L’atelier vise à former ces techniciens de différents opérateurs sur l’utilisation des technologies liées à l’internet notamment IPV6 et RPKI. Ces identifiants IPV6 et RPKI, comme leurs noms l’indiquent, sont des ressources qui permettront d’identifier beaucoup d’éléments sur internet, aider les opérateurs à pouvoir gérer plus facilement leurs réseaux et aider les régulateurs à mieux organiser la clé de leur communication, explique l’ingénieur d’Afrinic, partenaire de cette formation, Willy Manga.

Willy Manga, ingénieur d’Afrinic et formateur des techniciens burkinabè sur les identifiants IPV6 et RPKI

En clair, ce sont les avantages de ces identifiants qui seront exploités au cours de la formation afin d’aider les opérateurs à rendre leurs ressources IPV6 visibles sur internet et à préparer leurs plans de migration à l’interne avant de rendre IPV6 disponible pour l’utilisateur, a-t-il dit. Il a aussi indiqué que le plus grand intérêt pour ces opérateurs, c’est déjà d’être visibles, d’avoir leurs ressources visibles et aussi de commencer à préparer, de manière incrémentale, l’exploitation d’IPV6 dans leurs réseaux.

Vue partielle des techniciens formés sur le déploiement des identifiants IPV6 et RPKI

Pour ce qui concerne l’identifiant IPKY, il a fait savoir que l’objectif sera de sécuriser la visibilité de leurs préfixes sur internet, soit par IPV6 ou IPV4. « A terme, ce que nous voulons faire, c’est sécuriser la manière dont les opérateurs burkinabè vont exploiter ces identifiants, annoncer leurs ressources et limiter les problèmes de sécurité qui pourraient survenir », a laissé entendre le formateur.

Photo de famille entre techniciens, spécialistes et organisateurs

Cet atelier est organisé en collaboration avec l’ARCEP, dont le représentant du secrétaire exécutif, Dr Serge Roland Sanou, a présidé la cérémonie d’ouverture. Il a fait comprendre que sa structure accompagne les initiatives menées par l’ABDI œuvrant pour le développement et la gestion de l’identifiant burkinabè qu’est « .BF ». Ces nouvelles ressources, selon lui, sont mises en œuvre pour le développement de l’internet, avec plusieurs avantages qui permettront aux opérateurs d’avoir plus de capacités et de possibilités de déployer plus de services à moindre coût, avec une meilleure qualité, surtout avec beaucoup plus de sécurité. [ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Dr Serge Roland Sanou, représentant du secrétaire exécutif de l’ARCEP

YZ
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