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Burkina Faso : L’ONG EducommunicAfrik lance l’Observatoire citoyen pour réguler les réseaux sociaux

Publié le dimanche 29 octobre 2023 à 15h30min

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Burkina Faso : L’ONG EducommunicAfrik lance l’Observatoire citoyen pour réguler les réseaux sociaux

L’ONG EducommunicAfrik a lancé, ce vendredi 27 octobre 2023 à Ouagadougou, l’Observatoire citoyen des réseaux sociaux. Il s’agit d’un outil qui permettra de réguler l’utilisation des réseaux sociaux au Burkina Faso. Un panel a été initié en marge de ce lancement sous le thème : « Liberté d’expression en période de crise sécuritaire : réprimer ou éduquer aux médias et à l’information ? ».

Face à la situation de fragmentation du tissu social due à la recrudescence des contenus dangereux sur les réseaux sociaux numériques, il est essentiel de se doter d’outils et de méthodes pour mieux comprendre et maîtriser ces réseaux sociaux. L’Observatoire citoyen des réseaux sociaux vient répondre à un besoin urgent de la société burkinabè, celui de réguler les réseaux sociaux. Parce que toutes les couches sociales sont à l’ère du numérique.

Selon le rapport de « Digital Magazine » en janvier 2022, 2,2 millions de personnes surfent de façon active sur les médias sociaux chaque mois au Burkina Faso. Si cette entrée dans cette ère a des avantages, elle a aussi des risques, selon le président d’EducommunicAfrik, Cyrille Guel. Il a cité notamment la désinformation, les discours de haine et de violence.

Pour le président d’EducommunicAfrik, Cyrille Guel, cet outil se positionne comme essentiel pour mieux réguler l’utilisation des réseaux sociaux au Burkina Faso.

Cet outil se positionne donc comme un instrument essentiel pour mieux réguler l’utilisation des réseaux sociaux au Burkina Faso. Par ce lancement, EducommunicAfrik, une organisation de jeunesse intervenant dans le domaine de l’éducation aux médias et à l’information, joue sa partition pour rendre l’espace public numérique sain et vivable. Cet outil est le fruit d’un travail collectif, et il est mis en œuvre avec le soutien de l’ONG Diakonia.

La rencontre a été mise à profit pour présenter le premier bulletin d’information.

Pour la directrice pays de Diakonia, Nadine Koné/Bonkoungou, cette initiative est une composante de leur projet « Gouvernance inclusive, citoyenneté active et responsable ». Il a pour objet de fédérer d’autres initiatives en matière de monitoring des medias aussi bien classiques que sociaux. Il s’agira, a-t-elle fait savoir, d’avoir un objectif commun qui prendra en compte les monitorings des différentes partenaires de Diakonia et d’EducommunicAfrik. « A terme, nous espérons avoir un baromètre et des analyses sur les différentes thématiques qui sont discutées, que ce soit en ligne ou à travers les réseaux sociaux, dans un souci d’identifier les cas de désinformation, les discours haineux, les discours d’appels à la violence », a-t-elle ajouté.

Pour la directrice pays de Diakonia, Nadine Koné/Bonkoungou, cette initiative est une composante du projet « Gouvernance inclusive, citoyenneté active et responsable ».

Le patron de la cérémonie, Pr Serge Théophile Balima, avant de procéder au lancement officiel de l’Observatoire citoyen des réseaux sociaux, a indiqué que les réseaux sociaux jouent un rôle de plus en plus important dans la vie quotidienne, influençant l’opinion publique, la politique et la société en général. Les technologies de l’information et de la communication, de ses dires, sont devenues une composante de la vie sociale et professionnelle. Elles sont devenues incontournables, en ce sens qu’elles permettent la fluidité de la communication. Cependant, elles peuvent être le théâtre de la désinformation, de violences en ligne et d’atteintes aux droits humains.

C’est le Pr Serge Théophile Balima qui a procédé au lancement de l’Observatoire citoyen des réseaux sociaux.

La rencontre a été mise à profit pour présenter le premier bulletin d’information. Dans ce document, on trouve des cas de désinformation et de discours de haine, pour lesquels les géniteurs du projet ont proposé des réponses pertinentes. Aussi, le panel a permis d’énumérer les avantages et les inconvénients des réseaux qui, des dires des spécialistes, pourraient être plus dangereux que la bombe atomique, en fonction de l’utilisation qu’on en fait.

Obissa Juste Mien
Salimatou Tianabou (Stagiaire)
Lefaso.net

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