Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
Invitée au journal télévisé de 20 h de la RTB de ce mercredi 12 avril 2023, la directrice de la régulation des marchés fixes et mobiles de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP-Burkina), Salamata Rouamba, a expliqué le rôle de son institution dans la régulation des prix des communications téléphoniques.
Elle a ainsi fait savoir que la question de la tarification des communications électroniques est libre au Burkina, conformément à la libéralisation des prix, et qu’il y a deux types de tarifs.
Il s’agit notamment du tarif de gros appliqué entre deux opérateurs, et celui de détails qui est appliqué au consommateur final.
Mais ces tarifications sont encadrées par la loi et des décrets d’application, selon ses explications. Ainsi, si l’ARCEP intervient dans le contrôle du prix du gros (entre opérateurs), celui du détail (appliqué aux consommateurs) par contre est laissé à la libre décision des opérateurs.
A l’entendre la question de la baisse des tarifs n’est pas à l’ordre du jour pour le moment, même si Salamata Rouamba rassure qu’un travail est en train d’être fait pour son amélioration. Et en la matière, une relecture est prévue pour que ces tarifs soient revus à la baisse.
L’autre question sur laquelle la directrice a été également interpellée, c’est la question de la transparence de la fixation de ces tarifs. Et elle a reconnu qu’elle n’est pas totale, mais l’autorité travaille à ce qu’elle le soit.
En rappel, cette sortie publique de l’Autorité de régulation des communications électroniques fait suite à l’actualité brulante de ces jours qui a été marquée par la manifestation de mécontentement de consommateurs dû à la cherté du coût de la connexion Internet au Burkina.
Lefaso.net
Vos commentaires
1. Le 13 avril 2023 à 07:14, par Passakziri En réponse à : Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
Quel piètre expliccation !!!!
En clair l’état veille t-il à encadrer les prix entre les grossistes pour éviter les abus tout en laissant les consommateurs à la mercie des opérateurs ? Vraiment il aurait été mieux de se taire madame .
Donc l’ópérateur B qui achète une quantité Y avec l’opérateur B peut le revndre aux consommateurs au prix de 100xY sans que l’état ne puisse réguler ? Au finish qui doit-on protèger ? le consommateur ou l’opérateur ou les deux ?
Non si les lois ne permettent pas une régulation dans ce sens , alors elles sont insuffisantes et devraient être rapidemenet récadrées. Il est inadmissible qu’au Burkina la connexion coûte nettement plus chère que dans les pays dévellopés pendant que les revenenus sont peut être 40 fois plus bas au Burkina ? Par exemple salaire moyen par habitant et par mois au Burkina , 65 $, salaire moyen par habitan et par mois en Allemagne 4095 $, pendant ce temps, coût de l’internet moyen en Allemagne 45$ par mois pour le forfait, contre jusqu’à 150$ pour le forfait au Burkina Faso. Est-ce que c’est normal cela ?
Même dans les pays développés, quand on laisse les opérateurs faire ce qu’ils veulent , alors ils en profitent à fond, donc les états doivent protéger la bourse des consommateurs. Ainsi l’union européene à mis fin à la surfacturation des usagers quand ils se connectaient dans un pays voisin en prenant des décisions contre ces pratiques. Pourquoi au Burkina faudra-t-il s’asseoir et régarder faire ? Non madame , vos explications ne tiennent pas, et il faudra contraindre ceux qui se sucrent sur le dos des consommateurs à arrêter leurs pratiques néfastes, parmis lesquels la limitation dans le temps qui est ridicule. 7 jours souvent. Non j’acHéte mes unités, elles devraient être ma propriété indéfinimement et je les consomme quand je veux et comme je veux. Actuellement on force les gens à consommer inutilement leurs unités pour qu’elles n expirent pas cadeau.
Passakziri
2. Le 13 avril 2023 à 08:00, par delta En réponse à : Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
Quelle déception après cet entretien à la RTB ! J’aurais aimé ne pas entendre ce que j’ai entendu. Opération assainissement obligatoire
3. Le 13 avril 2023 à 08:36, par Revalc En réponse à : Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
Explications inutiles madame, il aurait fallut ne pas intervenir tout simplement.
4. Le 13 avril 2023 à 10:50, par La Sagesse Africaine En réponse à : Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
...Hummmm ! L’heure est grave. Un pays dont les télécommunications sont prises en otage par des Opérateurs. ONATEL devenu Moov est privatisé depuis belle lurette et depuis les problèmes s’amoncèlent. Orange Burkina est la résultante de multiples mutations depuis CELTEL. Télécel Faso boucle la boucle pour faire les trois Opérateurs du Burkina. Comment voulez-vous qu’un secteur aussi stratégique soit "laisser" comme cela sans qu’il y ait un véritable contrôle de l’Etat pour i) encadrer la politique de développement des télécommunications au Burkina Faso ; ii) encadrer les prix aux consommateurs et enfin iii) assurer le suivi et sanctionner au besoin. On comprend alors pourquoi le développement du secteur est en retard au Burkina Faso (Retard dans certains domaines tels la fibre optique, la couverture intégrale du territoire en téléphonie et internet, la monétique, etc.....). L’Assemblée Législative de Transition et le Ministère en charge des télécommunications ont là une bonne occasion de laisser de bonnes traces en se saisissant de ce dossier pour y mettre de l’ordre par la proposition et l’adoption rapide d’une loi pour contraindre ces Opérateurs à prendre le bon chemin, celui d’assurer le meilleur service au meilleur prix à tous les Burkinabè. Le manque de couverture du pays participe à la mal-gouvernance car beaucoup de burkinabè se sentent comme des laissés-pour-compte .......
5. Le 13 avril 2023 à 11:45, par Tengbiiga En réponse à : Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
Il faut alors changer la loi. Si on peut contrôler le prix des céréales, on doit pouvoir contrôler le prix des connections internet.
Dans tous les pays du monde, les prix dont encadrés. Que ce soit les denrées alimentaires ou les prix des connections internet. Comment peut-on laisser des opérateurs téléphoniques faire ce qu’ils veulent dans notre pays.
Le gouvernement de maître Kyelem de Tambela doit intervenir.
6. Le 13 avril 2023 à 11:57, par Le Duc du Yatenga Nouveau En réponse à : Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
Le capitalisme a tellement atteint le Burkinabe jusqu’à l’os qu’il ne songe même plus à nationaliser son réseau de communication. On ne peut pas s’accommoder avec le capitalisme qui repose sur l’exploitation de l’homme par l’homme. Les téléphonies continueront à sucer du Burkinabé jusqu’à ce qu’un Gouvernement responsable et soucieux de la souffrance des masses va mettre le pied là-dessus. Pleurer pour une régulation des prix par l’Etat impuissant est peine perdue. Le Duc croit en une véritable révolution populaire pour arrêter le massacre inhumain du système Néolibéral.
7. Le 13 avril 2023 à 16:45, par Rabo En réponse à : Tarification des communications électroniques au Burkina : L’ ARCEP s’explique et rassure les consommateurs
Pour information notez que l’ARTP (Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes) du Sénégal a une innovation qui se pointe à l’horizon, et non des moindres, c’est le roaming national.
Le roaming national permettra à tous les Sénégalais qui détiennent des téléphones mobiles de pouvoir communiquer indépendamment de la présence de leurs opérateurs à l’endroit où ils se trouvent’’.
Ce que les Anglais appellent le One network aera (un seul réseau) doit être une réalité au Sénégal’’. Un client d’un opérateur X, qui a un déficit de couverture dans une zone quelconque, doit pouvoir capter le réseau de l’opérateur présent dans cette zone, pour faire ses appels téléphoniques et se connecter à internet’’.
La mise en service du Roaming national résoudra en partie les fréquentes coupures de réseau pour beaucoup de personnes qui ne peuvent disposer des 3 cartes téléphoniques à la fois.
Concernant les crédits téléphoniques achetés, leur durée de validité est de un an chez Orange Sénégal et une option permet de ne pas recevoir certains messages (publicitaires et même les promos de la société).