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Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

Publié le dimanche 2 avril 2023 à 23h49min

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Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

Une plateforme dénommée "Collectif des journalistes, activistes et leaders d’opinion, victimes des menaces au Burkina" vient de voir le jour. C’est ce que nous apprenons d’un communiqué parvenu à Lefaso.net. Ce collectif vise à permettre aux victimes de se regrouper et d’être solidaires, d’orienter les victimes vers la justice et les instances nationales habilitées à entendre leur cause, interpeller et porter à la connaissance des institutions et des pouvoirs publics, les cas de menaces, dénoncer auprès des instances, les auteurs présumés des menaces et leurs commanditaires. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.

Chers compatriotes, mesdames et messieurs ;

Depuis un certain temps, nous assistons à la multiplication des atteintes à l’état de droit, aux libertés démocratiques de façon générale et singulièrement à la liberté d’opinion et d’expression, et de la liberté de la presse, qui sont pourtant garanties par notre constitution, par la déclaration universelle des droits de l’homme et par des traités que notre pays a ratifiés.

Ces atteintes se traduisent aujourd’hui par des menaces de morts ouvertes et diverses formes d’agressions et de violences à l’encontre de tous ceux qui s’expriment sur les sujets publics se rapportant à la gouvernance actuelle de notre chère patrie, le Burkina Faso. Ces menaces de tout genre sont le lot quotidien des journalistes, des activistes, des leaders d’opinion issus de la société civile ou des partis politiques et même parfois de tout citoyen qui ose donner ses appréciations sur les questions qui portent sur l’état de la nation.

En ce qui concerne les acteurs des médias et les usagers de ces médias, à savoir les citoyens qui s’y expriment, une vaste campagne de dénigrement et de vindicte a été décrétée à leur encontre. Le discours officiel ne décourage pas malheureusement cette tendance dangereuse à la criminalisation des libertés, contre toute attente. Pire encore, certaines sorties médiatiques de nos autorités apportent de l’eau au moulin des sinistres individus dans leur ignominie.

Par ailleurs, certains individus malsains véhiculent à longueur de journée sur les réseaux sociaux des calomnies et une certaine violence contre les animateurs des plateaux télé et radios. C’est dans ces circonstances que la chaîne de radio Oméga médias est devenue la cible de menaces directes et ouvertes d’incendie de ses locaux ainsi que les domiciles d’un de ses animateurs. Malheureusement et en dépit des appels à la retenue, la liste des journalistes, acteurs des médias et leaders d’opinion victimes de menaces ne fait que s’allonger chaque jour.

La gravité de la situation est prouvée par les récents communiqués du Conseil supérieur de la communication (CSC) et de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), deux institutions étatiques en charge de la promotion des droits et des libertés démocratiques, lesquelles ont tenu à tirer la sonnette d’alerte. C’est donc devant cette tragédie naissante que l’ensemble des victimes des menaces de la part d’individus sans foi ni loi muent par des desseins morbides, ont créé une plateforme dont l’objectif principal est de protéger leurs vies et celles de leurs familles ainsi que leurs outils de travail que sont les médias. La plateforme se dénomme « Collectif des journalistes, activistes et leaders d’opinion victimes de menaces au Burkina Faso ».

Le collectif vise à :

- Permettre aux victimes de se regrouper et d’être solidaires,

- Orienter les victimes vers la justice et les instances nationales habilitées à entendre leur cause,

- Interpeller et porter à la connaissance des institutions et les pouvoirs publics les cas de menaces,

- Dénoncer auprès des instances et à utiliser les mécanismes nationaux et internationaux de protection des droits de l’homme les auteurs présumés des menaces et leurs commanditaires.

C’est dans cette optique qu’une délégation du Collectif a rendu le vendredi 31 mars 2023 une visite aux journalistes et au personnel de Omega Groupe à son siège à Ouaga 2000. Il s’est agi d’encourager le personnel y compris les journalistes travaillant dans un climat de traumatisme moral et de peur lié aux menaces qui pèsent quotidiennement sur eux.

C’est le lieu pour nous d’appeler les autorités à préserver la quiétude et la sécurité du Medias et de ses employés.

Le Burkina Faso est un État de droit démocratique dont la constitution en son article 8 donne le droit de s’exprimer librement et aux journalistes d’informer les populations au nom de leur droit à l’information. La critique ou la contradiction ne saurait devenir des délits voire des crimes passibles de menace de mort ou de toute autre force de persécution, de harcèlement et de violence.

Notre collectif s’indigne du fait que ces menaces proviennent de personnes se réclamant être des soutiens inconditionnels des autorités en place. Aussi, nous condamnons fermement toutes ces menaces qui n’ont pas leur place dans une nation moderne civilisée qui aspire faire face aux différents défis qui s’imposent à elle aujourd’hui. Nous tenons à l’œil tous les commanditaires tapis dans l’ombre qui inciteraient, cautionneraient ou tireraient profit de ces abus lâches et inacceptables. Aucun forfait ne saurait rester impuni dans un pays qui aspire à la cohésion sociale afin d’avoir une nation plus juste, plus équitable et prospère dans la paix.

Nous félicitons le CSC, la CNDH et tous les acteurs qui œuvrent dans le sens d’une promotion de la liberté d’expression et du pluralisme d’opinion et contre toute tentative de musèlement des voix discordantes au moyen de la violence et de l’intolérance. Soutenons les journalistes, les activistes et les leaders d’opinion qui demeurent bien conscients de leur responsabilité sociale dans le contexte de crise aiguë que traverse notre pays.

En tout état de cause, nous appelons à la cessation immédiate des menaces d’où qu’elles viennent et au respect total et sans conditions des libertés garanties par la Constitution du Burkina Faso. Nous terminons nos propos en rappelant les mots de la prestation de serment du Président de la transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE : “ Je jure devant le Peuple burkinabè et sur mon honneur, de préserver, de respecter, de faire respecter et défendre la Constitution, la Charte de la transition et les lois, de tout mettre en œuvre pour garantir la justice à tous les habitants du Burkina Faso.”

Fait à Ouagadougou le 02 Avril 2023

Pour le Collectif,

Le Porte-Parole

Dr Arouna Loure

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Vos commentaires

  • Le 2 avril 2023 à 20:39, par Bouzous En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Parce que Lingani de l’opinion est journaliste ? N’eussent été d’autres circonstances Newton et Lingani ? Lookman un journaliste aussi ? Hum

  • Le 2 avril 2023 à 20:57, par Beouco En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Voilà du concret.
    Courage à vous pour nous défendre.
    Il ya les désœuvrés du rond point des nations unies,les cybertrolls comme Silga et Panga .
    Vive la liberté d’expression.

  • Le 2 avril 2023 à 22:25, par Yadega En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Ça fait vraiment pitié ! Les êtres humains sont pathétiques !!!

  • Le 2 avril 2023 à 22:26, par Citoyen ordinaire En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Un collectif de plus, c’est très bien ! Si les objectifs poursuivis par ce collectif sont nobles, c’est dans les faits qu’on le verra ! Cependant la présence de certaines têtes au sein de ce Collectif jette le doute sur la sincérité d’un tel regroupement. Pour les journalistes, on espère aussi que ce Collectif rappelera à ses membres que le seul diplôme de journaliste ne leur donne pas le droit de diffamer leurs concitoyens et qu’ils ont le devoir de vérifier les informations avant de les diffuser sinon, les problèmes vont perdurer. Par ailleurs, l’amalgame qui consiste à melanger "journalistes et activistes" va certainement tuer ce Collectif car les autres concitoyens les voient venir ! Quoiqu’on qu’on fasse, le.Burkina triomphera sous les yeux des vieux hibous au regard gluants (on voit certains cacher ce regard malhonnête avec des verres noirs !!). L’Histoire des peuples n’aura jamais pitié des malhonnêtes car personne ne travestir les faits historiques.

  • Le 2 avril 2023 à 22:41, par Cdp-bis En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Les journalistes se sont encore tirés une balle dans le pieds et même dans le crâne car se mettre avec des activistes dans un tel collectif, c’est se faire hara-kiri..Tout le monde sait que le monde des activistes est pleins de personnes indignes et malhonnêtes et on sait que c’est encore les politiciens qui les utilisent pour des basses besognes. Eh bien chers journalistes, prenez vos distances afin que vos concitoyens puissent vous défendre en cas de besoin et en ayant la conscience tranquille !

  • Le 3 avril 2023 à 04:13, par KARIM En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    QUAND ON EST EN PERTE DE VITESSE ON RECOMMENCE A S ACCROCHER A DES SOI DISANTES ASSOCIATIONS DE N IMPORTE QUOI .
    QUAND LES LOUBARDS DE DAMIBA PERTURBAIENT LES RENCONTRES ET AUTRES MARCHES OU ETIEZ VOUS ????
    AU BURKINA ON A TELLEMNT LA MEMOIRE COURTE QU ON EST CAPABLE DE VENDRE SA NATTE DANS LA JOURNEE CROYANT QUE LA NUIT NE VA JAMAIS ARRIVER

  • Le 3 avril 2023 à 08:42, par Moise En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Comme quelqu’un l’a dit, les journalistes sont prêts à tout décortiquer et à tout critiquer à la moindre occasion (sur les plateaux télé, réseaux sociaux, radios, etc.) ; ce qui n’est pas une mauvaise chose. Seulement dès que quelqu’un veut critiquer un journaliste, ça devient une levée de bouclier.
    Dans ce pays, il n’y a pas de profession qu’on ne menace pas, qu’on ne critique pas : agents de santé, police, enseignants, etc.
    Chers journalistes et activités, non pour les menaces de mort mais accepter qu’on vous critique et posez vous les bonnes questions

  • Le 3 avril 2023 à 09:04, par sabadokan En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Moi je suis contre toute violence verbale ou physique d’où qu’elle vienne. Reconnaissez cependant que tous autant que vous êtes, vous avez tenu des propos qui ne devraient l’être dans le contexte actuel de notre pays. Critiquer pour critiquer sans pipper mot au moins de ce qui se fait de bien est malsain et malhonnête. Je ne suis pas de ceux qui vous menacent de mort mais je fais partie de ceux qui vous ont vomi pour toujours. Quand je vois vos écrits, je lis uniquement les premières et les dernières phrases tellement je vous connais et que j’ai horreur de vous et de vos propos. Ce qu’on vous demande, c’est d’encourager les FDS et les VDP qui ont eu le courage et la volonté d’aller au front pour se battre afin que nous soyons en paix. C’est parce que des gens se sont sacrifiés que vous êtes en paix, vous dormez, mangez et buvez tranquillement. Dès que vous êtes repus, dans votre oisiveté vous sortez pour débiter des insanités. Par exemple quand Newton Ahmed BARRY avait déclaré que les terroristes disaient qu’ils allaient fêter le Ramadan à Ouahigouya et la tabasky à Ouagadougou, en quoi ça a servi le pays ? Quant à LINGANI, depuis le départ de Blaise COMPAORE, il voit tout en rouge, il critique tout alors qu’il ne levait pas le petit doigt sous son règne comme si tout était parfait. Ce qu’on vous demande actuellement, si vous n’avez rien à apporter dans la lutte actuelle, taisez-vous et attendez que la situation se normalise et qu’un Président élu vienne subir les courroux de votre sport favori. Dans le contexte actuel, on ne tolérera rien de vous.

  • Le 3 avril 2023 à 09:34, par Danton En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Merci la-bas. Moi je vous soutiens a 100 pour cent. On ne saurait laisser prosperer cette derive qui est en train de gagner du terrain. La liberte d’opinion ne peut en aucun cas empecher la guerre d’etre menee contre l’ennemi. Si nous laissons les desoeuvres du Centre-ville imposer les regles, Ibrahim Traore lui-meme ne pourra pas s’en debarasser.

  • Le 3 avril 2023 à 10:05, par La Sagesse Africaine En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    ...Hummm ! "Quand le Peuple se met debout l’impérialisme tremble" disait Thomas Sakanra. Là, on peut dire que quand le peuple se met debout ses valets locaux tremblent ! Sinon, de quoi avez-vous peur si vous êtes sûrs de défendre les intérêts du peuple. Un peuple en guerre contre un seul ennemi, celui de la division et d’une barbarie sans qualification : Ces ennemis qui nous rendent la vie impossible depuis 2015 en tuant et pillant sans raison. Une chose est sûre, le Burkina ne peut pas marchander sa liberté et son avenir radieux contre celle de quelques individus. "Le mot d’ordre reste le même, déposer les armes..." et rejoignez la REPUBLIQUE.

  • Le 3 avril 2023 à 10:57, par AHMED En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    On se connaît dans ce pays. Parmis vous il y a des journalistes qui jurent par le nom de Blaise. Ils ont été surpris par l’insurrection qui a ôté leur cuillère dans la bouche. Aussi le terrorisme ne leur étranger pas étranger. Cette une question de survie pour certains. C’est une minorité qui veut lutter contre le pouvoir. Certains journalistes ont nommé le président IB de IB le NINJA. Le respect est à quel niveau. N’oublions pas ceux qui suivent la France pour appeler le pouvoir en place de JUNTE . Si dans 100 personnes 90 parlent le même langage et si les 10 autres parlent un autre langage que faut il faire MRS les journalistes ? La lutte devient frontale

  • Le 3 avril 2023 à 11:39, par SOME En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Les masques tombent et il est heureux qu’il en soit ainsi ! Mais en etait -il besoin ? Non car nous le savions tous ! Nous voyons desormais qui est reellement qui et qui fait quoi et pourquoi. A mesure que le peuple avance et defend ses interets, certains tombent du train. Qu’ils se brisent la tete ou en meurent, c’est les resultats de leurs actes.

    Il y en a qui comprennent la liberté d’expression seulement dans leurs interets egoistes et partisans. Eh ben maintenant il nous appartient a nous de nous organiser pour nous defendre contre ces valets locaux cachés derriere des titres et autres. Notre constitution garantit aussi et d’abord l’interet collectif au dessus des interets individuels.

    Ce burkina n’est pas votre patrie contrairement a ce que vous dites : tous ces valets ennemis infiltrés en notre sein sous divers couverts, nous les traquerons. La soi disante liberté d’expression et d’opinion n’est pas au-dessus de la premiere liberte en toute chose : exister et ne pas se laisser tuer. Votre droit a l’information n’est pas un droit a donner la mort. Vous nous tenez a l’œil, sachez que nous on vous tient plus a l’œil ! Ignorez le ! ce sera a vos depens ! c’est quand vous sentez les choses tourner a votre defaveur que vous vous posez en victimes qui ont peur de mourir. Quand vous tuiez vous n’aviez pas ce langage.

    Nous sommes en guerre et tous ces soi disants journalistes, activistes, leaders d’opinion , société civile, partis politiques et tout citoyen, et toute personne qui ne l’aura pas compris pour se vendre a l’ennemi, sera traité comme ennemi. Point barre ! Tirez des lecons de comment ont ete traités de par le monde les traitres et collabos, tant par l’ennemi qui s’enfuyait que par les patriotes qui combattaient l’ennemi. Que ce soit au Vietnam, en algerie, en afghanistan, dans les pays occupés par les nazis ou les japonais, etc, etc. Revoyez l’histoire. Chacun choisit son camp et assume les consequences !
    SOME

  • Le 3 avril 2023 à 11:45, par Holä En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Chers journalistes pour commencer, écartez vous des activistes. C’est un conseil gratuit ! A bon entendeur salut.

  • Le 3 avril 2023 à 15:21, par Baoyam En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    La naissance de ce collectif prouve que les "supposées menaces" relèvent d’une propagande politique plutôt qu’un problème de droit de la presse. L’écrasante majorité des Burkinabè rejette une menace quelconque contre un journaliste. Ce sont des cas isolés et à combattre. Au lieu de demeurer dans votre soi-disant neutralité de journaliste pour que tout le monde vous soutienne, vous préférer créer une autre OSC pour la cause, dirigée par une personnalité politique.

    Il s’agit d’une propagande politique pour créer l’image d’un pays où le pouvoir menacerait la liberté d’expression et ensuite utiliser cela pour discréditer le pouvoir et son combat de plus en plus efficace sur le terrain sécuritaire et faire intervenir des instances internationales pour imposer des sanctions contre le pays. Il s’agit d’abattre le pouvoir IB plutôt que de défendre vos droits à ne pas être menacés.

    Puisque les menaces constituent un outil politique et qu’elles peuvent être faites anonymement, il ne serait pas étonnant que les adversaires internes et externes du pourvoir IB Traoré s’y adonnent. C’est un outil politique.

    Que les autorités soient vigilantes pour déceler ce genre de menaces "false flag" afin de les revéler au grand jour et discréditer ainsi les auteurs de cette manœuvre politique.

  • Le 3 avril 2023 à 16:17, par Badaru c’est En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    On parlait de journalistes, maintenant on adjoint les LEADERS d’opinion, bientôt on ajoutera les prisonniers et que sais-je encore ? Le communiqué est signé par un politicien, ainsi naissant les amalgames et les divisions. On a les partis, les OSC, les Insurgés anciens, les réconciliateurs et que sais-je encore ? Les médias n’appartiennent pas aux journalistes, mais on sait à qui ils appartiennent et ils ne sont pas proches du MPSR. Cela fait beaucoup de cas et beaucoup de possibilités. On comprend que le commun du burkinabé perde son Moore dans un tei imbroglio. Et cela énerve le commun des burkinabé qui est perdu. En face les LEADERS d’opinion qui se sont ainsi proclamés sans raison parce que justement ils sont en butte avec l’opinion qu’ils sont censés faire, les journalistes qui doivent respecter la ligne éditoriale ou les attentes des propriétaires de médias sont en porte à faux avec l’OPINION. Mais c’est quoi ou qui l’opinion ? S’il y’avait de nouvelles lois liberticides on aurait compris, mais vous êtes en butte contre l’opinion qui n’a ni visage ni existence physique. Et vous vous organisez pour lutter contre un fantôme, l’opinion ! Pour vous, il y’a VOUS et l’OPINION. Je vous souhaite beaucoup de plaisir !

  • Le 3 avril 2023 à 17:50, par Sonni ALIBER En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    HONTE À TOUS CEUX QUI VEULENT VENDRE LE BURKINA FASO 🇧🇫 AUX IMPÉRIALISTES /HONTE À TOUS CEUX QUI SPOLI L’INTÉRÊT DU BURKINA AUX VALETS LOCAUX /

  • Le 3 avril 2023 à 17:58, par Lom-Lom En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Mr Lengani et Mr Louré ont suffisament de temps pour creer un nouveau parti avant les élections et se faire dignement élire ! Pas la peine de se camoufler dans un Collectif tiré par les cheveux pour espérer se faire voir ! Soyez courageux car votre CDP, votre Blaise Compaoré et votre Damiba Sandaogo ne peuvent plus rien ! Les vrais journalistes doivent créér un Collectif de journalistes dignes pour se demarquer de cette indignité congenitale de certains de leurs confrères !

  • Le 4 avril 2023 à 21:40, par Dibi En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Oui, défendre tous les travailleurs honnêtes de notre peuple, toutes les filles et fils honnêtes de notre peuple ; et tous ceux qui le servent dans la défense de ses intérêts vitaux et existentiels !
    Et il est juste de combattre vigoureusement et sans relâche au plan politique ceux et celles qui se comportent en criminels contre les intérêts vitaux de notre peuple !
    Ceux et celles qui sont traitres à la cause de la Nation, les apatrides, les vendus, les maffieux, les voleurs du bien commun, ceux et celles qui se missionnent, en forces-proxies, à soutenir des agendas cachés de l’impérialisme franco-occidental !
    Il est juste et indiqué de combattre politiquement de telles pourritures au Burkina-Faso !
    Ces gens dont les méfaits de leurs actions politiques endo-coloniales au quotidien, ou sur des décennies, saccagent le vivre ensemble et l’avenir de ce pays qui est notre bien commun !
    Non à tous privilèges de classes compradores ! Et il y va de la garantie de notre sécurité collective à tous ! Et le compte n’y est pas quand on sait qu’aujourd’hui, nos villages sont brulés et vidés de leurs populations massacrées ; et qui par millions vivent dans des camps d’exil interne, dans le dénuement le plus total ! A l’inverse de ces compradores salonnards, gras et médiocres qui préfèrent accourir, non là où notre peuple danserait dans la joie, mais là où il meurt en masses par la violence criminelle de narcotrafiquants, de drogués au captagon ou à l’islamisme cannibale égorgeur, au nom de Dieu ! Allez savoir dans quelle langue Dieu les missionne dans ces crimes ?
    Que chacun prenne ses responsabilités face aux menaces que font peser les ennemis principaux de notre peuple sur son devenir ! Ils sont nombreux en externe comme en interne !
    Dans cette guerre qui menace l’existence de la nation, en régime révolutionnaire, la trahison avérée se payerait politiquement par le poteau !
    Na an lara, an sara !

  • Le 5 avril 2023 à 14:03, par Dibi En réponse à : Burkina : Un collectif pour défendre les journalistes et leaders d’opinion victimes de menaces

    Et oui, dans la néocolonie qu’est le Burkina-Faso, apparemment tout ne peut pas être dit ou écrit dans une presse tenue par des patrons de presse endocoloniale, servis par des journaleux et des manipulateurs de « grands ciseaux » dédiés à la protection des réputations et respectabilités notabiliaires de grands bourgeois locaux, médiocres et vendus à l’étranger mais tenus ici au pays, dans l’entre-soi réactionnaire !
    Ouvrez grand, les grands ciseaux ! Mais les idées et les pensées sont avant tout dans les têtes et les consciences avant d’être exprimées sur le papier des patrons de presse !
    Oui, pour nous dans cette affaire, et dans le cadre du mythe idéologique de la liberté de presse et des journaleux en service et missions de service de classes, la défense de tous les travailleurs honnêtes de notre peuple, de toutes les filles et fils honnêtes de notre peuple ; et de tous ceux qui le servent dans la défense de ses intérêts vitaux et existentiels…, cette défense dis-je, reste un impératif non-négociable ; et inacceptable qu’elle se fasse, à la tête du client !
    Et il est juste, de combattre vigoureusement et sans relâche, au plan politique, tous ceux et celles qui se comportent en criminels contre les intérêts vitaux de notre peuple !
    Ceux et celles qui sont traitres à la cause de la Nation, les apatrides, les vendus, les maffieux, les voleurs du bien commun, les incompétents, les médiocres, tous ceux et celles qui se missionnent, en forces-proxies, à soutenir des agendas cachés de l’impérialisme franco-occidental doivent être débusqués où qu’ils se planquent !
    Il est juste et indiqué de combattre politiquement de telles pourritures au Burkina-Faso !
    Ces gens dont les méfaits de leurs actions politiques endo-coloniales au quotidien, ou sur des décennies, saccagent le vivre ensemble et l’avenir de ce pays qui est notre bien commun !
    Nous devons dire Non à tous privilèges de classes compradores ! Et il y va de la garantie de notre sécurité collective à tous ! Et le compte n’y est pas, quand on sait qu’aujourd’hui, nos villages sont brulés et vidés de leurs populations massacrées ; et qui par millions vivent dans des camps d’exil interne, dans le dénuement le plus total ! A l’inverse de ces compradores salonnards, gras et médiocres qui préfèrent accourir, non là où notre peuple danserait dans la joie, mais là où il meurt en masses par la violence criminelle de narcotrafiquants, de drogués au captagon ou à l’islamisme cannibale égorgeur, au nom de Dieu ! Allez savoir dans quelle langue Dieu les missionne dans ces crimes ? Et pour nous, une vie même de compradore bourgeois, égale à une autre vie de paysan, de travailleur des villes et des campagnes, quelque soit la classe sociale ou l’identité ethnique et religieuse !
    Que chacun prenne ses responsabilités face aux menaces que font peser les ennemis principaux de notre peuple sur son devenir ! Ils sont nombreux en externe comme en interne !
    Dans cette guerre qui menace l’existence de la nation, en régime révolutionnaire, la trahison avérée se payerait normalement, politiquement par le poteau ! Et dommage qu’on n’en soit pas encore là !
    Na an lara, an sara !

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