Burkina/Médias en ligne : La direction de la communication de la présidence du Faso rend visite aux Éditions Lefaso
La direction de la communication et des relations publiques de la présidence du Faso a rendu une visite de courtoisie aux Éditions Lefaso ce mercredi 10 mai 2023. Pour le directeur de la communication, Djourmité Nestor Noufé et sa délégation, cette visite a pour but de féliciter le fondateur et directeur de publication des Editions Lefaso et d’encourager la rédaction.
Lefaso.net : Quel est l’objet de cette visite ce matin ?
Djourmité Nestor Noufé : Nous sommes venus pour rendre une visite de courtoisie au fondateur de Lefaso.net et le féliciter parce que récemment, il a été élu président de la Fédération des associations des professionnels de la presse et éditeurs en ligne de l’Afrique de l’Ouest et pour lui témoigner toute notre satisfaction parce qu’à travers sa personne, c’est le Burkina Faso qui est honoré. Nous voulons également témoigner notre disponibilité à collaborer avec Lefaso.net. C’est le premier média en ligne et tout début n’est pas facile. Il a fallu qu’il croit à ce projet pour aujourd’hui en faire une fierté nationale et internationale.
Pouvons-nous avoir un rapide bilan du Centre national d’appel qui a été ouvert il y a quelques semaines ?
En ce qui concerne le bilan à mi-parcours du Centre national d’appel, nous pouvons dire que nous sommes satisfaits des dispositifs de communication que la présidence du Faso a mis en place parce que, effectivement, la population appelle, qui pour dénoncer, qui pour informer et qui également pour chercher à comprendre le fonctionnement et les questions d’accompagnement.
Ces visites vont elles se poursuivre ? Et annoncent-elles un déverrouillage de la communication présidentielle ?
Ces visites vont se poursuivre au sein des autres médias. Il y a tout un planning et dans les jours à venir, nous irons vers d’autres médias. Nous ne pensons pas que la communication au niveau de la présidence soit verrouillée. Depuis notre arrivée, nous avons eu quelques cadres d’échanges avec les médias. Peut-être que c’est la façon de faire qui ne convient pas et nous allons travailler à asseoir un cadre saint de collaboration avec les médias. Mais je répète qu’il n’y a pas de verrouillage car nous sommes très ouverts et accessibles.
Qu’est-ce que la communication présidentielle attend d’un média comme Lefaso.net ?
Nous souhaitons que Lefaso.net continue de nous accompagner. Nous tenons à féliciter Lefaso.net ainsi que tous les journalistes qui y travaillent. Nous avons été ravis d’être là.
Interview réalisée par Carine Daramkoum
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 10 mai 2023 à 19:12, par Ka En réponse à : Burkina / Médias en ligne : La direction de la communication de la présidence du Faso rend visite aux Éditions Lefaso
C’est effrayant ce pouvoir qui, d’un côté fait semblant de prôner la paix avec les hommes de la presse, et d’un autre côté multiplie les arrestations et tracasseries de ceux qui montrent pacifiquement qu’on peut ne pas être d’accord avec lui.
Cette visite des membres de communication de la présidence au site préféré des Burkinabé et le monde entier est normale, car, depuis sa créations, de Blaise Compaoré a nos jours Lefaso.net est le petit déjeuner du personnel de la présidence.
Une visite de ce genre avec un temp ou les hommes de la presse est menacé, on se demande à quoi ils jouent ? A une époque on n’a vu les bureaux de Lefaso.net a Tampouy visiter par des intrus, peut-être pour trouver des IP. des personnes du régime à l’époque qui jouaient la stratégie de la terre brûlée avec une étrange "vision" de la démocratie.
Toute fois c’est une bonne idée de rendre visite au Dr. C. Paré l’homme a la plume d’or qui ne laisse pas "manipuler" l’information, mais la traduit sans déformation en lui donnant le juste importance qui découle de son contexte.
Le 11 mai 2023 à 06:29, par caca En réponse à : Burkina / Médias en ligne : La direction de la communication de la présidence du Faso rend visite aux Éditions Lefaso
Vieux Ka ! Je suis parfaitement d’accord avec toi. Je me suis demandé l’intérêt de cette visite à un moment donné où bon nombres ont compris le dilatoire du régime. La communication de la présidence vient faire quoi dans une éditions comme celle du Lefaso ? Est-ce-que son rôle même pour féliciter. Chacun doit rester à sa place et arrêter de s’attribuer des rôles hors législatifs.
2. Le 11 mai 2023 à 07:53, par Passakziri En réponse à : Burkina / Médias en ligne : La direction de la communication de la présidence du Faso rend visite aux Éditions Lefaso
Visitez comme vous voulez ; Mais si c’est pour venir dire à lefaso.net de ne plus publier nos commentaires, je pense que vous allez mordre la poussière parce que ca ne marchera pas. je vous conseille de bien lire les critiques et prospositions que les uns et les autres publient ici car c’est gratuit, sans arrière pensée et non basées sur les individus . les individus viendront et passeront, le Burkina restera toujours , et tant que les maux qui l’empêchent de prosperer seront là, les critiques seront là aussi. Celui qui ne veut pas les entendre actuellement peut se contenter d’aller à la place de la nation et rentrer dormir.
Passakziri
Le 11 mai 2023 à 16:50, par Adam En réponse à : Burkina / Médias en ligne : La direction de la communication de la présidence du Faso rend visite aux Éditions Lefaso
Passakziri , j’ai trop ri de votre poste, qui est très pertinent et véridique aussi. Courage à nous.
3. Le 11 mai 2023 à 17:53, par Ka En réponse à : Burkina/Médias en ligne : La direction de la communication de la présidence du Faso rend visite aux Éditions Lefaso
‘’’’’’’’’’’’’’A’’’’’’’’’’’’’’’’’ Caca : Ici la peur joue son rôle justifié : Ils ont peur de quoi en s’acharnant sur les journalistes sans défense ? Ce qu’ils doivent savoir c’est que ’’’’la confiance ne se décrète pas : Elle se mérite, on la sent, elle se manifeste, on la voit, on l’appréhende par les actions de tous les jours. Elle ne disparait pas du jour au lendemain en laissant la peur. C’est tout un processus. Si les populations ou les journalistes d’investigation commencent à douter de quelques promesses non tenues du régime illégitime dit ’’transition,’’ ça ne s’est pas fait au jour au lendemain. Combien d’arrestations pour faire peur ont été faits en 7 mois ? Ce qui ne regarde que Ka, ’’’’que les chefs militaires se comportent en hommes dignes, intègre et honnêtes et on leur fera confiance.
Caca, ’’’notre problème en Afrique est la conception que nos dirigeants ont quand ils arrivent au pouvoir, ils se croient Dieu sur terre. Mais quand on n’a pas les moyens pour le bien de sa population on les cherche même avec ses ennemis, et on ne reste pas s’enfermé dans les bureaux climatisés à se taper 1 femme par jour et laisser le pays se diriger lui seul. Comme me disait un ami, un ancien combattant, ’’’’quand on aime sa femme et qu’on n’a pas de moyen, on ne reste pas dans la maison à faire comme l’autre. On sort recoller les morceaux même avec ceux qu’on déteste et trouver de quoi s’occuper de sa famille. Des exemples nous viennent de nos autorités avec l’UE et le Ghana un de nos débouchés maritime incontournable même si son président est récalcitrant avec notre pays la coopération oblige, quitte a faire noircir les fascistes.
Quand on est responsable du volant d’un état on ne s’amuse pas avec des faux raisonnements non intellectuels. On défend sa patrie en ne cautionnant pas les ragots des autres, surtout pas la manipulation.
Quand a cette visite, je confirme que La communication et le journalisme sont deux professions (ou activités) totalement antagonistes. Le journaliste a pour vocation d’informer, et ce, de manière la plus objective possible, en se mettant à l’écart des pressions politiques et économiques (cf. code de déontologie). Le journaliste peut tenir compte de la ligne éditoriale du média pour lequel il travaille, mais il peut se retirer en cas de désaccord profond (clause de conscience). Au Burkina, on peut considérer qu’il n’existe pas beaucoup de vrais journalistes.
Les communicateurs comme ces visiteurs de la présidence, ont pour mission de faire passer un message, sans se soucier de sa valeur informative, de sa véracité, de son objectivité, et il est subordonné à ses commanditaires. Il n’a donc aucune indépendance et n’est pas tenu au respect du code de déontologie. C’est donc totalement différent aux journalistes de Lefaso.net contrôlé par le Dr. Paré l’homme a la plume d’or.