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Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

Publié le samedi 8 juillet 2023 à 23h30min

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Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

L’initiative pour la coopération économique et financière Burkina-BRICS (ICEF-Burkina/BRICS) a animé une conférence presse, ce samedi 8 juillet 2023 à Ouagadougou. L’objectif était pour les organisateurs de présenter ICEF-Burkina/BRICS et subséquemment de donner leur lecture sur l’accord du gouvernement de la Transition avec les BRICS et sur l’actualité socio-politique nationale.

« Le Burkina Faso, sous la gouvernance de la Transition actuelle, mène, à notre sens, une politique salutaire sur le plan économique et financier. Cet élan mérite d’être soutenu et encouragé de façon sincère et honnête, car c’est une véritable politique de souveraineté économique et financière comme le voulait le président Thomas Isidore Sankara. La coopération de notre pays avec les BRICS et le lancement de l’APEC (Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire) sont des projets courageux, réfléchis et même historiques pour notre peuple dans sa quête de solutions endogènes contre la pauvreté et le grand banditisme. Comme l’a si bien exprimé le président Ibrahim Traoré dans son discours à la cérémonie de lancement de l’APEC : " L’avenir du Burkina, c’est nous qui devons l’inventer et l’entretenir" », ont posé les responsables de l’organisation, ICEF-Burkina/BRICS, à travers la déclaration liminaire lue par le secrétaire général, Issaka Ouédraogo.

C’est dans cet esprit donc, qu’ils ont loué la perspective d’ouverture au Burkina d’une représentation de l’Alliance internationale des BRICS, dans l’actualité de laquelle, le président de la Transition a reçu des représentants et envoyé en fin mai et début juin 2023. Et pour l’occasion également, le président de la transition, capitaine Ibrahim Traoré, a été décoré de la médaille des BRICS pour son combat pour la souveraineté du Burkina.

« Les domaines de coopération envisagés vont concerner entre autres, le développement économique, humanitaire et culturel », précisent-ils.

Les responsables de l’ICEF-Burkina/BRICS se disent persuadés que la coopération financière et économique avec les BRICS permettra au pays de garantir non seulement le développement durable et conséquent pour les populations, mais également d’apporter une réponse efficace aux politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods « dont l’impact continue d’appauvrir nos pays ».

« L’ICEF-Burkina/BRICS salue et encourage le gouvernement à continuer dans cet élan patriotique de lutte acharnée vers notre souveraineté et la recherche des solutions endogènes à nos difficultés », exhortent les responsables de l’organisation, née en janvier 2023 et qui se veut une force de propositions pour la souveraineté nationale et l’épanouissement des populations.

Lefaso.net

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Vos commentaires

  • Le 8 juillet 2023 à 23:34, par HA En réponse à : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

    Chers amis l’actionnariat populaire n’est pas un concept nouveau pour des gens qui ont eu la chance de côtoyer les grandes bibliothèques de la planète.
    Les banques allemandes l’ont déjà expérimenté dans les années 50, il ne faudra pas trop vous exciter pour ça. Il existe des entreprises communautaires comme Desjardin au Canada. Toute entreprise quelle soit communautaire ou à titre individuel privé doit être rentable pour durer et le climat général des affaires dans notre pays laisse à désirer. Les mécanismes ne sont pas faits pour faciliter la création d’entreprises durables et créatives dans le transport, le bâtiment, les industries, l’agriculture, l’élevage, l’électricité et énergie, l’usage des terres, forêts, banque et assurance, pollution environnementale, santé, éducation, sécurité et défense et recherche et développement dans tous ces secteurs.

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    • Le 10 juillet 2023 à 08:47, par Passakziri En réponse à : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

      Bonjour HA,
      "Les mécanismes ne sont pas faits pour faciliter la création d’entreprises durables et créatives dans le transport, le bâtiment, les industries, l’agriculture, l’élevage, l’électricité et énergie, l’usage des terres, forêts, banque et assurance, pollution environnementale, santé, éducation, sécurité et défense et recherche et développement dans tous ces secteurs. "
      .
      Tout à fait d’accord avec vous. Même si l’ídée de l ’actionariat populaire est attractive , il ne faudra pas qu’on se fasse des illusions. Si on ne trouve pas des mécanismes pour aggrandir les marchés potentiels, 22 millions ne pèsent pas beaucoup dans une économie mondiale. donc il faudra tout mettre en oeuvre pour qu’à la fin des produits concurrentiels de bonne qualité sortent de ces entreprises, ce qui va demander beaucoup beaucoup de créativité , d’engagement et de bon management. Si les gestionnaires sont nommés par les politiques ( auxquels il faut compter le MPSR ), au goût des humeurs, des affinités familiales ou idéologiques, je ne me derai pas d’illusion.
      Mais comment rendre la production concurentielle quand l’énergie , les telécommunications sont excessives. Au moins casser les prix de l’électricité au Faso doit être une priorité sinon aucune entreprise produisante d’envergure internationale ne pourra survivre, à plus forte raison rêver d’expansion. Pour y arriver, il faudra quitter ce monopolisme dans ces secteurs clés et quitter le populisme qui ne nourira pas l’homme en nouant des partenariat d’avenir avec des pays frères comme le Ghana et la côte d’ivoire pour initier des projet d’energies renouvenales comme l’énergie éolienne en mer , et avec nos pays les plus rayonnés du sahel de grand programmes dans le solaire. Seulement ainsi nous pourront couvrir le besoin en énergie pour de grandes industries , assurer une disponibilité énergétique permanente et ne pas rater le train des changements qui s’opèrent dans le monde pour s’éloigner des énergies fossiles. Au même moment il faudra encourager et stimuler l’écclosion de pupites dans la mobilité électrique et viser le marché mondiale. C’est une opportunitéde reduire nos éccarts par rapport aux pays développés, plûtot que de transformer la jeunesse en un pool d’entrepreneurs politiques experts en conférences de presses et meetings insensés.

      Passakziri

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  • Le 9 juillet 2023 à 06:03, par Sacksida En réponse à : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

    D’accord avec l’internaute Nr 1, le Developpement Economique et Social Endogenes doit s’inscrire dans une demarche globale de Vision Resolue et de Gestion Publique Vertueuse de l’Etat Burkinabe. Actuellement, l’Economie Nationale est par Terre et dans un Contexte de Crises Multiformes Graves : Securitaire Desastreuse, Economique, Sociale Culturelle et la majorite des Populations Burkinabe sont dans des souffrances dont Seulement un Programme Revolutionnaire de sortie de Crises Realiste et Pertinente Rationnelle savere essentiel et necessaire. Mais l’on ne percoit pas les solutions adequats engagees et determinees du MPSR 2 et son Gouvernement sauf que chaque fois que Victimes Inoncentes Burkinabe tombent, des OSC Populistes et Alimentaires font de l’agitation politique sur des questions de Constitution et de Referendum pendant que les Partis Politiques et des Vraies Organisations Sociales Credibles sont Interdites de mener leurs activites. Si le MPSR 2 etait vraiment consequent ; en 17 mois des Commissions Techniques devaient etre en place pour travailler sur les questions de Refondation de notre Societe, de l’Armee Nationale, de la Gouvernance pour la rendre Vertueuse, de Notre Systeme Democratique, Politique et de Justice etc..Au lieu de cela, l’on constate que c’est le Premier Ministre par exemple tantot demande aux corps Diplomatiques d’aider le Burkina Faso pour ameliorer son Climat des Affaires ou encore aux Operateurs Economiques d’aider a combattre la Corruption Endemique ; franchement est ce que c’est leurs Roles ? Quels sont les programmes strategiques du MPSR 2 sur ces problematiques ? Donc tout reste a faire pour sortir le Burkina Faso et son Peuple Burkinabe de l’Impasse de l’Insecurite Nationale, des Mauvaises Conditions de Vie des Populations, la Vie Chere, le Chomage Structurelle et Chronique, la Pauperisation Continuelle des Masses Fondamentales etc autant de Problematiques objectives qui necessite des Solutions Adequates et Revolutionnaires Consequente pour assurer au Peuple Burkinabe le bonheur sociaux economiques et Culturels Endogenes dans l’Independance et le Progres Veritablement. Salut

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  • Le 9 juillet 2023 à 08:49, par kwiliga En réponse à : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

    Il m’apparait singulier de comparer une "coopération financière et économique avec les BRICS" (quelle est-elle d’ailleurs ?), avec les "politiques néo-libérales des institutions de Bretton Woods", comme si l’une pouvait remplacer l’autre.
    Concernant le présumé sankarisme de nos gouvernants actuels, si je dois reconnaitre que certaines lois (promotion immobilière, agents publics de santé,...), peuvent donner quelque espoir,... en attendant leur mise en application... Force est de reconnaitre que la part belle est toujours faite aux nantis et à notre élite de la fonction publique, qui continue de percevoir son fond commun, qui vient se gaver de perdiem à Koudougou, Ziniaré,... dans des séminaires et autres formations, aussi stériles que budgétivores.
    Et puis, il y a la fameuse loi portant institution d’une contribution spéciale sur la consommation de certains produits et services, dans le cadre de soutien à l’effort patriotique.
    Rappelons tout d’abord le refus de l’UAS de cotiser à hauteur de 1% des salaires et le recul sans condition de nos gouvernants.
    Ensuite, qu’un juriste (ou pas d’ailleurs) m’aide à comprendre : Loi du 24 juin 2023, dont l’application sur les bières et les cigarettes (produites localement) s’est faite depuis le 21 févier 2023, conformément à l’arrêté n° 2023-025, qui définissait globalement les mêmes choses, concernant les tabacs, alcools et cosmétiques...?
    Peut-être qu’un économiste (ou autre) pourra m’aider concernant les points suivants :
    - Si la taxe sur les bières a pu être appliquée depuis le 21.02.2023, pourquoi cela n’a-t-il pas été le cas des autres alcools ?
    - Taxe sur les vins et autres boissons fermentées (Champagne, par exemple) = 250F/litre. Taxe sur les alcools de moins de 80%vol (Whisky, Vodka, Cognacs....) = 350F/litre. Du fait, en considérant que le prix de vente de nos bières en sortie de Sodibo ne doit guère excéder 400F, l’on peut considérer que ces boissons, qui sont les plus consommées par les classes populaires, sont taxées à 25%. A contrario, les Champagnes seront taxés (ils ne l’ont pas encore été depuis le 21.02.2023) à environ 1% et les Whisky et autres alcools de luxe à 3.5%.
    - Taxe sur les cigarettes = 5%. Pourtant, les cigarettes de fabrication locale (seule marque à avoir subi une forte inflation au 21.02.2023) sont passées de 6750F la cartouche à 9000F/cartouche, soit une augmentation de 33%...?
    Et si, ni un juriste, ni un économiste ne peuvent expliquer ça, peut-être un sankariste souverainiste pourra-t-il m’expliquer que l’on taxe exagérément et prioritairement les consommables des classes moyennes et les produits de fabrication locale, alors que l’on touche à peine aux produits réservés aux bourgeois et aux nantis, qui sont pour la plupart issus de l’importation (les produits, pas les bourgeois... quoi que...).
    Il y a quelques jours, liste des articles les plus lu sur Lefaso.net, débutait par deux articles de promotion d’une compagnie locale d’aviation.
    Pourquoi nos "sankaristes" gouvernants n’ont-ils pas songé à taxer un peu ces riches voyageurs, pendant que les pauvres continuent à se faire racketter à bord de bus délabrés ?
    Au cas ou il y ait malentendu, je tiens à préciser que je ne suis absolument pas opposé à ces taxes, qui visent à appuyer notre effort de guerre. Bien au contraire, je suis persuadé que chacun doit faire les efforts qu’il peut consentir à son niveau, pour nous sortir du bourbier djihadiste et délinquant. Ce que j’incrimine ici, c’est que la plupart des taxes visent des pauvres et des classes moyennes, épargnant soigneusement les nantis du pays.
    Se prétendre du sankarisme après ça...?

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    • Le 10 juillet 2023 à 09:11, par Passakziri En réponse à : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

      Bonjour Cher kwiliga,
      merci pour cet excellent travail .
      Oui, il m’est aussi difficile de comprendre pourtquoi il n’ya pas de taxes spéciales sur les voyageurs en avions ou du moins sur les compagnies qui ont entre temps doublé leurs tarifs ? J’avais proposé 50 000 F CFA à l’entrée comme à la sortie des vols internationaux et au moins 10.000 à l’entrée comme à la sortie des vols nationaux. Considerant qu’en 2019 il y’avait 533.894 départs et arrivées dans les deux aéroports du pays, au bas mot ce seraient : 5.338.940.000 F si on se basait sur le tarif de 10.000 F par départ ou arrivée. Or le gros lot des voyageurs sont à l’international et celui qui peut s’offrir un billet à 1 million ou plus ne s’écroule pas à cause de 100 000F. Si l’on supprime les 55 milliards de fonds communs que des fonctionnaires encaissent pour un travail pour lequel ils sont payés (je suppose qu’ils existent toujours depuis que Dame Sorry Coulibaly n’a pas pu achever ce qu’elle envisageait) , alors l’effort de guerre serait mieux supportable pour les classes moyennes.

      Passakziri

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  • Le 9 juillet 2023 à 09:14, par Sheikhy En réponse à : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

    Encore une OCS. Je pense qu’on devrait serrer la vis en ce qui concerne ces gens. C’est à la limite une insulte à notre intelligence de chaque fois créer des OSC pour influencer nos esprits et légitimiter certaines choses. Des gens dont on ne maîtrise pas les qualités personnelles et collectives. Ça devient une sorte de pollution sociale et politique. À la limite de l’anarchie organisée. Les journalistes doivent nous aider aussi dans ce sens.

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  • Le 9 juillet 2023 à 14:54, par fally doucoure En réponse à : Transition : ICEF-Burkina/BRICS salue « une véritable politique de souveraineté économique et financière, à l’image de celle voulue par Thomas Sankara »

    salut mon frer tu as raison. l erreur d analyse qu on fait actuelle, c est qu on pense que Brics ne sont pas neoliberal, c est pas vrai. de nos jours brics ou pa brics tout le monde est dans le systeme capitaliste et est liberal. en chine au bresil en russie en afrique du sud il y a le liberalisme a fond. le seule objectif du brics c est de concurrence mais avec le meme modele le bloc dit occidental en vue de la fin de son hegemonie. en plus a supposer qu il en soit ainsi, qui sort maitre ? POUR PEU QU ON REFLECHISSE CE SERA LA CHINE : CE SERA LE NOUVEAU MAITREES DES GENS QUI SE BATTENT CONTRE L OCCIDENT : nIUSNOUS AUTRES BUurkinabe somme trop petit dans ce jeu la et devns reflechir
    deuxiemen erreur, c est que nous utilisons des recette anachroniques comme l anti imperialisme pour des enjeux tout autres : les enjeux sont l industriclisation de nos pays africains, donc la maitrise du savoir faire sc et technique, la creations de marche sud sud d ou le ZLECAF Ou le marche qui nous est proche qui est l espace CDEAO ET Pourtant les tenants du BRICS veulent en sortir. il nous manque quand j ecoute mes freres de la societe civile beaucoup de coherence et d analye. Nous autres burkinabe et senegalais ivoiriens nigerian maliens sommes fatalement dans le destin de la cdeao comme premiere integration avant cele plus large a travers l union africaine qui intiie depuis quelaues annee le ZLECAF alors encourageons ce plan panafricanistes et arretons de nous plaindre tout le temps, de voir plus que nos yeux, de confondre populisme et realité economique avec comme prelable ce que nous n avon spas encore realiser, á savoir la maitrise du savoir faire sc et technique.

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