LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Avec de la persévérance et de l’endurance, nous pouvons obtenir tout ce que nous voulons.” Mike Tyson

Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

Publié le jeudi 25 janvier 2024 à 23h00min

PARTAGER :                          
Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

Dans un entretien exclusif, Lefaso.net a eu le privilège de discuter avec Ousmane Néré, le directeur général du Centre hospitalier universitaire (CHU) Yalgado Ouédraogo. Ce qui a permis d’explorer les grands chantiers actuellement en cours, mettant en lumière les efforts déployés pour renforcer les infrastructures et les services sanitaires au profit des Burkinabè. Monsieur Néré a aussi abordé les difficultés rencontrées sur ce parcours, soulignant les défis complexes du secteur de la santé. C’était le mercredi 24 janvier 2024 à Ouagadougou, à l’occasion de la visite du directeur général de l’hôpital Yalgado et de ses proches collaborateurs. Selon monsieur Néré, l’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers.

Lefaso.net : Quel est le sens de votre visite à Lefaso.net ?

Ousmane Néré : Nous sommes là au nom de l’ensemble des travailleurs du CHU Yalgado Ouédraogo, pour d’abord traduire notre gratitude au directeur de publication de Lefaso.net et à toute son équipe. Cela, pour l’accompagnement dont bénéficie l’hôpital Yalgado depuis plusieurs années, en termes d’élaboration de plan de communication et dans bien d’autres activités qu’il a pu mener. C’est aussi faire la connaissance des locaux de la rédaction et du personnel qui l’anime si bien au grand bonheur de la population burkinabè.

Vous êtes depuis janvier 2023, le nouveau directeur général de cet hôpital ; quel bilan pouvez déjà faire de cette première année de mandat ?

C’est peut-être un peu trop tôt pour parler de bilan en l’espace seulement d’une année. Mais ce que nous pouvons dire, c’est qu’au niveau de Yalgado, nous avons un personnel très engagé. Et ce, dans la mesure où, ce personnel reçoit les cas de maladies les plus compliqués, en dépit des conditions difficiles. Il faut rappeler que Yalgado a été très éprouvé du fait des inondations de 2009 au regard de sa proximité avec le barrage.

En effet, il y a eu beaucoup de pertes et de détérioration tant sur le plan des équipements que des infrastructures. Cette situation a donc eu des répercussions sur les conditions de travail du personnel, qui sont devenues très difficiles. Cependant, nous avons une équipe qui fait preuve d’un engagement remarquable malgré les difficultés.

Face à ces obstacles, nous avons pris un certain nombre de résolutions allant dans le sens de l’amélioration de l’offre des services aux populations. S’il y a des réformes institutionnelles en cours, il faut noter que des travaux d’investissement sont aussi envisagés. Tout cela, grâce au concours de l’ensemble des acteurs et surtout des travailleurs du CHU Yalgado Ouédraogo.

Quels sont les grands chantiers que vous menez ?

Nous avons entrepris d’ores et déjà, d’améliorer les conditions de travail au sein de Yalgado afin d’offrir des soins de qualité. La vision est que les travailleurs soient dans des conditions optimums aux fins de s’occuper convenablement des patients. Ensuite, nous avons engagé des travaux de réhabilitation au niveau des infrastructures, mais également des travaux d’investissement en matière d’équipements.

L’autre chantier prioritaire, c’est la réforme du système informatique. Cela va permettre de fluidifier la prise en charge du patient, notamment réduire de façon drastique les files d’attente au niveau des guichets de paiement et améliorer ainsi le recouvrement.

L’amélioration de l’accessibilité des bâtiments comme celui de la gynécologie est aussi à l’ordre du jour grâce à l’appui de certains partenaires. Nous avons bénéficié de l’accompagnement de la Présidence du Faso pour ériger des rampes d’accès au profit des bâtiments concernés.

Enfin, nous sommes en train de voir au plan organisationnel et institutionnel, quelles sont les insuffisances à combler pour aller sur des bases solides de sorte à instaurer un management de qualité.

Ces chantiers rencontrent-ils des difficultés particulières ?

Ce qu’il faut reconnaître, c’est que l’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers. Nous basons notre investissement sur la subvention que nous recevons de l’État. Comme vous le savez, les priorités sécuritaireau niveau national sont énormes, auxquelles est venue s’ajouter la situation . Juste pour préciser que la subvention dont nous bénéficions est bonne à prendre, mais reste insuffisante au regard des besoins de CHU Yalgado Ouédraogo.

Du fait des contraintes que connaît l’hôpital Yalgado depuis les inondations de 2009, le CHU a besoin d’un financement conséquent pendant que les partenaires se font rares. L’autre difficulté, comme vous le savez, c’est que toute réforme connaît une certaine résistance quand elle vient surtout bouleverser les habitudes. Il nous faut de ce point vue, faire preuve de rigueur pour atteindre les résultats escomptés.

L’une difficultés importantes à souligner qui n’est pas propre à Yalgado, c’est la rupture régulière des médicaments sur le plan national. Ce qui se ressent sur la prise en charge des patients.

Les services d’urgence du CHU-YO sont très sollicités ; y a-t-il des innovations à ce niveau ?

Avec l’ensemble des acteurs, nous sommes dans la phase d’élaboration de notre projet d’établissement pour les cinq prochaines années. Et probablement au mois de mars, nous aurons l’adoption par notre conseil d’administration de ce projet dans lequel, la question des urgences est l’élément central. Recevant régulièrement les urgences des autres structures sanitaires, il nous faut traiter la question des urgences sur plan organisationnel de l’offre des soins.

Dans ce sens, nous avons déjà bénéficié d’un accompagnement de certains partenaires et de notre tutelle pour réaliser à la fois l’extension et la réhabilitation des urgences traumatologiques et celles de neurochirurgie. Ce qui va nous permettre d’améliorer les capacités d’accueil et l’offre des soins.

Nous avons aussi pris l’initiative d’aller vers une mutualisation des lits au sein de l’hôpital. Nous envisageons également la réhabilitation de l’ensemble des blocs opératoires. C’est vrai que cela nécessite des investissements énormes, mais nous devons nous y mettre si nous voulons que la prise en charge soit très rapide.

L’autre initiative d’amélioration de la prise en charge des urgences, c’est de renforcer le fonctionnement au niveau du laboratoire d’analyse biomédicale afin d’offrir des prestations 24h/24 et 7jr/7. À cela s’ajoute la mise en place d’une unité d’exploration fonctionnelle. Tout cela s’inscrit dans la perspective qu’un patient sorte le moins possible de Yalgado pour faire un examen quelconque.

Quelles perspectives voyez-vous au CHU-YO ?

Recevant de plus en plus de cas de cancers, comme perspective, nous pensons à élargir l’offre en vue de satisfaire la demande. Et au niveau de la tutelle technique, il y a cette possibilité que le centre de cancérologie puisse être rattaché au CHU Yalgado, afin de pouvoir mettre en œuvre la radiothérapie et la médecine nucléaire, dans le cadre de la lutte contre le cancer.

Nous voulons également voir comment développer ce que nous appelons la médecine de réadaptation fonctionnelle. Parce que cela va en droite ligne avec les autres prestations aussi bien au niveau de la traumatologie, qu’au niveau de la pédiatrie et de la gynécologie.

L’autre volet, c’est de faire en sorte d’aboutir à la dispensation individuelle nominative au lit du malade. Cela signifie que pour un patient hospitalisé, on ne prescrira pas une boite de médicament alors qu’il a seulement besoin que de quelques comprimés ou ampoules. Cette initiative va concourir à réduire les dépenses des ménages dans la prise en charge des patients.

Quel est votre mot à l’endroit des usagers ?

C’est d’abord dire que la CHU Yalgado Ouédraogo est pour la population et ses travailleurs sont à sa disposition. Nous sommes là pour offrir des soins à tous ceux qui en ont besoin. Nous sommes là pour redonner l’espoir aux familles.

Nous invitons les Burkinabè à s’impliquer dans les questions d’entretien, d’hygiène et de sécurité pour faire de Yalgado un cadre agréable et sécurisé au profit des patients et des accompagnants. C’est pour ainsi souligner que l’hôpital a besoin de l’appui de tout le monde. Offrir un matelas au CHU Yalgado Ouédraogo, c’est déjà beaucoup. Parce qu’il pourra servir à plusieurs patients. Et ceux qui ont les moyens, peuvent nous aider dans l’acquisition des équipements. Un appui n’est jamais de trop, que ce soit de façon individuelle ou collective, Yalgado a besoin de soutien pour renaître.

Quand bien même nous sommes décriés, il faut noter que nous regorgeons des meilleures compétences. D’ailleurs, nous sommes décriés parce que nous acceptons de faire ce que les autres refusent. Lorsque le malade arrive à Ouagadougou et se rend dans les centres de santé où l’on refuse de le recevoir, une fois qu’il arrive à Yalgado, si nous disons qu’il n’y a pas de place, où ira-t-il ? C’est comme dire au malade de repartir mourir à la maison. C’est pourquoi nous acceptons le patient, même s’il faut le traiter à même le sol. Ce qui doit être plutôt salué que de dénoncer le fait que nous soignons des malades par terre. Car il est plus facile pour un médecin de soigner un patient sur lit qu’à terre. Cela est assez difficile mais les travailleurs de Yalgado consentent ce sacrifice.

Entretien réalisé par Hamed Nanéma et Auguste Paré
Lefaso.net

PARTAGER :                              

Vos commentaires

  • Le 25 janvier à 14:40, par Indjaba En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré

    Yalgado perd déjà des milliards dans leur mauvais de mode recouvrement, dans l’insuffisance des prestations et dans la mauvaise organisation :
    - Le recouvrement : Comment De nos jours en 2024, vous pouvez demander à des gens de surcroît des malades ou des accompagnants de malades de faire un rang de 2 h pour payer une prestation. Recommandations : utiliser les paiements électroniques, faire les recouvrements Directement dans les services où est installé le malade, encourager les prépaiement depuis Internet etc. Externaliser certains aspects du recouvrement. Reconvertir le vieux personnel
    Autre insuffisance du recouvrement, le coût des prestations qui sont en deçà des réalités. Il faut mettre les vrais prix et lutter pour les tiers payant afin que Yalgado ait son fric sans que les malades ne soient ruinés. Cela passe par le paiement effectif des subventions de l’état, les assurances, les mutuelles etc.
    - Insuffisance des prestations : trop de rupture à la pharmacie, trop d’examens non réalisables au labo, trop d’actes chirurgicaux ou médicaux non réalisables et tout cela fait perdre du fric. Recommandations : signer des partenariats avec des structures hospitalières nationales ou internationales afin de sous traiter certains actes, certains examens ou même certains médicaments. Rendre autonome la gestion de la pharmacie. Renforcer le PPP.
    - Mauvaise organisation : On a suffisamment de médecins et je ne sais pas pourquoi il m’est impossible d’aller consulter sans urgence un dimanche à Yalgado même si je vais payer un peu plus chers. Oui pour la garde pour les cas urgents mais oui pour tout autre demandeur à condition que ce dernier paie plus cher en dehors des heures normales .
    Il faudra aussi renforcer les chambres VIP et les prestations VIP afin de piquer des sous aux riches afin d’améliorer la prise en charge des pauvres. Ça sert à rien de vouloir tout niveler et finalement personne n’a aucune bonne prise en charge.
    Utiliser de façon efficace, efficiente, rationnelle le personnel et les autres ressources
    Bien payer les heures supplémentaires des agents afin de les fidéliser.
    Etc etc.
    Yalgado a tellement de poches de mobilisation de fonds propres qu’il n’a pas besoins forcément de bailleur financier pour tenir.

    Répondre à ce message

    • Le 26 janvier à 09:15, par boss En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré

      Merci Indjaba ! le maitre mot est la mauvaise gestion, mauvaise gestion, mauvaise gestion. Et aussi l’absence de responsabilité. Personne apparemment n’est responsable de rien et personne ne supervise personne. Comme ils aiment le dire, "ce n’est pas le champ de mon père". C’est pour ça que c’est devenu un mouroir et un gros bordel. Sinon, ce sont des gens hyper intelligent qui, s’il y’avait du patriotisme, de l’humilité et de la volonté, cet hôpital aurait été une référence en Afrique. Les burkinabés étant réputés pour être sérieux, mais...

      Répondre à ce message

  • Le 25 janvier à 17:32, par RAZOUGOU En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré

    Le problème de Yalgado est essentiellement lié aux pannes recurrentes des équipementns qui plombent les activités, voire les recouvrements de recettes pour s’autofinancer.

    Je pense que ces équipements sont souvent volontairement sabotés par des individus, au benefice des structures privées.

    Je propose donc qu’on privatise les examens paracliniques( labo, radio, scanner....). genre un PPP.

    Ainsi, un privé pourrait s’installer avec ses équipements et son personnel qualifié, faire les examens, recouvrer ses recettes et donner une partie de ces recettes à l’hopital.

    Ainsi les dizaines de millions investis dans la l’acquisition et la maintenance des équipements pourraient être redirigés vers d’autres priorités.

    Répondre à ce message

  • Le 25 janvier à 17:34, par A qui la faute ? En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré

    On ne peut pas avoir la notion de "partenaires financiers" pour l’hôpital publique. Peut-être qu’il y a des occidentaux qui nous aidaient et qui l’ont arrêté, mais dans tous les cas le budget de l’hôpital doit être alloué par l’Etat. On paie les impôts pour ça.
    Les partenaires c’est pour les évènements sportifs ou les projets pas pour les secteur qui sont l’essentiel du rôle régalien de l’Etat

    Répondre à ce message

  • Le 25 janvier à 17:52, par DCOUL En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré

    C’est des histoires, c’est juste une mauvaise gestion.et n’attendez pas toujours l’aide des partenaires extérieurs .

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 00:57, par Anaarchiqqukement En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    Désolé Mr Néré, mais Ebomaf à tout investi à Ouaga 2000 avec la bénédiction de Mr Kargougou.
    Se serait une vrai révolution que l’argent public soit investi pour le public. Manquerait plus que ça !
    Se serait comme d’imaginer que l’état puise investir dans l’éducation nationale, alors que cela ne rapporte rien.

    Peut-être que la souveraineté commence pas la recevabilité, et le balayage devant sa porte ?

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 07:38, par fatim En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    Il y a des loups garous dans Yalgado qui ne veulent pas qu’on touche a leurs intérêts. des médecins qui consultent une seule fois par semaine et envoie les malades dans leurs cliniques. Chacun fait ses deals dans cet hôpital ou des gestionnaires ont leurs entreprises a qui ils passent les machés publics. les travailleurs qui montent a 9H et descendent à 13H. en tout cas, le nouveau Dg doit revoir les lenteurs a tous les niveaux. Si les agents faisaient juste leur travail a temps et bien fait, l argent allait rentrer. on dit au malades de s aligner deux heurs pour payer. je me demande sil y a un service informatique dans cet hôpital ??

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 07:43, par epi En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    Un hôpital où les malades doivent faire 1 heure dans les rang pour vous donner de l argent. Wayi...C’est pas possible. et puis les gars sont plus dans les cliniques qu’ a l hôpital public et vous voulez que l argent rentre comment ?. revoyez les méthodes de travail et commandez de vrais équipements et non des pacotilles qui tombent en panne après avoir empoché vos 20%. si jetais le patron de l hôpital yalgado j’allais demander le plan de travail par mois à tous les travailleurs.

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 09:55, par porto En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    Donc a part les armes et l’extraction de notre or la Russie ne nous vient en aide en rien quoi !!!!

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 10:10, par Lool En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    Des partenaires financiers, mon œil, c’est une vision dépassée. C’est du mercantilisme tout ça, d’attendre des financements extérieurs pour faire fonctionner le CHU quand on parle par ailleurs de souveraineté.

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 13:48, par Baoyam En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    En 2024, on a un responsable d’hôpital public qui pense que le seul salut de son hôpital réside dans l’assistanat. Avec ce degré de vision ou plutôt de manque de vision, notre pays n’a pas d’avenir. Voici un hôpital où vous rentrez et vous n’arrivez même pas à localiser certains services parce que les panneaux sont tombés et n’ont pas été remplacés. Il fallait au moins prendre des morceaux de bois pour écrire et afficher pour qu’on sache que l’organisation y est mais les moyens manquent.

    A l’image de la fonction publique où il y a une incapacité à innover, à se réorganiser, à instituer la rigueur sans provoquer des grèves interminables, Yalgado souffre du manque de visions de nos cadres. Seule la main tendue est leur vision, en oubliant que les pays dont viennent ces soi-disant aides sont en difficultés, et s’occupent désormais de leurs problèmes. C’est à nous de travailler avec plus de rigueur pour améliorer notre quotidien.

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 15:23, par Bonus En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    @porto
    Pourquoi attendre tout de la Russie. Il faut arreter d’etre un eternel assisté. La mentalité du colonisé doit prendre fin. On a besoin de la Russie dans le domaine de la securite pour le moment parce que la France a contribué a affaiblir nos armées avec des dirigeants corrompus pour mieux nous dominer. On doit avoir la Russie comme tremplin pour relever le niveau d’efficacité de nos armées et doit faire de la Russie notre nouveau colon

    Répondre à ce message

  • Le 26 janvier à 16:52, par NZ En réponse à : Burkina / Santé : « L’hôpital Yalgado manque crucialement de partenaires financiers », Ousmane Néré, Directeur général

    Ce monsieur fera pas long feu à ce poste. On te nomme pour résoudre les problèmes et tu ne fais que les énumérer en comptant sur des partenaires financiers. Comme l’a dit quelqu’un il faut être imaginatif car il y a beaucoup de niches d’argent à Yalgado.

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

modération a priori

Attention, votre message n’apparaîtra qu’après avoir été relu et approuvé.

Qui êtes-vous ?
Ajoutez votre commentaire ici

Ce champ accepte les raccourcis SPIP {{gras}} {italique} -*liste [texte->url] <quote> <code> et le code HTML <q> <del> <ins>. Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique