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Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

Publié le dimanche 28 janvier 2024 à 23h00min

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Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

L’annonce a été faite, en pleine fête de l’unité africaine qu’est la Coupe d’Afrique des nations (CAN 2023) organisée en Côte d’Ivoire, ce 28 janvier 2024 sur les chaînes de télévision du Burkina, du Mali et du Niger par la lecture d’un communiqué conjoint des trois chefs d’Etat des trois pays membres de l’Alliance des Etats du Sahel.

Avant la lecture du communiqué, les réseaux sociaux annonçaient la nouvelle que l’on a pris pour une fake news jusqu’à ce que le ministre d’Etat, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement burkinabè confirme cette décision conjointe des trois chefs d’Etat au journal de 13h de la RTB. Le communiqué ne dit pas comment ils se sont rencontrés pour discuter de cette remise en cause de presqu’un demi-siècle d’unité régionale. Les moyens de communication modernes, comme la visioconférence, permettent de tenir des réunions en étant dans des endroits différents.

Les griefs qui expliquent le départ de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest ne sont pas nouveaux. Le communiqué en a listé quatre principaux :

L’éloignement des idéaux de ses pères fondateurs et du panafricanisme.
L’influence des puissances étrangères.

La non-assistance aux Etats de l’AES dans la lutte contre le terrorisme et l’insécurité.

L’adoption de « sanctions illégales, illégitimes, inhumaines et irresponsables en violation de ses propres textes ».

Suite à quoi les trois chefs d’Etat ont décidé, « en toute souveraineté, du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest. » Qu’est ce qui peut expliquer cette urgence du sans délai, qui prend l’allure d’un départ précipité ? Le gouvernement est attendu pour donner davantage d’explications sur l’impact de la décision sur la vie des populations. A-t-on mûri la question et pesé suffisamment les avantages et les inconvénients ? Tient-on compte du fait que nous nous coupons de nos frères voisins à façade maritime avec lesquels nous travaillons ?

Cette rupture abrupte aura des conséquences économiques pour nos populations déjà sous le joug de la crise sécuritaire et humanitaire. Si on analyse la décision, la Guinée Conakry, qui n’est pas signataire, est certes sous sanction de la CEDEAO, mais peut se rabibocher avec elle et peut ne pas nous donner accès à son port. Il nous reste que la Mauritanie, si notre sort l’intéresse, puisqu’il y a de l’eau dans le gaz entre Bamako et Alger. A moins que nous cherchions à détruire l’unité de la CEDEAO en captant des pays comme le Togo.

La CEDEAO s’est lourdement trompée sur les sanctions et la menace de guerre contre le coups d’Etat au Niger. On l’a signalé ici.

Il faut cohabiter avec ses voisins

On dit souvent au Faso que ton voisin est ton plus proche parent, vous pouvez ne pas vous entendre sur des questions, mais vous êtes appelés à cohabiter, coexister et trouver des modus vivendi. Concernant les sanctions, les Etats du Sahel ont été résilients et la CEDEAO a levé les sanctions économiques au Mali et ne les a presque pas imposées au Burkina. Concernant le Niger, les discussions étaient en cours. Qu’est ce qui n’a pas marché pour qu’on prenne cette décision qui ne facilitera pas la vie de nos peuples ?

Les juristes pourront nous éclairer sur le respect de la constitution de cette décision. Ne devrait-elle pas avoir l’aval de l’Assemblée législative de transition, ou le recours à un référendum, selon les articles 146 et 147 de la Constitution au titre XII sur l’unité africaine ?

Peut-on, au nom du panafricanisme, quitter une organisation unitaire ? Les pères fondateurs du panafricanisme comme Kwamé N’krumah, face à la division des Etats africains par les puissances étrangères, ont tout fait pour œuvrer à la création de l’Organisation de l’unité africaine, quand bien même ils avaient des divergences de vue avec certains chefs d’Etat africains. Ils ont préféré mener la lutte au sein de l’organisation unitaire pour emmener le triomphe de leurs idées. L’unité ne signifie pas la négation des différences, c’est la recherche de l’harmonie par le jeu de différentes notes. Nous devons renforcer l’unité africaine en cherchant à améliorer l’existant. Le perpétuel recommencement n’est pas signe de progrès, c’est plutôt le contraire.

Sana Guy
Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 28 janvier à 20:08, par Jean l’Original En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    J’espère que les putschiste sahéliens qui ont pris cette décision DÉMAGOGIQUE dans l’illégalité , d’un coup de tête, vont aussi expliquer à leur population qu’il y aura un prix en négatif à payer.
    Pour information, les Britanniques via le Brexit ont quitté l’Union Européenne et ils sont en train de le regretter amèrement !

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    • Le 29 janvier à 12:33, par Cécile En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      Avant d’exprimer votre peur sa hez que là où n’ait le danger croit ce qui sauve. La France est elle membre de la CEDEAO ? Je ne crois pas. Dites moi combien de reunions avons nous tenus a la CEDEAO sans la présence de la France. Même toi tes enfants prendrons un jour leur indépendance de sorte qu’à partir d’un certain âge ce sera plutôt toi qui dépend d’eux. La vie des nations est aussi pareille. Pourquoi les coups d’Etat dans le Sahel ? Les drones que nos états utilisent en ce moment tout porte a croire que la France était incapable de nos les proposer. La CEDEAO n’est ni l’alpha ni l’oméga. Quel progrès avons nous fait avec elle ?
      Quand aux questions d’accès à la mer, ce sont des questions économiques et non sociale. Les pays côtiers ne nous donnent pas un accès à leur ports, ils nous vendent l’accès. Si un refus l’argent l’autre le prendra. Rappellez vous quand la RCI et le Ghana sont venus demander pardon au Burkina Faso. Pour la fin, noter finalement que l’esclavage qui est incapable de se battre pour son sort ne mérite pas...
      ( Thomas Sankara)

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      • Le 29 janvier à 14:39, par Moudassirou OUATTARA En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

        Je rejoins votre point de vue. Si on prend l’ampleur important des Etats de l’AES dans la CEDEAO, je dirai que la CEDEAO a perdu gros. C’est vrai les autres membres ont le port, mais on connaît le cas du Bénin et le Niger. Comme vous l’avez bien dit c’est économique et dans l’économie c’est l’intérêt de chacun des deux parties.
        Mon point personnel : c’est un sage décision de la part des trois nations, puisque nous suivons tous de tout prêt les actions de la CEDEAO envers ces Etats en proie aux attaques terroristes. Elle reste bouche bée, et c’est quand le pays prends sa décision elle (CEDEAO) se crée des budgets à "bouffer" ko pour des missions dans l’État concerné.

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        • Le 3 février à 22:26, par Renault HÉLIE En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

          @Moudassirou OUATTARA
          Messire Moudassirou OUATTARA, vous écrivîtes :
          « je dirai que la CEDEAO a perdu gros »
          Je crains que vous n’ayez pas fait des calculs réalistes.
          En effet, le PIB des 3 états sortant ne représente qu’environ 1/13e du PIB de la CEDEAO après la sécession.
          Peut-on dire sans sourire que « 1/13e, c’est gros »  ?
          Prenez la peine de prendre connaissance des chiffres que j’ai repris ci-dessous :
          À l’aide d’un tableur et des chiffres de countryeconomy.com pour l’année 2022, j’ai obtenu les résultats suivants :
          PIB CEDEAO en milliards € : 671,955
          Population en millions CEDEAO : 343,651
          PIB/tête CEDEAO : 1 955 €
          --------------------------------------------
          Population en millions ex-CEDEAO : 69,974
          PIB en milliards € ex-CEDEAO : 50,634
          PIB/tête ex-CEDEAO : 724 €
          --------------------------------------------
           % PIB EX CEDEAO/CEDEAO : 7,54% , soit environ 1/13e
          Quotient PIB par tête CEDEAO/EX CEDEAO 2,7
          --------------------------------------------
          CONCLUSION
          Certes, les 3 pays sortis de la CEDEAO représentent 20% environ de la population de la nouvelle CEDEAO, mais, économiquement, ils n’en représentent qu’un 13e environ .
          Par tête, les habitants restant à la CEDEAO sont environ 2,7 fois plus riches que les habitants des pays sortis de la CEDEAO.
          Jusqu’à nouvel ordre, la Guinée Conakry n’est pas sortie de la CEDEAO.

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      • Le 2 février à 10:21, par SOYONS PRUDENTS En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

        S’IL VOUS PLAIT RELISEZ VOS ECRITS ET CORRIGEZ VOS FAUTES AVANT DE NOUS LES ENVOYER. TROP DE FAUTES NE PERMETTENT PAS LA COMPREHENSION.

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    • Le 29 janvier à 18:38, par RV En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      Est-ce que l’Empire Mossi ne va pas quitter le Burkina Faso ? C’est comme ça que naissent les mouvements indépendantistes. Et les nouveaux pays. Attention ! Le Mali et le Niger n’ont jamais existé comme territoire. Attention au Burkina.

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    • Le 31 janvier à 00:34, par Math En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      Le burkina est toujours dans la cedeao se sont ses présidents de aes qui ne sont plus dans la cedeao. C’est quoi cette merde.

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    • Le 31 janvier à 12:33, par Math En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      Le burkina est toujours dans la cedeao se sont ses présidents de aes qui ne sont plus dans la cedeao. C’est quoi cette merde.

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  • Le 28 janvier à 20:10, par Beoggninga En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Monsieur
    L’AES n’a rompu avec aucun pays de CEDEAO, elle a rompu avec la CEDEAO en tant que organisation. Avant l’avènement de la CEDEAO, la coopération biltérale existait et elle s’est poursuivie après la naissance de cette structure, elle se poursuivra avec tous les pays, c’est comme ça et ce sera toujours comme ça. Prenons courage et avançons. Vive l’AES.

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  • Le 29 janvier à 07:53, par Article 37 En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Divorce salvateur ou un saut dans l’inconnu.
    Très belle question posée par l’Observateur ce matin.
    Avec une réponse assez certaine. La CEDEA avait prévu des délais pour organiser des élections, désormais ces délais deviennent caduques. Il faut considérer que les militaires sont venus pour rester. Préparer vous à devenir des citoyens meilleurs, heureux, qui saura vivre sans le reste du monde.

    Au moment où nous pays intégrait cette institution beaucoup des dirigeant actuels n’étaient pas nés. Avait-il vraiment envie de nous compromettre les prochaines générations. Une chose est claire, je leur rends un vibrant homage soutenu. Ils ont fait ce qu’il pouvait et ils nous avaient transmis le flambeau de l’union.

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  • Le 29 janvier à 07:58, par Pas question de quitter En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Quelle légitimité ont ils, ces putschistes des trois pays pour decider à notre place de quitter la CEDEAO ? Ils sont venus pour faire la guerre aux terroristes point barre. Ont ils fait un referendum pour avoir l’avis des peuples avant d’agir yada yada ? Ils croient rester au pouvoir pour longtemps en quittant la CEDEAO ? Faux et archifaux. Ces putschistes ont ils évalué les conséquences de leurs actes sur les peuples respectifs ? Tous ces faux intellectuels autours de ces militaires putschistes et politiquement limités sont collectivement aussi bien responsables. La Mauritanie grouille pour y revenir, le Maroc qui n’est pas en Afrique de l’Ouest veut y rentrer, c’est en ce moment que ces non experimentés decident de quitter sans l’aval de leurs populations. C’est quoi ça cette folie ?

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  • Le 29 janvier à 08:24, par SID PAWALEMDE En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    L’ultimatum de la CEDEAO d’organiser des élections au plus tard le 31 décembre 2025 a fini par faire péter les plombs chez les 3 présidents de l’AES. Pourquoi la CEDEAO nous demande des comptes, à quand les élections ?? Cette question ne sera plus posée à ces trois pays. Alors, il appartient aux peuples de ces trois pays de se souder pour réclamer les élections.

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  • Le 29 janvier à 08:53, par Yovis En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Pure égoïsme que cette décision de séparation. En vérité, une fuite en avant pour contourner le rendre compte au sujet des délais pris, en toute autorité, en ce qui concerne les délais des transitions. On oublie que ces transitions avec leurs animateurs passeront pendant que ces pays resteront et devront faire face à des challenges à venir, parfois insolubles sans la communauté. Il n’est pas responsable de ramener l’existence de nos états à des personnes parvenues au pouvoir par infraction de surcroit. Ces derniers profitent bien de l’inculture des groupuscules qui tiennent le crachoir, grâce à leur bienveillance, pour agir à leur guise au nom d’un hypothétique peuple. Si les griefs portés sont justes, ces militaires auraient dû rester et travailler à convaincre au lieu de saboter l’organisation qui est née bien avant qu’ils ne viennent au monde. En réalité, ils ont du mal à se tenir dans un cercle où le ticket d’entrée est l’élection des citoyens et non pas les armes. En quittant l’organisation sous régionale dans ce contexte, quelle est la plus value que l’on espère dans l’immédiat ? Que l’on ouvre un référendum et l’on verra l’avis du vrai peuple.

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  • Le 29 janvier à 09:07, par Patrick Kibora En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Vous, vous posez la question de savoir si nous devons ou non quitter la CEDEAO ? Vous devez plutôt vous posez la question de savoir que nous apporte la CEDEAO aujourd’hui à part des malheurs en séries.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir où se trouvait la CEDEAO quand on massacrait nos populations.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir qu’a fait la CEDEAO pour sauvegarder les intérêts de nos états et éviter le bradage de nos richesses.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir qu’a fait la CEDEAO pour nous aider à combattre le terrorisme.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir pourquoi la CEDEAO prend des sanctions criminelles, iniques et sans base légale ni règlementaire contre des populations civiles qui n’ont aucune responsabilité dans les prises de pouvoir par des militaires.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir pourquoi la CEDEAO condamne les neutralisations des terroristes et garde le silence sur les massacres de nos populations civiles désarmées dans nos villages par ces derniers.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir pourquoi la CEDEAO suspend la fourniture d’électricité au Niger alors qu’un accord bilatéral qui lie le Niger et le Nigeria n’est pas passé par cette organisation pour être scellé.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir pourquoi l’argent des pays de l’AES est bloqué au niveau de la banque centrale de la BCEAO.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir pourquoi des pays non-membres de la CEDEAO siègent dans ses instances de celle-ci.
    -  Vous devez vous poser la question de savoir pourquoi les dirigeants de la CEDEAO doivent toujours aller prendre leurs instructions à Paris et venir les appliquer sur une communauté sous régionale à laquelle la France n’appartient pas.
    Je peux continuer indéfiniment cette longue liste de questionnement auquel si vous pouvez apporter des réponses, et qu’après cela vous estimez toujours qu’il vous faut une réponse à votre question, alors les états de l’AES se feront le plaisir de venir vous expliquer pourquoi ils ont décidé de se retirer de cette organisation.

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    • Le 29 janvier à 10:52, par Passakziri En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      @ Patrick Kibora,
      on sait que vous cherchez une pétite nomination. Grouillez encore un peu ; Vos efforts seront recompensés. Nous autres , on plaint les conséquences que les populations déjá suffoquantes sous la chaleur de la vie chére et la morosité économique qui en aucun cas ne profiteront de cette imature déclaration de militaires sans aucune formation politique entourés de laudateurs guêtteurs de miettes.
      Alligner des contreverités fruits d#une autosuggestion ne rend pas vos tirades plus véridiques et convainquantes. C’est juste le signe que les nerfs sont à plat. Calmez vous monsieur ; Réfléchissez sans émotions et peut-être vous vous rendrez compte de l’absurdité.
      Reste mainbtenant à quitter l’UA, l’ONU, et quoi encore ? Ne croyez pas que le Commonwealth attend des putschistes à bras ouverts. Non personne n’aime les avoir à ses côtés vraiment. Donc d’un côté, c est même peut-être un bon débarras pour la CEDEAO, même si les populations deviennent comme des moutons de panurge. à qui la faute ?

      Passakziri

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    • Le 29 janvier à 11:46, par Rodriguez En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      Bien dit M. kibora. Vraiment un journaliste lorsqu’il écrit sur un sujet aussi important c’est l’objectivité qui devrait primer. Autant ne ríen écrire si tu n’as pas ce background necessaire pour étayer ton argumentaire. Avec tout ce que M. Kibora a enumeré, je pense bien que le journaliste Sana s’il avait pensé à Tous ces élements il écrirait son article différemment...bien évidemment s’il avait voulu faire une analyse objective

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    • Le 29 janvier à 11:58, par Hamidou En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      Rien à ajouter. Je VALIDE tout simplement.
      Merci MR Kibora pour ces éléments de réflexion pour ceux qui n’ont pas assez de perpective.

      Hamidou

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    • Le 31 janvier à 14:26, par Raogo En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      @ Patrick KIBORA

      " La réponse à la question "Est-ce qu’il n’y a pas d’incohérences à travers cette décision quand on sait qu’une partie des sanctions de la CEDEAO sont mises en œuvre par l’UEMOA qui gère le franc CFA ? de Aïssata Laure G. Sidibé par le Pr Hamidou Sawadogo est très floue. L’UEMOA sous la présidence de Allassane Dramane Ouattara avait décrété 10 sanctions 4 jours après le coup de force du général Tchiani et certaines de ces sanctions ont été entérinées par la CEDEAO.

      Voici les sanctions de l’UEMOA :

      1- Fermeture des frontières aériennes et terrestres entre le Niger et les États membres de l’UEMOA.

      2- Interdiction de survol de l’espace aérien du Niger pour tout aéronef lié aux pays de l’UEMOA.

      3- Suspension de toutes les transactions commerciales et financières, y compris celles touchant aux produits pétroliers, à l’électricité et autres biens et services.

      4- Gel des avoirs financiers et monétaires du gouvernement nigérien auprès de la BCEAO et autres banques commerciales de l’UEMOA.

      5- Suspension des opérations financières entre les banques du Niger et celles des pays de l’UEMOA.

      6- Gel des avoirs des entreprises publiques et parapubliques nigériennes dans l’ensemble des institutions financières de l’UEMOA.

      7- Suspension de toute assistance et transaction financière en faveur du Niger par la BOAD.

      8- Interdiction de voyage pour les auteurs du coup d’État, avec gel de leurs avoirs et confiscation de leur patrimoine.

      9- Application des mêmes sanctions (interdiction de voyage, gel des avoirs, confiscation) à toute personne participant aux institutions mises en place par la junte.

      10- Extension de ces sanctions aux familles des personnes impliquées, avec interdiction de séjour dans les pays de l’UEMOA.

      Si l’on s’en tient aux arguments avancés par les dirigeants militaires de nos trois pays sur la décision de quitter la CEDEAO, cela veut dire que dans les mois avenir nous allons aussi quitter l’UEMOA. " HA

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  • Le 29 janvier à 09:23, par Loglog En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Vive l’unité Africaine ! Comment peut on prendre une telle décision en 2023 ! Là où on n’a pas besoin d’étude pour comprendre que les peuples sont fort quant ils sont plus nombreux. Que nos micro États ne peuvent que retarder leur évolution s’il ne s’unissent pas. Dites le moi ? Cette décision ne plait qu’a une poignée de personnes qui se protège. Si non, je ne vois pas en quoi le Burkinabè lambda tire profit. Imaginer que nos citoyens doivent prendre des visa pour aller au Ghana ? Au Togo, etc... C’est ridicule et le Burkina ne peut pas se mettre au même niveau que le mali et le Niger.

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  • Le 29 janvier à 09:29, par leCONsultant En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    D’autres puissances nous unissent pour nous exploiter et d’autres nous divisent pour nous exploiter.

    Même la grande Brétagne a eu du mal à sortir de l’UE, en demandant le report de l’application des textes de séparation malgré que c’est le peuple qui en a decidé ainsi.

    Je connais pas le rôle de la CEDEAO mais juste le fait de prendre le car pour Bouaké voir la famille peut temoigner de l’utilité de cette organisation même s’il faut la reformer.

    Ce qui manque à nos vaillants souverainistes c’est de la diplomatie. Trump se vante encore de menacer certaines organisation du retrait des USA pour arriver à les reformer comme COP24, OTAN ; Taxation des produits de luxe etc.

    a mon sens, on aurait pas du brandir une menace de sortie avec un référendum dont l’issue etait connu d’avance pour reformer ?

    CEDEAO, vous voyez, nous sommes 4 pays, Burkina, Guinée, Mali et Niger ; dont le peuple exige la sortie, nous on est là pour le peuple, si vous ne faites rien, on donne la parole au peuple (référendum), soyez en sur, nous ferons toujours ceux que le peuple demande

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  • Le 29 janvier à 09:34, par NZ En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Merci Guy pour cette analyse. Cependant force est de constater qu’une organisation où les uns et les autres passent leur temps à se faire des coups bas, des croque-en-jambes et se créés mutuellement de la misère, n’est pas une unité ni une organisation viable. Au lieu de s’entraider, les pays membres sont mus par des intérêts égoïstes et se déstabilisent entre eux. Cas du Burkina en Côte d’Ivoire et avec d’autres pays. Aujourd’hui c’est la Côte d’Ivoire et d’autres pays contre certains pays de la communauté. Le tout chapeauté par des mains étrangères qui tirent sur les ficelles. Sortir de la CEDEAO ne veut pas dire fin de la coopération entre les pays ou que chaque pays doit rapatrier ces ressortissants. La sortie de cette communauté a des inconvénients mais aussi des avantages. Espérons que les avantages l’emportent sur les inconvénients. Il faudra vivre et s’adapter à cette nouvelle donne. Il n’est pas exclu que ces pays reviennent dans la CEDEAO. Le Mali l’a déjà fait en quittant et réintégrant l’UEMOA. Tout reste possible avec ces politiciens civils ou militaires.

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  • Le 29 janvier à 09:48, par Le Debf En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Drôle de panafricanisme qui préfère la balkanisation ! Les pères fondateurs doivent se retourner dans leurs tombes. Dans ce cas ci, se renforce-t-on vraiment en s’épurant ? Quelle légitimité pour engager les pays dans cette aventure ?
    Wait and see.

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  • Le 29 janvier à 10:29, par Yahaya OUEDRAOGO En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    M. SANA, belle analyse, toutefois, il y a des questions que vous pouvez faire économie notamment les conséquences de cette scission avec la CEDEAO. A mon humble avis, les motifs évoqués par les 3 États de l’AES sont sans jambage une réalité palpante. C’est parce qu’un État existe qu’on parle de communauté. L’Etat ne peut exister aussi sans la population que la CEDEAO veut agonir. La CEDEAO doit revoir ses approches qui ne reflètent pas les aspirations de ses peuples. Vous qui écrivez chaque jour pour informer les mêmes peuples devriez faire comprendre aux dirigeants qui ignorent ces aspirations de changer de paradigme. Quittez dans les écrits traditionnels et prospecter le monde dans son ensemble. Soyez des journalistes qui défendent les causes des masses et des communautés. Merci

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  • Le 29 janvier à 10:29, par HORUDIAOM En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    M. Sana, votre analyse est pertinente. Mais qu’est ce qu’on fait quand une organisation à laquelle nous appartenons, devient notre bourreau et un jouet aux mains du président Français qui donne des injonctions et dicte les agendas des sanctions aux chefs d’état de cette meme organisation ? Nous avons tous écouté Emmanuel Macron sur la crise Malienne. Il dit avoir appelé le président Ghaneén pour prendre des sanctions contre le Mali. Et ce n’est pas le seul cas. Cette attitude fait de Macron, le président de la commission de le CEDEAO. Rien que ça, les pays de l’AES ont raison de claquer la porte. A un moment donné, il faut se respecter. Je n’ai pas besoin de vous repeter que c’est l’échec des politiciens qui ont ramené ces militaires au pouvoir. Est ce qu’il ne faudrait pas poser un diagnostic sérieux sur la gouvernance de nos états et les solutions à apporter pour nous éviter toute cette instabilité institutionnelle ? Qu’est ce que vous dites des tripatouillages des constitutions validées par la meme CEDEAO et son maitre Français ? Quand je pense qu’elle a meme failli bombarder le Niger sous la bénédiction de la France et des USA. Elle a tout simplement échoué et doit l’assumer. Je n’occulte pas la responsabililté de ces trois états et des chefs d’état qui l’animent. La CEDEAO des peuples ! Mon oeil !

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  • Le 29 janvier à 10:31, par Bamassi En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Je pense sincèrement que nos dirigeants on murit la décision avant de la prendre . On parle d’intégration ,de libre circulation de biens et des personnes, mais traverser seulement la frontière avec la Côte d’Ivoire avec des poulets pour aller vendre vous comprendrez que ce sont des mots vides de sens tant la tracasseries sont nombreuses et humiliantes. Comment on peut comprendre que des pays membres de lla CEDEAO continuent d’importer des produits hors de l’espace CEDEAO ,de Europe pendant qu’ils peuvent trouver ces produits dans leur espace ? Je pense que nous avons suffisamment été humiliés. Nous sommes des États de l’interland c’est vrais mais les pays côtiers ne nous offres pas leurs ports gracieusement. Ils ont aussi besoin de recettes ,.Le Benin ne vous dira pas le contraire quand il a suivi moutonnement les sanctions de la CEDEAO en fermant son port au Niger.

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  • Le 29 janvier à 10:49, par Réveillons Nous En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    C’est une décision très regrettable. Comment ces trois pays enclavées comptent s’en sortir ? Ils comptent sur le Maroc ? C’est rêver debout ! Parce que si l’intégration avec la Cedeao à des difficultés ça sera pire avec le Maroc. On sera esclave du Maroc.
    Nous sommes d’accord que la Cedeao doit être réformée, mais de là à sortir de la Cedeao c’est purement du populisme et de la manipulation par ces trois pays de puissance extérieures aussi. C’est un gros mensonge de dire que cette sortie est à l’avantage des populations.
    Il est vrai que la Cedeao est aller loin dans ses sanctions, mais il ya des sanctions prévues par les textes. Si faire les coup d’état était légal pourquoi IB passe son temps à enlever en dehors de tout cadre judiciaire des officiers et des citoyens pour tentative de coup d’état. Ces dirigeants ont trop regarder, les films, il n’ya pas de pays qui n’est pas sous influence. Maintenant on sous influence russe, chinoise, iranienne et arabe.
    IB EST ENTRAIN DE TOUT MÉLANGER . Un mauvais mélange de bonne et mauvaise décisions.

    Parlant d’influence, IB LUI MEME EST SOUS INFLUENCE DE QUI ?

    Finalement, Je crois que cette décision populiste enverra un autre coup d’état malheureusement au Burkina Faso.

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    • Le 29 janvier à 15:00, par Passakziri En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

      Parlant d’influence, IB LUI MEME EST SOUS INFLUENCE DE QUI ?
      Eh bien c#est une évidence, IB est le garcon de course de Goita, lui même coursier de Poutine , donc les deux plus l’autre zénéral illétré sont tous la propriété de Poutine. Il y’a valet local et valet local. Tout ce qu’on sait c’est que Sankara grâce à sa personalité, son instruction et son éducation n’était le valet local de personne et avait une ligne claire dictée par personne.

      Passakziri

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  • Le 29 janvier à 11:53, par Pierre En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Durant tout le temps que les terroristes ont mis ces États en difficultés la CEDEAO n’a fait que sanctionné nos vaillants peuples. Certains ont même été privés de médicaments. Je comprendrais que cette organisation viennent en aide aux peuples en privant les putschistes de voyage dans l’espace, plutôt que ses sanctions que nous subissons. On ne s’attaque pas aux enfants, c’est du tord,mais au père de famille qui assume. Dans une grande famille quand les frères ne peuvent plus partager le même grenier chacun se débrouille ou ceux qui s’entendent demeurent ensemble. C’est pas la guerre. L’AES peut se débrouiller

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  • Le 29 janvier à 12:58, par Le sage En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Merci à M. GUY pour cet article même si ses mots traduisent clairement une prise de position non sans fondement. La décision de l’AES de quitter la CEDEAO est une décision très lourde en conséquences. Leurs présidents respectifs auraient mieux fait de prendre l’avis du peuple ne ce reste que par formalisme à travers les assemblées nationales. Néanmoins, je trouve que l’analyse de M. GUY est faite sans prendre en compte que ces 03 pays sont toujours membres de l’UEMOA qui prônent les mêmes principes et valeurs économiques que la CEDEAO. La libre circulation des biens et des personnes, le TEC, la politique commerciale commune, et j’en passe sont consacrés par les textes de l’UEMOA. Je serais d’accord avec vous que les conséquences seraient catastrophiques s’ils quittaient simultanément tant la CEDEAO que l’UEMOA

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  • Le 29 janvier à 13:46, par Maman Nationale En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Bonjour chers tous

    Que nous allions bien par la puissance du Saint Esprit.

    Que Dieu, père et fils et Esprit Saint, nous donne la grâce
    - de nous rapprocher davantage de ses dix (10) commandements.
    - de nous éloigner davantage des sept (07) péchés capitaux.
    - de nous revêtir des sept (07) dons de l’Esprit Saint.

    Qu’il nous donne la grâce d’accepter de traverser le désert pour la terre promise là où coule le miel et le lait.

    Union de prière..

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  • Le 29 janvier à 13:52, par Shalom En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Je pense que nos chefs d’Etat de l’AES auraient pu agir de façon graduelle : procéder d’abord à une suspension de leurs pays de la CEDEAO afin de susciter des négociations sérieuses avec l’organisation sous-régionale. Sinon, en plus des conséquences néfastes pour nos pays qu’une telle décision va immanquablement provoquer et que plusieurs internautes ont déjà énumérées, c’est l’agenda de l’Union africaine qui est remis en cause. En effet, il me parait important de garder à l’esprit que notre continent est subdivisé en 5 sous-régions économiques dont la CEDEAO est actuellement l’une des plus dynamiques et des plus avancées en termes d’intégration économique. L’objectif ultime étant d’atteindre l’intégration économique de tous les pays africains à travers ces blocs sous-régionaux. L’AES ne pouvant pas se constituer en ensemble économique homogène, à quelle entité économique appartiendra-t-elle ? Quelle sera sa position vis-à-vis de la Zone de Libre Échange Économique (ZLEC) qui est entrée en vigueur dans toute l’Afrique ?

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  • Le 29 janvier à 14:16, par Mouna En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Ils n ont qu a quitter le monde aller vivre sur une autre planete ou demander a la russie de leur offrir des terre ils vont s installer. Trois aveugles qui se suivent qui va montrer la routes aux deux autres, c est le beni oui oui seulement.

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  • Le 29 janvier à 16:20, par Kladjou En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Il faut murement réfléchir sur ces questions sans passion.
    Il est indéniable que la décision prise est non seulement brusque même si je pense qu’elle doit avoir été murement réfléchie et les conséquences évaluées, parce que l’éventualité a été évoquée dans le communiqué conjoint d’entrée en guerre du Mali et du Burkina en cas d’attaque contre le Niger.
    Peut -on prendre une telle décision lourde de conséquences sans consulter les peuples ? Pour moi c’est non. La CEDEAO a en effet été créé en 1975 par des militaires putschistes à la tête de nos 3 Etats, mais le traité a ensuite été ratifié par les parlements. Selon le communiqué de la CEDEAO, une lettre formelle de retrait n’est pas encore reçu par l’organisation. Pour moi, les parlements devront être saisis avant l’envoi de ces lettres de notification formelle.
    L’autre question de fonds est relative aux conséquences économiques de se retrait. Outre la question des visa, il ya la problème de la libre circulation des personnes et de leur bien que la traité de la CEDEAO a réglé. En réalité cela est règle pour les 7 pays de l’UEMOA. Les trois pays continueront à voyager avec uniquement leur Carte d’Identité National au Bénin, Togo, Côte d’Ivoire, Sénégal Guinée et Bissau et entre eux .
    En revanche avec le Ghana, Libéria, Sierra Leone, Guinée, Gambie et le Nigeria, ce sont des accords bilatéraux qui devront être négociés comme nous l’avons fait avec le Maroc.
    La CEDEAO elle même ne laisse pas d’autres choix aux 3 pays et a fini de convaincre même les plus fans de l’intégration régionale, qu’il n’y avait rien à attendre d’elle. Outre les sanctions illégales, inhumaines prises contres les pays qui n’ont pas eu l’onction de la France dans leur coup d’Etat (Mali et Niger). Aussi, la CEDEAO n’a jamais été capable d’imposer au vrai sens du terme, la libre circulation des personnes et de leur bien dans l’espace communautaire. Allez-y en Europe à la frontière Belgique - France et vous comprendrez ce qu’on appelle libre circulation des personnes et des biens. Pire, le Nigeria a fermé de façon unilatérale sa frontière avec le Niger et le Benin, en 2018 sans préavis et personne n’a pipé mot. Les textes sur la transhumance transfrontalière ont été remis en cause par le Togo, le Benin et la Côte d’Ivoire et personnes n’a pipé mot, laissant les populations à leur sors, obligées de payer des prébendes pour passer. Tout le monde le sait et fait la politique de l’Autruche.
    Mais pourtant l’organisation est prompte à prendre des sanctions avec effet immédiat contre les coups d’Etat militaires et en revanche elle est muette devant les changements de constitution pour briguer des 3ème mandats.
    Faut-il continuer à subir des prélèvements communautaires d’ une organisation et entre retour, n’attendre que des sanctions ? Pour moi, l’outil CEDEAO n’est pas mal mais doit absolument être reformée et ce communiquée des 3 Etats lui en donne l’occasion enfin d’en faire une CEDEAO des peuples et non plus un club de Chefs d’Etat

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  • Le 29 janvier à 23:50, par Jeunedame seret En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Mr SANA GUY, la grande déchirure est faite et elle est normale et même bien. Ne nous prenez pas comme simples clients de la CEDEAO. On parle d’unité quand il y a des égards entre membres. Sinon, c’est jeu de troupe. Nous quittons dignement avec toutes responsabilités ; et nous n’allons pas en mourir. Vive l’estime de soi !
    CEDEAO Clan des États Déloyaux Égarés et donc Assujettis à l’Occident.

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  • Le 30 janvier à 08:48, par le juste En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Je trouve que comme organisation regionale la CDEAO a fait ses preuves et a une raison d’etre. Toutes organisations régionales, continentales ou mondiales ont tous des problemes mais que faire sans elles. L’union européenenne a des problemes avec les nationalistes provenants de certains pays. Ces organisations permettent de maintenir un dialogue entre les pays et eviter ainsi des dérapages d’ou leur importance. La Guinee qui est menbre de la CDEAO et non de l’UMOEA a refusé de se joindre au camp des rebelles parcequ’ils ne veulent pas etre sous tutelle de Koita. Nous savons tous qu’une transtion ne peut pas etre éternelle du faite qu’elle est ne peut pas apporter une sécurité économique car frein du développement d’un pays. Actuellement nous quittons l’organisation en faisant beaucoup de bruit et revenir un jour la queue entre les pattes.

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  • Le 30 janvier à 09:27, par Raogo En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    " Cohérence idéologique
    Même si son calendrier a surpris, le retrait coordonné du Mali, du Burkina Faso et du Niger est somme toute logique, compte tenu du positionnement idéologique des juntes. Il amène cependant à s’interroger sur la sincérité des militaires qui prétendent ne pas vouloir s’éterniser au pouvoir. Des régimes « transitoires », censés se consacrer au règlement rapide d’une crise sécuritaire, ont-ils vocation à modifier leur Loi fondamentale ou encore à remettre en cause l’appartenance de leur État à des organisations auxquelles ceux-ci ont adhéré il y a des décennies ?

    IN : https://www.jeuneafrique.com/1531144/politique/quand-les-suspendus-de-la-cedeao-suspendent-leur-participation-a-la-cedeao/

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  • Le 31 janvier à 16:09, par Bonus En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    Avec l’accord de libre echange continental en marche, les pays africains qui ont souscrit se verront obliger d’annuler les visas entre les differents pays. Ce qui permettra la libre circulation des personnes et des biens. Le taux d’echanges intra communautaire est entre 9% et 10%. Ce qui est faible. Pour booster ce taux, les pays seront obliger d’autoriser la libre circulation.

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  • Le 3 février à 15:00, par Anaarchiqqukement En réponse à : Les Etats du Liptako Gourma quittent la CEDEAO : La grande déchirure est faite

    En quoi avons nous contribué nous même à la CEDEAO ? Quels financement avons nous accordés pour le G5 Sahel. Quels comptes publics avons nous publiés de manière officielle pour justifier de notre propre engagement pour mettre en œuvre de réelles solutions à la crise à l’échelle internationale ?
    Il serait temps que cette prétendue souveraineté se matérialise par des actes et des choix concrets, effectifs et assumés. Et non pas des rejets de responsabilité !

    La politique du c’est pas de ma faute "c’est la faute de l’autre", c’est pour le couard.

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