Par cette signature de contrats de dons, l’ambassade du Japon au Burkina Faso vient parapher le financement deux projets portés par les associations Niban-Zoéré et Action jeunesse UEMOA. Le montant global du don est estimé à près de 112 millions de francs CFA. Plus de 62 millions de francs CFA au profit de l’association Niban-Zoéré pour la construction de salles de classes supplémentaires au CEG de Sandogo B, dans l’arrondissement 7 de la ville de Ouagadougou. Et plus de 52 millions de francs CFA pour l’association Action jeunesse UEMOA pour la construction d’une maternité à Koulnatenga, dans la commune de Kokologho, région du Centre-ouest.

L’association Action jeunesse UEMOA bénéficie de plus de 52 millions de francs CFA pour la construction d’une maternité à Koulnatenga, dans la commune de Kokologho

Pour le secrétaire général de l’association Niban-Zoéré, Drissa Bazié, cet accord de don est une marque de solidarité que le Japon exprime envers le Burkina Faso. Selon ses dires, ce don constitue une énième preuve de cette solidarité agissante du peuple japonais envers celui du Burkina Faso. « En plaçant votre confiance à l’association, vous vous attendez à une exécution rigoureuse des activités prévues par le projet. Nous prenons l’engagement de respecter les termes du contrat que nous venons de signer. Nous nous engageons ici que d’ici douze mois, nous pourrons inviter toutes les parties prenantes à venir assister à l’inauguration des nouveaux bâtiments », a-t-il rassuré.

Il a rappelé que ce financement intervient après celui ayant permis l’exécution du chantier de l’école de Bissou, dans la commune de Godyr.
A écouter le coordinateur de l’association Action jeunesse UEMOA (AJ-UEMOA), Georges Kouwonou, malgré la détérioration de la situation sécuritaire au Burkina Faso, le peuple japonais est resté proche du peuple burkinabè en continuant ses soutiens multiformes.

Plus de 62 millions de francs CFA au profit de l’association Niban-Zoéré pour la construction de salles de classes supplémentaires au CEG de Sandogo B

Il a mentionné que le portefeuille actif de la coopération entre le Burkina Faso et le Japon est estimé à plus de 52 milliards de francs CFA, repartis dans les secteurs de soutien au processus démocratique, à la formation des ressources humaines, à la protection de l’environnement, à l’aide humanitaire, à l’agriculture, etc. « Nous profitons de cette tribune pour solliciter votre accompagnement dans le projet de notre organisation sur la promotion des techniques de l’agriculture hors sol très développé au Japon », a-t-il plaidé.

L’ambassadeur du Japon au Burkina Faso, Kato Masaaki, a laissé entendre que ces deux associations portent les aspirations des populations à la base car leurs projets sont l’écho de besoins réels. Il a déclaré avoir personnellement visité le CEG de Sandogo B. Il a reconnu que cette enceinte, dont les classes sont pléthoriques, a besoin d’un renforcement des capacités d’accueil. Pour ce qui concerne la maternité à Koulnatenga, son excellence Masaaki a soutenu qu’elle viendra soulager les peines des milliers de femmes, obligées de parcourir une dizaine de kilomètres de pistes accidentées pour bénéficier de service de santé maternelle et infantile.

L’ambassadeur du Japon a exhorté les deux associations à la célérité dans les travaux pour respecter les délais

Il a précisé que ce financement s’est fait à travers le canal de l’Appui aux projets locaux (APL) du Japon. Le contribuable japonais espère en retour une appropriation des projets par les bénéficiaires. L’acceptation de ces projets est l’aboutissement d’un long processus de screening. « J’exhorte alors les associations à la diligence et à la culture du résultat. Je les exhorte déjà à entamer des démarches auprès des administrations concernées pour que la maternité et les salles de classes soient fonctionnelles juste après leur achèvement », a encouragé l’ambassadeur Masaaki.

Obissa Juste Mien
Lefaso.net