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Droits de l’homme au Burkina : Un atelier pour la validation de l’examen périodique universel

Publié le lundi 29 mai 2023 à 15h56min

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Droits de l’homme au Burkina : Un atelier pour la validation de l’examen périodique universel

Le ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions tient ce lundi 29 mai 2023 à Ouagadougou, l’atelier national de validation de l’avant-projet de rapport du Burkina Faso dû au quatrième cycle de l’Examen périodique universel (EPU). L’objectif de cet atelier est de soumettre pour examen et validation le projet de rapport à tous les acteurs impliqués dans la promotion et la protection des droits humains. 107 acteurs des droits humains ont été mobilisés pour ces échanges et la cérémonie d’ouverture a été présidée par la ministre Bibata Nébié, représentée par le gouverneur de la région du nord, David Ouédraogo.

Lorsque le Burkina Faso soumettait son Examen périodique universel (EPU) au conseil des droits de l’homme en mai 2018, le pays acceptait par la même occasion de souscrire à 184 des 204 recommandations qui lui avaient été faites. Du 6 au 17 novembre 2023, se tiendra à Genève, en Suisse, le prochain examen du Burkina Faso au titre du quatrième cycle. En attendant, d’ici le 7 août 2023, le pays devra produire et transmettre au Conseil des droits de l’homme, un rapport faisant état de la situation des droits humains de façon générale et plus spécifiquement, de la mise en œuvre des recommandations qu’il a acceptées lors de son troisième passage.

C’est dans ce cadre que se tient donc l’atelier national de validation de l’avant-projet du rapport national dû au titre du 4e cycle de l’EPU. « L’EPU a été établie par la résolution 60/251 de l’Assemblée générale des nations unies. Elle a été adoptée le 15 mars 2006 et est à l’origine de la création du Conseil des droits de l’homme. Ce processus basé sur la coopération est un mécanisme du Conseil des droits de l’homme dans le cadre duquel cet organe évalue tous les quatre ans et demi, la manière dont chacun des 193 États membres de l’Organisation des nations unies (ONU), s’acquitte de ces obligations et engagements en matière des droits humains.

« L’objectif ultime est d’améliorer la situation des droits de l’homme dans tous les pays » Zeinab Diaby

Par ailleurs, il offre à chaque État, sous les auspices du Conseil des droits de l’homme, l’occasion de faire savoir les mesures qu’il a prise pour la mise en œuvre des recommandations afin d’améliorer la situation des droits de l’homme dans le pays. Il s’agit d’un mécanisme coopératif qui repose sur des informations fiables et objectives et une égalité de traitement de tous les États. L’EPU est l’un des piliers sur lequel s’appuie le Conseil des droits de l’homme. Il rappelle aux Etats leur responsabilité de respecter pleinement et de mettre en œuvre tous les droits de l’homme et les libertés fondamentales », a expliqué Zeinab Diaby, représentante du Haut-commissariat des nations unies aux droits de l’homme.

« Le processus d’élaboration du rapport national au titre de l’EPU obéit à une démarche inclusive et participative », Bibata Nébié par la voix de David Ouédraogo

Ainsi, dans la dynamique d’assurer l’implication effective de l’ensemble des acteurs et des autres parties prenantes au processus de l’élaboration de ce rapport, le ministère de la Justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions a auparavant tenu deux ateliers de pré-validation de l’avant-projet. « Le premier atelier a permis de soumettre l’avant-projet de rapport à l’appréciation des acteurs publics et privés chargés de la promotion et de la protection des droits catégoriels, le 21 mars 2023. Le second atelier de pré-validation a permis de recueillir et de prendre en compte les amendements des membres de l’Assemblée législative de transition les 12 et 13 avril 2023. L’avant-projet de rapport a ensuite été consolidé au cours d’un atelier de finalisation tenu du 02 au 05 mai 2023 », a rappelé la ministre de la justice et des droits humains, chargée des relations avec les institutions, Bibata Nébié, par la voix du gouverneur de la région du nord, Raymond David Valentin Ouédraogo.

Une photo de famille des différents acteurs présents à cet atelier de validation

Les objectifs de cet atelier sont donc de : « présenter le projet de rapport aux participants ; recueillir leurs amendements ; actualiser les informations contenues dans le projet de rapport ; soumettre le projet de rapport à validation par les participants sous réserve de l’intégration des amendements », a-t-elle rajoutée. Cet atelier fut l’occasion pour la ministre d’en appeler à l’implication des différents acteurs pour que le Burkina puisse déposer un rapport de bonne facture.

Erwan Compaoré
Lefaso.net

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