Créée en 2017 à New-York, l’ONG Diaspora pour le développement durable de l’Afrique intervient au Burkina Faso par arrêté ministériel. A la faveur de la deuxième édition des 72 heures de la diaspora, célébrée sous le thème « Problématique de l’autosuffisance alimentaire en Afrique : contribution de la diaspora », des jeunes accompagnés des membres de l’ONG, avec à leur tête le fondateur Issifou Ouédraogo, se sont mobilisés le samedi 19 août 2023 au Musée national, à Ouagadougou, pour une séance de reboisement.

Une vingtaine de plants composés d’espèces d’arbres ombrageuses ont été mis en terre au cours de l’édition 2023. Cette opération vise à reverdir ce site qui accueille régulièrement des visiteurs. De l’avis de M. Ouédraogo, elle répond à l’un des quatre piliers de l’ONG qui est la protection de l’environnement. « Nous estimons qu’il ne peut y avoir de développement durable sans les arbres. C’est dans ce sens que nous avons choisi d’organiser ce reboisement au Musée national où nous avons constaté qu’il y a un besoin. Pour la circonstance, nous avons opté pour des plants qui donnent de l’ombre », a-t-il déclaré.

Le fondateur de l’ONG Diaspora pour le développement durable de l’Afrique, Issifou Ouédraogo.

En rappel, les quatre piliers de l’ONG sont l’économie, l’environnement, l’équité sociale et l’éducation. Soucieuse de la survie de ces plants, l’ONG a fourni des grilles de protection et établi un partenariat avec le personnel du Musée national pour leur entretien. Après la mise en terre des plants, le fondateur a saisi l’occasion pour saluer la mobilisation des participants à cette opération de reboisement et souhaité que cette mobilisation soit de taille pour les prochaines éditions.

Plutôt dans la matinée, 50 jeunes ont vu leurs capacités renforcées dans le domaine de l’aviculture. A l’issue de la rencontre, ils ont reçu des attestations et des kits de dix poussins, avec des abreuvoirs et des mangeoires.

Les participants à l’œuvre.

L’ONG Diaspora pour le développement durable de l’Afrique (Diafasud), faut-il le rappeler, est panafricain. « Notre objectif, c’est d’être un pont entre la diaspora et l’Afrique ; tout ce qui peut faciliter le retour de la diaspora dans le sens de venir investir, partager les expériences et connaissances et tout ce qui peut aider l’Afrique à se développer. C’est une contribution. Chacun de son côté voit ce qu’il peut faire afin de pouvoir toucher qui peut être touché au niveau de la diaspora. Voilà pourquoi nous avons choisi quatre piliers pour aider l’Afrique », a conclu le fondateur de l’ONG.

Aïssata Laure G. Sidibé
Lefaso.net