon générale », explique-t-il.

À l’entendre, cet atelier, qui veut traiter de la question de la gestion intégrée du paysage, est parti du fait que quand on prend un paysage, il y a plusieurs facteurs en interaction.

« Nous avons les espaces de production agricole, nous avons les espaces pour le pâturage, les forêts et tous ces différents espaces sont exploités par les populations. Ce qui engendre souvent un certain nombre de conflits qu’il va falloir gérer », ajoute-t-il.

Il explique que la Gestion intégrée du paysage est une approche nouvelle qui vise à pouvoir intégrer toutes les interventions de façon concertée pour que les habitants n’entrent pas en conflit entre eux.

Selon Pr Niéyidouba Lamien, il faut également que l’on puisse préserver nos ressources naturelles, conserver la biodiversité et avoir suffisamment de quoi produire et se nourrir.

Dr Isabelle Dabiré chercheur à l’INERA

À entendre Dr Isabelle Dabiré chercheur à l’INERA, la gestion intégrée des ressources naturelles permet de prendre en charge toutes les terres qui sont lessivées.

« Les résultats de cette rencontre que nous attendons sont la liste des bonnes pratiques, des producteurs modèles et aussi l’interaction entre les deux qui va permettre de récupérer pas mal de sols. Après cette étude, l’approche sera diffusée au niveau des populations rurales », a-t-elle indiqué.

Carine Daramkoum
Lefaso.net

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