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Recrutement d’un consultant pour l’évaluation finale du plan stratégique 2019-2023 du Fonds Commun Genre

Publié le jeudi 12 octobre 2023 à 17h01min

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Recrutement d’un consultant pour l’évaluation finale du plan stratégique 2019-2023 du Fonds Commun Genre

1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION

Les membres du Cadre de Concertation Genre (CCG) se sont dotés d’un programme de financement conjoint, le Fonds Commun Genre (FCG) mis en place en 2005 en vue de soutenir les efforts des partenaires nationaux qui œuvrent à la promotion du genre au Burkina Faso et avec les contributions initiales de cinq (5) Partenaires Techniques et Financiers (PTF) : Canada, Danemark, Pays-Bas, Suisse et UNFPA. Entre 2008 et 2009, le FCG a bénéficié de la contribution financière de nouveaux partenaires tels que la Suède, l’UEMOA, le PNUD, l’Autriche et l’UNICEF. De nos jours, la dotation financière du Fonds est assurée par cinq (5) PTF que sont l’Ambassade de Suède, l’Ambassade Royale du Danemark, la Coopération Suisse, l’UNFPA et l’UNICEF.

Les missions assignées au programme FCG à sa création étaient de soutenir les efforts des partenaires nationaux qui œuvrent à la promotion et au développement du genre au Burkina Faso, d’assurer une meilleure mobilisation des ressources grâce à une augmentation de la transparence dans la gestion des ressources allouées et d’assurer une coordination du financement et une synergie d’actions des PTF.

La structure organisationnelle du FCG comprend les PTF, le Comité de pilotage, le Chef de file des PTF, le Gestionnaire et les partenaires de mise en œuvre. Le Chef de file actuel est la Coopération Suisse et l’ONG Diakonia au Burkina est le gestionnaire.

Le programme s’est doté d’un plan stratégique quinquennal 2019-2023 dont la vision est de faire du Fonds Commun Genre un instrument contribuant efficacement à la prise en compte du genre pour l’édification d’une société burkinabè de justice sociale et de développement durable. L’objectif général est de contribuer à la mise en œuvre d’actions pertinentes et efficaces de réduction des inégalités de genre au niveau national par les OSC, les acteurs privés, les PTF et les autorités étatiques. Les objectifs spécifiques se déclinent comme suit :

-  Renforcer les actions de promotion de l’abandon des VBG ;

-  Renforcer l’autonomisation économique et politique des femmes et des jeunes ;

-  Renforcer la transversalité du genre dans l’élaboration et le suivi des politiques publiques, des projets et programmes par les institutions et les OSC ;

-  Assurer une meilleure implication des femmes et des jeunes dans la gestion des questions sécuritaires ;

-  Assurer la coordination, le suivi, l’évaluation, la capitalisation des acquis et la promotion des approches innovantes.

La mise en œuvre des activités du plan stratégique a été assurée par des structures étatiques et des Organisations de la Société Civile (OSC), sélectionnées sur la base de leurs expertises dans les domaines

à couvrir à travers deux (2) appels à projets ou des actions proactives sur initiative du comité de pilotage du FCG.

Globalement, 35 organisations ont contribué à la mise en œuvre de ce plan stratégique. Entre 2019 et 2021, ce sont 11 organisations, dont 3 structures étatiques qui ont mis en œuvre des projets avec une couverture des 13 régions du pays. Pour 2022-2023, elles sont au nombre de 24 OSC dont 4 sont organisées en consortium, à mettre en œuvre 17 projets sur financement du FCG avec aussi une couverture du territoire national. De 2019 à 2023, c’est près de 4 900 000 000 FCFA qui ont été mobilisés par les 5 PTF pour la mise en œuvre du plan stratégique.

Le plan stratégique a fait l’objet d’une évaluation à mi-parcours en octobre 2021. Cette évaluation a permis de relever un niveau de mise en œuvre jugé moyen/passable par les acteurs interviewés (PTF, Gestionnaire et PMO), de relever les difficultés de mise en œuvre et de formuler des recommandations à l’endroit des différents acteurs impliqués.

Après cinq ans de mise en œuvre du plan stratégique, il est nécessaire de réaliser une évaluation finale pour analyser les réalisations en tenant compte du contexte de mise en œuvre qui n’a eu de cesse de changer. En effet, de 2019 à nos jours le contexte a évolué avec la montée de l’insécurité, la pandémie

à covid 19, l’adoption de la Stratégie nationale genre 2020-2024, la survenue de deux coups d’Etat en 2022 avec des changements institutionnels ayant conduit à la suppression du Secrétariat permanent du Conseil national pour la promotion du genre (SPCONAP-Genre), etc.

2. OBJECTIFS DE L’ÉVALUATION

2.1. Objectif général

L’évaluation finale vise à mesurer le niveau d’atteinte des résultats, les changements induits et le niveau de contribution du FCG à l’atteinte des objectifs de lutte contre les inégalités de genre au niveau national.

En d’autres termes, déterminer les objectifs atteints, les défis à surmonter pour renforcer les acquis et les perspectives à envisager.

2.2. Objectifs spécifiques

Plus spécifiquement, il s’agira de :

-  Mesurer la contribution du FCG à la réalisation des objectifs de la Stratégie nationale genre (SNG) 2020-2024 et à la lutte contre les inégalités de genre au Burkina entre 2019-2023 ;

-  Établir la situation des projets soutenus par le FCG au cours de la période du plan stratégique 2019-2023 ;

-  Apprécier le niveau de mise en œuvre des recommandations issues de l’évaluation à mi-parcours du plan stratégique ;

-  Apprécier le dispositif (le pilotage y compris les autres acteurs concernés) de mise en œuvre et de suivi-évaluation du plan stratégique ;

-  Mesurer le degré de mise en œuvre du plan stratégique 2019-2023, son efficacité, son efficience et la qualité des produits et des réalisations par rapport à ce qui a été prévu initialement et aux ajustements qui ont été effectués ;

-  Apprécier la théorie du changement et les résultats de développement obtenus pour la population ciblée et les bénéficiaires, qu’il s’agisse d’individus, de communautés ou d’institutions ;

-  Identifier et apprécier les impacts produits par le programme sur la période en termes de changements de comportement, de mentalité, d’attitudes des bénéficiaires, etc. ;

-  Évaluer la durabilité des acquis et des approches innovantes de mise en œuvre du plan stratégique 2019-2023 ;

-  Identifier et documenter les grands enseignements tirés, les bonnes pratiques et les défis pertinents dans le but de garantir la durabilité des acquis du FCG ;

-  Identifier les forces, les faiblesses, les facteurs d’influence et formuler des recommandations pertinentes pour le FCG.

3. RÉSULTATS ATTENDUS DE L’ÉVALUATION

Au regard des objectifs de la mission, l’évaluation devra aboutir aux résultats suivants :

-  La situation des projets soutenus par le FCG au cours de la période du plan stratégique 2019-2023 est établie ;

-  La contribution du FCG à la lutte contre les inégalités de genre au Burkina Faso est déterminée ;

-  Le niveau de mise en œuvre des recommandations issues de l’évaluation à mi-parcours du plan stratégique est apprécié ;

-  Les forces, les faiblesses et les facteurs d’influence du programme sont identifiés et documentés ;

-  Le degré de mise en œuvre du plan stratégique 2019-2023 est mesuré à travers les critères de pertinence, d’efficacité, d’efficience, d’impact et de durabilité des produits et des réalisations ;

-  La théorie du changement du programme est analysée et appréciée ;

-  Les résultats de développement et les impacts potentiels issus de la mise en œuvre du plan stratégique sont identifiés et documentés ;

-  Les principaux résultats par partenaires de mise en œuvre du plan stratégique sont relevés ;

-  Les leçons apprises et les bonnes pratiques sont identifiées et documentées pour une capitalisation ;

-  Des défis sont identifiés et des recommandations pertinentes sont formulées pour guider la formulation d’un nouveau plan stratégique pour le programme.

4. CRITÈRES ET QUESTIONS D’ÉVALUATION

Les questions clés ci-après sont destinées à guider l’évaluateur dans la collecte et l’analyse des informations, des conclusions et recommandations y relatives, ainsi que les leçons apprises et les bonnes pratiques.

Evaluation de la pertinence :

-  Est-ce que le plan stratégique a pu répondre de manière flexible aux besoins des hommes/femmes en relation avec l’évolution des défis genre du contexte ? Quels ajustements ont dû être faits ? La théorie du changement était-elle correcte et l’est-elle encore ?

-  L’offre du programme répond-t-elle aux priorités globales, aux politiques des partenaires d’exécution et des bailleurs de fonds ?

Évaluation de la cohérence :

-  Le plan stratégique était-il bien approprié pour atteindre l’objectif général et les objectifs spécifiques poursuivis par le programme ?

-  En quoi, le plan répond-t-il aux besoins du pays ?

-  Dans quelle mesures le programme est-il compatible avec les autres interventions de promotion de l’égalité femmes-hommes menées dans le pays ;

-  Le programme a-t-il bénéficié de synergies/complémentarités pertinentes avec les autres parties prenantes au niveau national et au niveau des partenaires d’exécution pour l’atteinte de meilleurs résultats ainsi que pour l’amélioration des politiques publiques nationales en matière de genre ?

Évaluation de l’efficacité :

-  Dans quelles mesure les activités du plan stratégique ont-elles été exécutées conformément au modèle logique et à la planification opérationnelle de départ ?

-  Quel est le niveau des écarts et les facteurs explicatifs ?

-  La stratégie proposée par le programme a-t-elle permis d’atteindre les objectifs visés ?

-  Quel est le niveau d’ensemble de la mise en œuvre du plan stratégique ?

-  Tous les axes et les actions prioritaires ont-ils été réalisés tels que prévus ? Quel axe a eu plus de succès que d’autres ?

-  La structure organisationnelle, la gestion, la planification et les processus de mise en œuvre ont-ils été efficaces et efficientes ?

Evaluation efficience :

-  Les ressources financières et humaines ont-elles été de manière adéquate pour l’atteinte des objectifs du programme ?

-  Y a-t-il eu des points de surcoûts, d’utilisation autres des ressources ou de pertes de ressources ?

-  Les résultats immédiats escomptés ont-ils été effectivement obtenus et dans quelles conditions de qualité, coût et délais ? Les résultats ont-ils été à la mesure des sommes dépensées ? Les exigences contractuelles ont-elles été respectées ?

-  Les coûts du programme sont-ils justifiés eu égard à chaque résultat (exprimés ou non en termes monétaires) ?

-  Le dispositif de gestion des risques de pertes des ressources ou d’inefficacité a-t-il fonctionné ?

-  Dans quelle mesure les fonds ont-ils été mis à disposition et les activités du projet ont-elles été achevées à temps ?

-  Quels autres facteurs ont eu des effets positifs et négatifs sur l’utilisation efficace des ressources

 ?

-  Quels sont les changements induits auprès des bénéficiaires à travers la mise en œuvre du plan stratégique sur le plan social, économique, politique, culturel, environnemental, … ?

-  De quelle manière les besoins des parties prenantes sont en train de changer avec l’appui du programme FCG ?

-  Dans quelle mesure le FCG a-t-il permis une meilleure compréhension par les bénéficiaires des enjeux de promotion du genre et un changement de comportement ?

-  Quels sont les effets attendus du plan stratégique qui sont observés ?

-  Quels sont les effets inattendus du plan stratégique qui sont survenus ?

-  Les effets produits ont-ils permis d’atteindre l’impact escompté ?

-  Quelles autres dynamiques sont observées avec la mise en œuvre des actions du plan stratégique ?

Evaluation de la durabilité/viabilité :

-  Dans quelle mesure les bénéfices nets de l’intervention perdureront ou sont susceptibles de perdurer ?

-  Les mécanismes mis en place par le programme et les partenaires de mise en œuvre sont-ils viables ? La réplicabilité est-elle possible ? À quelles conditions ?

-  Quelles sont les leçons apprises et les bonnes pratiques qui peuvent être utiles pour la définition d’interventions futures ?

-  Quels sont les faits et les pratiques du programme pouvant contribuer à sa pérennisation ?

-  Les actions de renforcement des capacités ont-elles permis le transfert de compétences aux organisations et aux bénéficiaires pour poursuivre les actions sans les financements du FCG ?

-  Dans quelle mesure le programme a-t-il créé des conditions favorables à la poursuite du processus de changement de comportement ?

-  Les dispositions ont-elles été prises dans le cadre du programme pour la capitalisation ? Quelles peuvent être les thématiques de capitalisation ?

-  Quelles sont les synergies et partenariats développés avec la partie nationale, le secteur privé ou la société civile pour assurer la relève et la gestion continue des acquis ?

5. METHODOLOGIE

Sur la base des orientations ci-dessous, le prestataire proposera une méthodologie complémentaire assortie d’un calendrier pour la réalisation de l’évaluation. Elle fera l’objet d’une validation par le gestionnaire Diakonia et les PTF membres du Fonds. Le/la consultant-e devrait utiliser des outils et des méthodes adaptées afin de présenter des résultats désagrégés par sexe et par âge dans la perspective de formuler des recommandations spécifiques pour chaque catégorie de population.

Une analyse pointue des défis selon le genre sera proposée pour affiner les prochaines interventions dans chaque secteur. Il sera aussi procédé à une analyse des thématiques transversales comme le handicap, la jeunesse, le conflit, l’environnement, etc.

Il sera planifié un atelier national de validation du rapport provisoire de l’évaluation finale avec l’ensemble des organisations partenaires de mise en œuvre.

6. PROFIL DU PRESTATAIRE

La personne physique ou morale intéressée pour cette évaluation finale doit répondre aux qualifications suivantes :

-  Avoir un diplôme universitaire en sciences sociales (sociologie, anthropologie, économie, statistiques, étude de développement, etc.) ;

-  Avoir au moins 10 ans d’expériences professionnelles dans le domaine d’évaluation des programmes/plans stratégiques ;

-  Avoir au moins 5 années d’expériences professionnelles sur les questions de genre et droits humains ;

-  Avoir une expérience avérée dans la rédaction de documents d’analyse sur les questions d’autonomisation économique/politique des femmes, de lutte contre les VBG y compris en contexte d’insécurité, de conflits et de crise humanitaire ;

-  Avoir conduit au moins 3 missions d’évaluation finale (pour le/la consultant-e principal) en lien avec le genre, les droits humains, le développement durable et la gouvernance au cours des 05 dernières années ;

-  Démontrer une excellente maîtrise la conception de méthodologies pour la recherche et les évaluations, et des outils de consultation participatifs surtout avec les acteurs de la société civile et de l’analyse de données quantitatives et qualitatives ;

-  Avoir une bonne connaissance des OSC œuvrant dans les droits humains, la gouvernance et la promotion du genre ;

-  Disposer d’une équipe suffisante et expérimentée pour la réalisation de la mission ;

-  Accepter de respecter les politiques et codes de conduite de Diakonia ;

-  Avoir une bonne connaissance des questions et défis actuels de genre du Burkina Faso.

7. OBLIGATIONS DU PRESTATAIRE

Le prestataire est tenu d’effectuer toute la mission avec une équipe d’intervention conformément aux présents termes de référence. Il mettra tout en œuvre pour exécuter la mission avec probité et dans les règles de l’art. En cas de changement qui pourrait survenir lors de la mission, le prestataire devra au préalable en informer Diakonia.

Il s’engage à :

-  Prendre connaissance des documents du programme (Plan stratégique, Plans d’actions opérationnels), protocoles de collaboration, projets des organisations partenaires, etc.) ;

-  Définir une méthode d’échantillonnage et justifier le choix de la méthode d’échantillonnage basée sur les objectifs de l’évaluation et les besoins des données du programme ;

-  Produire une offre technique avec la composition d’une équipe permettant la réalisation des enquêtes participatives pour chacun des acteurs ;

-  Proposer une méthodologie pratique de réalisation de l’évaluation, avec un plan détaillé tenant compte des objectifs à atteindre, des moyens disponibles et de la rigueur de la démarche scientifique ; la méthodologie promouvant la participation des acteurs fera l’objet d’une attention particulière ;

-  Recueillir les éléments d’informations complémentaires auprès des structures partenaires du programme ;

-  Animer l’atelier national de validation du rapport provisoire ;

-  Présenter ses méthodes d’exploitation des données et garantir la fiabilité de ces données à travers la description de l’approche pour l’assurance qualité des données recueillies et traitées ;

-  Proposer en annexe une liste de bonnes pratiques et meilleures approches pouvant être documentées ;

-  Fournir en annexe une liste des principaux résultats chiffrés par partenaire de mise en œuvre pour une éventuelle capitalisation.

8. LIVRABLES ET RESTITUTION DE L’EVALUATION

-  Le prestataire devra produire et livrer : une note de cadrage devant assurer une compréhension commune, les approches retenues pour la bonne exécution de la mission, un chronogramme détaillé de la mission et un plan de rédaction du rapport ;
-  Un rapport provisoire de l’évaluation transmis à Diakonia en copie électronique ;

-  Une présentation des résultats de l’évaluation lors de l’atelier de validation ;

-  Un rapport final de 35 pages maximum prenant en compte les remarques et observations de Diakonia et de ses partenaires en quatre (04) exemplaires (trois en version papier dont un original, et un en version électronique sur clé) au siège de Diakonia à l’attention du Programme
Fonds Commun Genre ;

-  Un PowerPoint présentant les résultats clés de l’évaluation.

9. DUREE DE L’INTERVENTION

La durée totale de l’évaluation est de quatre-cinq (45) jours calendaires y compris l’atelier de validation et le dépôt du rapport final, pour compter de la date de signature du contrat.

10. SOUMISSION DES OFFRES

Les prestataires désirant postuler pour l’exécution de la présente mission sont invités à soumettre :

i) Une offre technique contenant une compréhension claire des TDR, une proposition de la méthodologie détaillée expliquant l’approche proposée, le chronogramme de la mission, les justifications des expériences similaires et des compétences, les CV de l’équipe d’intervention, l’attestation de situation fiscale et de cotisation sociale à jour à la date du dépôt, et tout autre document jugé utile ;

ii) Une offre financière détaillant les rubriques et le taux de la prestation, en hors taxes (HT) et en toutes taxes comprises (TTC). Les forfaits ne sont pas admis.

11. PROCEDURE D’EVALUATION DES OFFRES

Les évaluations techniques et financières s’effectuent de la manière suivante :

✓ Le ratio appliqué entre offre technique et offre financière est le suivant : 80 (offre technique) et 20 (offre financière) ;

✓ La proposition financière dont le prix évalué est le moins élevé (Pm) se verra attribuer la note de prix (Np) maximale de 20 ;

✓ La note de prix des autres propositions sera calculée grâce à la formule suivante : Np = 20 x Pm/ P, dans laquelle « Np » est la note de prix, « Pm » le prix le moins élevé et « P » le prix de la proposition évaluée.

Le contrat sera adjugé à la structure ayant la proposition technique et financière la mieux disante.

12. DEPOT DES OFFRES

Les dossiers doivent être envoyés uniquement par voie électronique au plus tard le 11 novembre 2023 aux adresses suivantes : burkina@diakonia.se avec copie à sie.hien@diakonia.se.

Les dossiers reçus après la date et l’heure limite ne seront pas examinés.

Ouagadougou, le 11 octobre 2023

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