Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Des manifestants sont sortis ce samedi 1er juillet 2023 à la Place de la nation à Ouagadougou pour un meeting de soutien à la Transition, aux Forces de défense et de sécurité, aux volontaires pour la défense de la patrie et pour l’adoption d’une nouvelle Constitution.
« L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution du Burkina Faso. En tant que leaders des organisations de la société civile, nous sommes fiers de ces décisions (adoption d’une nouvelle Constitution : ndlr) parce que depuis des années, nous avons constaté que le Burkina Faso fait face à des crises, favorisées par cette Constitution. Nous avons eu combien de coups d’État au Burkina Faso, ainsi qu’au Mali et d’autres pays voisins ? Pourquoi, parce que la Constitution qui nous a été imposée depuis 1960 ne reflète pas la réalité des Africains, en particulier des Burkinabè. (...). Mais ce qui me dérange est que cette Constitution de 1991 est la copie de la Constitution française de 1958. Et cette Constitution ne permet pas le développement du Burkina Faso, sur tous les aspects », pointe Alassane Sawadogo.
Puis étale-t-il : « Mais ce que nous voulons, est que le gouvernement de la Transition, en relisant cette Constitution, prenne en compte nos aspirations. C’est-à-dire au Burkina, nous avons nos chefs coutumiers, qui vivaient avant les indépendances, qui resolvaient leurs problèmes coutumièrement ; si vous avez un problème, on va appeler un forgeron, qui va venir faire ses coutumes et la paix règne. Ou bien d’autres ethnies ».
Selon le leader de la Coordination nationale des organisations de la société civile du Burkina Faso (CNOSC/BF), Alassane Sawadogo, la Constitution actuelle comporte les germes de divisions. « La Constitution nous a amené une justice qui divise le peuple. Diviser le peuple pourquoi, parce que cette justice ne promeut pas la réconciliation, elle ne promeut que la division. On a un problème, on part en justice et la justice cherche à condamner. Que tu aies raison ou pas, ce n’est pas leur problème. Face à un avocat qui sait bien défendre, on peut te condamner avec ta sincérité, ta dignité. Mais dans nos coutumes, on cherche d’abord à réunir, à réconcilier. Nous voulons qu’on tienne compte de ces aspects. Aussi, l’éducation nationale, nous voulons qu’on puisse intégrer nos langues à partir de l’école primaire ; cela va au moins permettre à nos enfants de connaître nos cultures parce qu’en apprenant le français, ce n’est pas évident de parler nos cultures, nos coutumes, nos réalités. Nous avons vu que comme on nous a imposé le français, on frappe nos enfants à l’école parce qu’ils parlent le mooré, fulfuldé, dioula, etc. », justifie Alassane Sawadogo de la CNOSC/BF, structure organisatrice du meeting.
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Vos commentaires
1. Le 1er juillet 2023 à 17:46, par Le citoyen averti En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Je partage partiellement votre idéologie mais avec une toute petite nuance. Je ne crois pas que ce soit la constitution qui a amené une justice qui divise la population. Ce sont les hommes qui ont animé la politique ces 30 dernières années qui ont divisé les citoyens. Ils ont mené une politique « du divisé pour mieux régner » sur fond de népotisme dans une corruption glaciale. Même si nous changeons de constitution, tant qu’il a des individus malhonnêtes qui nous dirigent on aboutira toujours au même résultat catastrophique. Il faut mettre les dinosaures à la retraite politique et songer à ce que les nouveaux politiciens qui vont aspirer à un mandat électif soit « propre ».
Le 3 juillet 2023 à 09:49, par Indjaba En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
On suspend les partis politiques et on parle d’élections référendaires. Où se trouve la logique ? On garde la constitution et on suspend les partis politiques reconnus par la même constitution. Où la logique ? La transition a un timing et une feuille de route donc il faut juste s’en tenir à cela.
2. Le 1er juillet 2023 à 17:52, par Barou En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
S ils soutient vraiment la transition qu ils sortent de ce non sens
Quelle constitution ça c est ça la priorité au Burkina ?
Les gens n arrivent pas a dormir chez eux a cause de la guerre vous etes a Ouaga et n a rien a faire vous sortez pour parler d une constitution.
Qu ils nous montre un example possitif d une quelconque constitution au Burkina depuis 1960.
Constitution ! Constitution ! elle va vous appoter quoi ?
C EST PAS UNE CONSTITUTION QUI DIRIGE UN PAYS NI LE DEVELOPER
IL faut avoir un patriote aux affaires comme nous l avons maintenant et arreter nos mentalité de vouloir toujours voler l argent du peuple.
C est tout ce qu on veut au Burkina pour nous developer
Constitution mon oeil.
3. Le 1er juillet 2023 à 18:31, par HUG En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Non, mpsr 2 ne vous laissez duper par ces gens là. Votre mission premiere est la lutte contre le terrorisme.Est ce que la situation a evolué significativement ? Concentrez vous sur ce qui vous a améné au pouvoir d abord.
4. Le 1er juillet 2023 à 18:38, par Passakziri En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Toi qui pretend que c’est la constitution qui est notre problème alors que tu n’as jamais lu une seule fois notre constitution , arrêtes de raconter du non sens. Notre constitution n’est pas de 1960, mais de3s années 1990 , avec quelques modifications qui ont suivi jusqu’à la période de la transition post Compaoré.
Vous me faites pitié, ceux qui vous instrumentalisent , c’est á dire la mafia MPSR et Me de Tambela. Toute cette clique n’a jamais lu la constitution du Burkina en intégralité ou bien n’a pas la capacité de la comprendre , sinon elle est claire et n’a pas besoin de modfifications actuellement. Tout ce dont elle a besoin, c’est d’hommes et de femmes intègres qui la respectent car il n’ y a rien de plus ,malhonnête que de trahir la constitution. On ne peut pas prétendre aimer le Burkina tout en se moquant de ce qu’il y’a de plus fondamental pour la nation , la constitution. Allez-y lire la constitution et vous comprendrez bien que si nous la respections en son état actuel, nous ne sérions pas dans certains problèmes. Malheureusement, ceux là qui avaient le devoir de protéger et de donner toute sa noblesse à la constitution ont été ceux là même qui ont aidé à la violer de manière repétée depuis le 24 janvier 2022. Copiez bêtement le Mali sur tous les points n’a rien ni d’innovant, ni de revolutionnaire, ni de panafricain !
Vous êtes simplement de pitoyables pétits esprits ; Ceux qui vous envoeint , probablement à coup de millions ne sont pas non plus mieux que vous. Mais courrez, courrez , courrez, vous risquez de cogner à la fin de votre course un mur. On vous aura prévenus.
Passakziri
5. Le 1er juillet 2023 à 19:47, par AA En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Juste que nous burkinabè avions ce droit de donner notre opinion sur notre nation voire manifester notre soutien ou opposition par rapport a nos autorités mais je suis contre ces soit disant Panafricains qui se permettent de nous dire ce que nous devons faire où ce qui serait bien pour le Burkina. La jeunesse burkinabè et l’ensemble du peuple ont toutes l’intelligence et la stratégie et le courage nécessaire pour prendre nos décisions en toute souveraineté. Courage a tous les combattants du pays des hommes intègres
6. Le 3 juillet 2023 à 01:47, par Nick En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
En 2018, deux acteurs de la société civile de Zinder dans l’est du Niger ont été inculpés et placés sous mandat de dépôt.Pour avoir appelé le président Mahamadou Issoufou à briguer un troisième mandat à la tête du Niger. C’est Comme ca qu’un leader doit reagir si ce leader respecte les lois de son pays et son engagement anvers s ce pays. . Ici on manipule des jeunes pour sortir faire des marches teleguidees, et apres on veut montrer a tout le monde que C’est la volonte du peuple. IB et son clan commencent bcp a decevoir et j’ai bcp peur pour notre chere patrie. Les uns marchent comme ils veulent le jour qu’ils veulent. Les autres sont interdits de marcher sous pretexte que nous sommes dans un regime exceptionel et la priorite doit etre donnee a la securite, et persone n’est censee critiquer les choix du gouvernement. Ainsi naissent les revolutions.
Le 3 juillet 2023 à 11:07, par Passakziri En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Bonjour Nick,
Oui, c’est la seule manière de venir à bout des 3e mandats et coup d’états en Afrique occidentale : sevir contre ces courtisans manipulés qu’on envoit réclamer ici un 3e mandat , là une modification de la constitution. Il faut que la législation aille vers une pénalisation sévére de ces appels sinon on risque de ne jamais avancer. Comment un analphabéte peut s’arrêter gaillardement devant le micro pour parler de choses qu’il ne comprend pas ? Il faut qu’on prenne le pays au sérieux car il n’est ni la propriété de personne , ni le jouet de quelque enfant gâté que ce soit.
Passakziri
7. Le 3 juillet 2023 à 03:57, par HUG En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
On interdit les activités des partis politiques et on autorise les activités des osc pro mpsr quant bien meme les activités des osc sont aussi interdites.Voila le mode de fonctionnement du mpsr 2. Thomas sankara a eu un seul defaut : il a éte juste. Quant a ceux qui veulent l imiter, qu ils pensent à cela. Allons seulement.
8. Le 3 juillet 2023 à 07:18, par Wibdos En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
A chaque fois que nous perdons des éléments sur le terrain du combat des analphabètes organisent des marches de soutien au président . J’aurai souhaité une marche blanche à la mémoire de nos combattants tombés sur le terrain. Mais m,bon. Eux ce sont des entrepreneurs politiques. Ils mangent sur les plateaux télé et les meetings
9. Le 3 juillet 2023 à 16:15, par Ka En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Au-delà des discours d’intention (comme d’habitude), il faut que la transition fasse du concret pour tenir sa parole donnée pourquoi ils ont pris le pouvoir. Le MPSR 2 est entrain de passer à côté des objectifs qui est d’éradiquer les terroristes et remettre le pouvoir aux civiles.
Comme je le dis souvent, les peuples ont les dirigeants qu’ils méritent : Cela ne s’applique pas seulement au Mali, mais également au Faso. De nos jours ce sont les premiers ministres, manipulateurs de leurs petits frères responsables des régimes illégitimes, qui sont à l’origine de tous nos malheurs.
’’’’’’’’’’’’Pourquoi nous devons copier tous ce que décide le maitre de la transition du Mali pour l’asseoir chez nous ? A ne citer que le changement de constitution, surtout les Burkinabés ne sont pas les maliens. Qu’est ce qu’il a comme erreur notre constitution actuelle ? A moins que vous vouliez biffer l’article 37 l’avocat du peuple qui interdis tout président de s’éterniser au pouvoir ! Sur quelles bases vous partez pour arriver à de telles conclusions de changer la constitution actuelle ? Surtout avec un régime illégitime comme la transition ?’’’’’’’’’’
La constitution est une affaire du peuple : De Gerard Kango Ouédraogo premier ministre en 1971 au président Blaise Compaoré en 1991, les changements des constitutions ont été avec l’avis du peuple et non le vouloir d’un premier ministre qui veut copier le Mali. En Afrique tout ce qui mine son développement sont ses constitutions. Et diminuer le pouvoir des militaires dans notre pays par un article de loi de notre constitution, est une bonne chose, et c’est ça que vous voulez supprimer.
A ceux à la place de la révolution payer pour réclamer le changement de l’actuelle constitution sachent que dans le cadre d’une nouvelle constitution les cours élémentaires de droit constitutionnel de 1ere année de droit, nous enseignent la mise en place d’une assemblée constituante composée des représentants de la société civile des juristes, des politiques, des partis, et non un régime illégal, pour réécrire cette nouvelle constitution. Il n’appartient pas a une bande d’ignorants d’élaborer un texte sous le dictat d’un premier ministre pour ensuite le soumettre au referendum, il y a nuance qui reste une violation flagrante des règles de formes constitutionnelles, faisons simplement ce que la loi nous recommande pour nous éviter ces textes sur mesure et le pays se portera mieux.
La demande de changement de l’actuelle constitution peut représenter un danger pour le processus et la consolidation de la démocratie dans notre pays, et le jeune Traoré le sait avec sa promesse qu’il n’est pas là pour le pouvoir mais de libérer le pays des terroristes. Changer l’actuelle constitution tout le monde sait que c’est un enjeux de la lutte pour le pouvoir : Chacun veut modifier la constitution pour s’assurer un avantage décisif dans l’accession ou le maintien aux commandes de l’Etat. Ce qui affecte inéluctablement, le principe de l’alternance politique. Les bouleversements politiques dans beaucoup de pays africains, sont déjà des signes révélateurs des difficultés que les dirigeants africains, éprouvent à trouver une solution satisfaisante à la problématique de la gouvernance. La révision constitutionnelle est perçue d’abord comme « une technique d’établissement de la monopolisation du pouvoir par le chef de l’Etat ; et ensuite comme « un instrument de pérennisation du système politique.
En voyant ces personnes qui réclament une nouvelle constitution pourtant ils ne connaissent pas le contenu de notre actuelle constitution, je confirme que le mal en Afrique, c’est l’égoïsme des dirigeants qui prennent leurs peuples et leurs compatriotes comme des moutons ou leurs maîtresses. Les soulèvements populaires sont les seules armes au Burkina pour faire réfléchir des décideurs bornés.
Voici des gens qui passent tout leur temps à jouer aux connaisseurs, eux qui savent tout, ils sont les plus intelligents, pour eux rien n’est jamais bien fait. Et les voilà qui se mettent a copier le Mali pour un pouvoir illégitime. Si c’est pour biffer l’article 37 l’avocat du peuple contre celles ou ceux qui veulent s’éterniser au pouvoir, ou êtres les nouveaux dictateurs ça ne vaut pas la peine, car le peuple n’acceptera pas. Déjà 80% du peuple Burkinabé se méfient des intentions de cette transition.
La confiance ne se décrète pas. Elle se mérite, on la sent, elle se manifeste, on la voit, on l’appréhende par les actions de tous les jours. Elle ne disparait pas du jour au lendemain. C’est tout un processus. Donc si les populations n’ont pas confiance, ça ne s’est pas fait au jour au lendemain. Que les chefs militaires se comportent en hommes dignes, intègre et honnêtes. On leur fera confiance. Comme je ne cesse de le répéter : ’’’’’Passer la main a une autre génération ne suffira pas car chacun tentera d’assurer ses arrières sous les nouvelles mains. Que chacun respecte la constitution pour permettre a la génération future de s’assumer. Il n’y a aucun péril en la demeure sauf le respect du jeu démocratique et de la parole donnée.
Conclusion : Ceux qui ne se rappellent pas du passe sont condamnes a le répéter. Et c’est ce qui se passe exactement au Faso. Nous vivons dans un éternel recommencement, malgré tout ce que nous avions vécu dans le passé, nous faisons toujours les mêmes erreurs comme si ces problèmes n’avaient jamais existés. Oublier ou faire semblant d’oublier nos expériences passées, c’est faire preuves de stupidité. C’est la raison simple pour laquelle le BLANC nous regarde de loin avec un complexe de supériorité.
10. Le 4 juillet 2023 à 16:34, par Article 37 En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Ceux qui veulent réviser la constitution n’étaient pas au moment où de vaillants Burkinabè l’ont écrite. Qu’est qui n’est pas dans la constitution, que des constituants vont venir inventer sans remettre en cause l’égalité des Burkinabè devant la loi, la république et a laïcité.
Si on veut parler, on vs se faire traiter de réactionnaire, mais cette révision n’apporter rien de plus. On va l’habiller mais les acteurs demeurent.
11. Le 5 juillet 2023 à 11:00, par reformes_de_femi En réponse à : Meeting de soutien : « L’objectif principal, c’est la révision de la Constitution ; elle a amené une justice qui divise le peuple" (Alassane Sawadogo)
Le mpsr ne doit pas et ne peut pas toucher à la constitution. il n’a pas été élu par les burkinabé.