Ils sont 20 stagiaires dont deux personnels féminins à avoir participé à la formation du Service de sécurité incendie et assistance à personnes (SIAP). Leur assiduité aux différents modules dispensés leur a valu d’être reconnus aptes à occuper le poste de chef d’équipe en sécurité incendie.

En effet, au cours des deux semaines de formation, les stagiaires ont reçu des connaissances sur le rôle et les missions du chef d’équipe, l’hygiène et la sécurité en matière de sécurité incendie, les aptitudes du chef de poste central de sécurité en situation de crise, etc. En plus de ces modules théoriques, les stagiaires ont également suivi des modules pratiques, notamment la manipulation des systèmes de sécurité incendie. Une visite dans un établissement du secteur public leur a permis de voir un dispositif de sécurité incendie et de toucher du doigt les réalités qui existent dans les entreprises.

Les 20 stagiaires ont bénéficié d’une formation théorique et pratique, selon le capitaine Yaméogo

« La plus forte moyenne est de 15,66 et la plus faible est de 10,33 ; pour une moyenne de classe de 12,99. Ils sont désormais aptes à occuper le poste de chef d’équipe en sécurité incendie », a proclamé l’instructeur principal, le capitaine Yaméogo. Le délégué de la promotion, Boukary Sawadogo, a indiqué que durant ces deux semaines, ils ont vécu toutes les situations qui pourraient arriver en matière de sécurité incendie. « Nous témoignons notre loyauté et notre dévouement à cette formation, qui est sans doute une formation qu’il fallait créer si elle n’existait pas », a-t-il salué. Le besoin est avéré, car beaucoup de structures et entreprises font couramment face à des défis en matière de sécurité incendie.

Pour le délégué de la promotion, Boukary Sawadogo, si cette formation n’existait pas, il fallait la créer

Une cinquantaine de formations dispensées à l’ISEPC

S’adressant aux stagiaires, le directeur général de l’ISEPC, le lieutenant-colonel Boubakar Keïta, a reconnu que pendant leur séjour, ils ont fait preuve de bonne discipline mais aussi et surtout d’un dévouement sans faille. « J’ai eu personnellement l’occasion d’être témoin de l’assiduité avec laquelle vous avez suivi ce stage. Nous avons beaucoup échangé. Je vous invite à être de bons ambassadeurs de l’institut. Transmettez les connaissances que vous avez reçues, soyez de bons modèles pour les agents de sécurité ; puisque, désormais, vous êtes des chefs d’équipe », a-t-il conseillé.

La moyenne de la classe est de 12,99

Il a rappelé que cette formation a été pensée pour répondre à un besoin. « Nous nous sommes rendu compte qu’il y a beaucoup de sociétés, d’entreprises au Burkina Faso, qui emploient ce type de personnel. Malheureusement, avec les compétences diverses, les gens n’ont pas forcément les qualifications requises pour occuper les fonctions de sécurité incendie. Voilà pourquoi nous nous sommes donné l’obligation de canaliser ces aspects afin de mieux les outiller », a situé le lieutenant-colonel Keïta. L’ISEPC est également qualifié pour plusieurs autres formations, environ une cinquantaine. Il est ouvert à tous les acteurs de la protection civile du Burkina et de l’Afrique de façon générale. Vingt-six pays africains y envoient régulièrement leurs stagiaires.

Le directeur général de l’ISEPC, le lieutenant-colonel Boubakar Keïta, a invité les stagiaires à être de bons ambassadeurs de l’Institut

Le parrain de cette cohorte n’est tout autre que le directeur général de la Société nationale d’électricité du Burkina Faso (SONABEL), Souleymane Ouédraogo. On assiste au début d’un partenariat entre les deux structures, aux dires du premier responsable de la SONABEL. En attendant, il a confié qu’il a accepté promptement de parrainer cette promotion parce que les questions de sécurité sont au cœur du métier.

Le directeur général de la SONABEL, parrain, a réaffirmé sa disponibilité à accompagner ses filleuls

« Je souhaite que vous n’ayez pas à utiliser ce que vous avez appris ici. Quand il n’y a pas d’incendie, quand personne n’est en situation difficile, vous ne serez pas sollicités. Je vous souhaite de na pas pouvoir utiliser ces compétences quoi que très utiles », a-t-il philosophé, avant de réaffirmer son entière disposition à accompagner ses filleuls dans leurs carrières respectives.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net